-
Je vais partir a ça recherche ....
-
C'est a dire ?
-
Tu le sais ....
-
Non , pourquoi , tu sais très bien que c'est impossible , elle est
coincée ...
-
Ne dit pas ça , j'ai fais des recherches , il existe un moyen , et
je la ramenerais avec ou sans toi .
-
.....
-
Je suppose que ça venir sans . Très bien , je vais te déposer a
Londres .
Et
la jeune femme s’effondra . Tout ce qu'elle pensait été faux .
Heureusement qu'elle ne lui avait rien dit , elle aurait eu encore
plus de peine . Au moins , ils se quittaient en amis , enfin c'est ce
qu'elle lui ferait croire , mais c'était bien sur faux . Elle
pensait que ses sentiments étaient réciproques , mais il n'avait
pas oublié ça chère Rose . Après tout , que pouvais elle lui
reprochait ? En aimait une autre d'un amour si fort que même si son
entreprise était voué a l'échec , il y passerait son éternité ?
Non elle ne pouvait pas lui en vouloir , en faite elle était jalouse
, elle avait eu une esquisse de pensée que ça serait elle , qui
recevrait ça , mais ça ne lui était pas destiné . Elle en était
venu a penser qu'elle ne le connaîtrait jamais . Surtout qu'il lui
avait bien expliquer , que l'amour chez les seigneurs du temps est
une chose tellement compliqué , beaucoup plus que chez les humains ,
tout un processus était mis en place , il lui avait dit quelque
chose par rapport a l'âme , chose qu'elle n'avait bien sur pas
retenu . Mais elle savait que c'était en plus d'être compliqué ,
irréversible et peut être même mortel . Elle s'en fichait bien ,
mais désormais , elle ne saurait plus ce que ça ferait , vu que son
terminus était la planète bleue .
Elle
essaya de sonder l'esprit de son ex compagnon de route , mais bien
sur il avait mit des défenses , et un mur était érigée dans son
esprit . Et il lui envoya un long regard qui voulait tout dire . D'un
pas las , déprimée , elle partit faire son sac . Au moins qu'elle
ne soit pas démunie . Prenant un sac de voyage , elle tassa tout
dedans , sa rage qu'elle avait contenu face a lui était entrain de
s'exprimer et les vêtements étaient entrain de souffrir a sa place
. Des larmes de rages lui coulaient sur son visage pâle . Elle
essaya alors de contrôler ses pensées , qui étaient entrain de
s'échapper de son cerveau , ça lui faisait toujours ça . Quand
elle était en colère , ou très triste , elle n'arrivait plus a les
contenir et involontairement tout le monde pouvait les entendre . Une
des choses inconvenantes des télépathes . S'asseyant sur le rebord
de son lit , elle entreprit de les canaliser . Il ne manquerait plus
qu'elle lui dise ce qu'elle ressentait pour lui . Oui , elle pensait
au passé , elle savait qu'elle ne le reverrait plus , alors a quoi
bon s'attacher a une chose qu'elle venait de perdre ? A rien , si a
se faire du mal , mais étant assez douillette elle ne voulait pas .
Elle classa ses pensées dans la case poubelle , même si elle savait
que ça serait très dur d'en faire son deuil .
Son
sac de fait , elle sortit alors pour rejoindre une dernière fois le
centre de commandement du TARDIS . Une légère secousse venait de
retentir . Elle savait qu'ils venaient d'arriver . Fermant son esprit
pour ne pas qu'il soit polluer , elle s'avança alors vers le Docteur
. Le dernier seigneur du temps . Il avait le visage grave . Elle
sentait une pensée lui effleura la conscience “ je suis tellement
désolé , comprend moi s'il te plait “ . Elle baissa la tête . Le
silence qui régnait était insupportable , alors le fait qu'il lui
parle par télépathie , elle ne pouvait pas . Les larmes
commencèrent a couler de nouveau . Il s'approcha d'elle , et elle
sentit son odeur pour la dernière fois . Il lui murmura la phrase
qu'il lui avait dit plutôt . Elle ne pouvait bien sur que répondre
par un oui je te comprends . Se détachant l'un de l'autre , elle
prit son courage et le regarda . Elle voulait aller le taper mais
elle se l'en empêcha . Elle se sentait tellement mal . L'heure était
arrivée . Elle se retourna , en silence , prenant sa valise , et se
dirigea d'un pas lourd vers la porte de sortie . Quand elle l'a
traversa , elle lui envoya un “ j'ai étais heureuse avec toi .
C'est a toi maintenant de trouver le bonheur” et elle claqua la
porte . Une minute après , elle se retourna , il n'y avait que
l'orée du bois ou il l'avait déposé . Et elle s’effondra . Se
mettant a pleurer , assise sur le sol de l'hiver . Et pendant des
heures jusqu’à la tombée de la nuit , elle resta a l'endroit ou
il l'avait déposée . Puis , prit d'une illumination , elle se leva
.
Le
crépuscule était entrain de recouvrir la ville . Il fallait qu'elle
trouve un hôtel ou passer la nuit . Se mettant a courir , le froid
de la nuit la transperça , mais elle se sentait revivre . Elle ne
pensa a rien , juste a courir et ça lui faisait du bien . Arrivant
en centre ville par un miracle inespéré , elle ouvra son esprit
pour voir ou elle pourrait dormir . Quand même , quand on est
télépathe , il n'y a pas que des désagréments , sinon ce ne
serait pas juste . Se concentrant pour espérer entendre une bride de
pensée d'un concierge d’hôtel , elle l'intercepta au bout de
quelques minutes . “ Et encore un couple qui ne passera que
quelques heures “ . Cette pensée la fit sourire . Plus elle esseya
des rues , et plus les pensées de l'homme étaient plus fortes et
plus variés . Elle s'y referait comme a un gps . Marchant les yeux
clos . Quand elle les ouvrit , elle était devant un petit hôtel ,
assez vieux . Elle se dit que pour la nuit , ça ferait l'affaire ,
elle irait en quête d'autre chose demain . Poussant la porte , une
petite clochette sonna . Un viel homme apparut derrière le comptoir
. Il avait l'air en mauvais état . Lutant pour ne pas sonder son
esprit , elle s'approcha alors de lui . Oui , elle avait décider ,
non en faite le docteur lui avait dit qu'il était préférable de ne
pas sonder les gens comme elle faisait . Certaines personnes plus
fragiles que d'autres pouvaient ressentir cette conscience extérieure
, et cela pouvait les affecter sur le long terme . Pensa à ça , son
cœur se sera . Le concierge lui parlait d'une petite voix , lui
indiquant sa chambre , la numéro 28 . Payant a l'avance , elle se
saisit de la clé et se tourna vers les escaliers . Mais elle ne put
s’empêcher d'ouvrir son esprit pour savoir ce qu'il pensait d'elle
. “Elle a l'air triste , une jeune femme comme elle ne devrait pas
venir ici , elle devrait vivre avec quelqu'un de bien “ . A cette
pensée , elle ferma les yeux , un léger sourire se dessina sur ses
lèvres .
Ouvrant
la porte en bois de sa chambre . Elle eut un petit sourire . Elle
regrettait déjà sa chambre dans le TARDIS , avec son grand lit a
baldaquin . Le petit lit une place de la chambre avait l'air bien
miteux a coté . Non , toute la pièce avait l'air miteuse a coté du
bleu police du TARDIS . Elle était sombre , le papier peint jaunit a
certains endroits , les rideaux de la fenêtre étaient d'un rose
délavée . Rien qu'en pensant au mot Rose , elle s'affala sur le lit
, qui ne résista pas a faire un magnifique grincement digne d'une
porte de maison hantée . Elle en avait de la chance Rose , que son
docteur ne l'ai pas oubliée . Peut être que ce qu'il lui avait dit
sur les âmes s'étaient passés pour eux . Qu'ils étaient liés et
que cette séparation était pire qu'une abomination . Peut être
qu'il avait raison , quand il avait la conviction qu'il retrouverait
sa Rose . Elle ne put se plongée dans ses pensées car elle entendit
alors de l'autre coté du mur qu'elle croyait en carton , un couple
dont les ébats étaient forts bruyants . Elle n'avait même pas
besoin d'être dans leurs consciences pour entendre leurs boucans .
Se retournant , elle entreprit d'essayer de dormir , surtout qu'elle
en avait bien besoin , mais le bruit l'en empêcher . Alors dans un
élan de sadisme pur , elle s'introduit dans l'esprit de l'homme .
Elle avait apprit il y a quelque temps maintenant la manipulation
d'esprit . C'était mal , mais ce soir , elle s'en fichait comme de
sa première chaussette . Lui influant des pensées morbides et tout
autre chose , tout en appuyant avec sa conscience sur celle de son
hôte , elle entendit que son travail marchait car les bruits
s'étaient arrêtes . La femme n'avait pas du apprécier . Tanpis ,
au moins elle ne serait pas seule a déprimer . Contente de son œuvre
, elle se retira du pauvre homme qui ne savait plus quoi penser .
Fermant les yeux , elle fit le vide pour se faire happer par les bras
de son ami Morphée .
Le
jour s'était levé depuis un moment mais la sensation étrange qu'il
avait eut depuis la veille ne l'avait pas quitté même s'il esseyait
de ne plus y penser. Assis dans son fauteuil de cuir noir , il était
entrain de jouer avec sa bague tout en regardant un dessin animé sur
son ordinateur . Parce qu'au fond , le Maître était restée un
grand enfant . Il regardait "les zinzins de l'espace" , une
chose qui était d'une débilité profonde . Cela le faisait rigolait
bien sur , mais il ne comprenait pas comment les humains pouvaient
rester scotchée devant , arrivant même à s'en abrutir . En faite
il ne comprenait presque pas la race humaine . Cette race inférieure
qui se prenait pour une supérieure . La vrai race était la sienne ,
celle des Seigneurs du Temps . Et c'était pour ça , qu'il allait
devoir accomplir son projet . Pour essayer de relever le niveau de la
Terre , en inculquant des valoir chers a son défunt peuple . Et
surtout , son principal but n'était pas la Terre , mais l'Univers .
Toutes ces planètes en quêtes d'un Maître digne de se nom . Et
c'est avec une certaine peine , que ses souvenirs venaient l'envahir
. Gallifrey , sa planète tant chéri , avec sa coupole ou le conseil
siégeait , ses grandes plaines d'herbes rouges où enfant il courait
insouciant pour grimper sur les sommets des montagnes.. Il haïssait
tant celui qui avait amené cette race d'exception a sa perte . Il le
haïssait tellement , qu'il aurait tout donné pour le faire souffrir
. Mais pensa t'il avec un énorme sourire sadique , c'est ce qu'il
allait faire . Conduire la race préférée de son homologue a sa
perte , ou plutôt a sa refonte psychique . Il était tellement fière
de son projet . Et il savait que se cher docteur ne résisterait pas
a mettre son nez dans les affaires de ses pauvres petits humains . Et
quand il s'apercevrait qui était derrière cette géniale et
horrible machination , ça serait trop tard . Et il éclata alors
d'un rire cruellement sadique . Se levant d'un bond , il fit tourner
sa chaise . Geste banal , qu'il en était presque stupide . Mais en
regardant cette chaise tournait , il pensa au fin fond de l'Univers ,
ou il avait passé tant d'années a construire se projet . Tant
d'années de solitude qui lui faisait encore tellement mal .
Son
âme , déchiré , en avait tellement souffert , que le fait de
pensés au massacres de cette civilisation lui donné un peu de baume
. Mais ce n'était pas ça qu'elle cherchait . Pas tout a fait . Et
il le savait , il lui avait déjà dit , au plutôt il en avait parlé
avec sa conscience , qui était un peu son relais . Il lui avait dit
que le processus n'était pas pour lui . Et sa conscience lui avait
ri au nez . C'était peut être la seule entité qui pouvait le
contredire . Oui , parce qu'il considérait sa conscience comme une
personne , la seule en qui il avait entièrement confiance , la seule
qui ne la trahirait jamais . Il en était venu a cette conclusion ,
quand il s'était mit a se parler tout seul , vers environ son 7e
siècle . Et étonné , on lui avait répondu . Il était toujours
surpris par ces apparitions spontanées , qui lui redonnait le
sourire . Il avait fait des recherches sur ça , et avait découvert
que c'était la race des Télépathes . Une race aussi ancienne que
la sienne , qui s'égalait presque en puissance et qui avait été de
nombreuses fois en guerre contre eux . Même si pour vérité ,
c'était toujours les Seigneurs du Temps qui attaquaient les premiers
. Et c'étaient eux , qui avait décrétés , il y a bien longtemps ,
la conscience comme une entité a part . L'individu était composé
de 4 choses selon eux . L'âme bien sur , essence même de cet
individu . Le corps , enveloppe charnel se détruisant au fil du
temps , l'esprit contrôlant enveloppe et enfin , la conscience .
Entité reliant l'âme à l'esprit , pouvant selon certains individus
, devenir très présent . Il avait découvert , que les humains ,
considéraient ça comme une maladie . La schizophrénie . Ils
n'avaient bien sur pas comprit . Enfermant dans des asiles , les
quelques humains , se rendant compte qu'ils n'étaient pas tous seuls
. Et les Télépathes avaient un pouvoir , celui d'entré impunément
dans la conscience des gens qui ne savaient pas s'en protéger . Et
ils étaient bien rare . Il y avait les seigneurs du temps , les
daleks et les cybermans . Et quelques humains complètement illuminés
. Le reste des races , faible , étaient soumis a eux . Le Maître
avait toujours eu une très grande estime pour cette race . Capable
de manipuler l'esprit et la conscience . Mais bien sur , il n'en
restait plus beaucoup . La grande guerre les avaient beaucoup
affaiblis . Ils avaient bien sur prit leurs partis , pour une fois .
Mais ils avaient échoués et leurs peuples se réduisaient a
quelques irréductibles qui avaient pu fuir lâchement , comme lui .
Il n'en avait plus revu depuis le temps de la guerre . Fermant les
yeux, il écouta alors la douce mélodie qui remplaçait les tambours
à chaque fois qu'il songeait aux télépathes. Il ne savait pas d'où
cela venait, mais les notes qui résonnaient à son oreille était un
havre de paix qui le faisait se sentir heureux tout en lui donnant un
immense sentiment de perte et de tristesse. Comme si cette mélodie
était rattachée à quelque chose où quelqu'un qui aurait pu le
calmer de sa douloureuse folie. C'était à chaque fois pareil, dès
qu'il y repensait, le sentiment de plénitude qu'il l'envahissait ne
rester assez jamais longtemps pour soigner son âme car il était
vite remplacer par l'amertume, la déception et de déchirement. Ça
lui faisait mal, tellement mal qu'il ne put se retenir d'un accès de
rage, envoyant son fauteuil au sol tout en hurlant. Refessant deux
trois fois la même chose, il se stoppa alors, passant une main sur
son visage. Il devait se calmer. Il aurait sa vengeance bientôt. Et
pendant qu'il pensait justement a ça , il sentit quelque chose lui
effleurer son esprit . C'était doux , léger . Surprit , il ferma
expressément son esprit et sa conscience resta caché . Donnant en
pâturage des faux souvenirs , il se rassit sur son siège qu'il
venait de remettre à sa place . Il sentit que la chose venait de
partir . "Il a fait son gros boudin .. ça y est ? Parce
que je penses qu'il peut y avoir des choses intéressantes en bas"
. "Bon , toi , je t'ai pas sonné , c'est toi qui me joue
des tours ? ""Tu ne m'écoutes pas , a quoi tu pensais
là ? Aux Télépathes. Et qui a le pouvoir de rentrer dans les
esprits des gens a distance ? " "Les télépathes ....
" " Bien , tu progresses . Tu verras , si tu continus ,
tu finiras Maître du monde . ""Il y en a un ici .
Pourquoi maintenant ? Il me veut , il sait qui je suis et connaît
mes plans il faut le tuer ... " " Hé ho , le
paranoïaque , tu te calme maintenant . Tu envisages la possibilité
qu'il ne sache même pas qui tu es ? " " S'il ne le
savait pas , il n'aurait pas essayer de rentrer dans mon esprit ...."
" Bon vu que tu n'es pas raisonnable , tu descends et tu
cherches ce fameux Télépathe .S' il te veut du mal , tu sauras le
faire taire , sinon je pense que pour notre projet il nous serait
bien utile." "Ha ouiii , j'y avais pas pensé .... "
"Toujours centré sur ta petite personne , allez dépêche
toi . "
Le
Maître attrapa sa veste de son complet trois pièces et il s'élança
a la recherche de ce mystérieux Télépathe . Il descendit a
l'accueil , pour aller voir si Margaret , avait fait rentrer un
inconnu . Et elle lui répondu , qu'une jeune femme était venu pour
postuler pour le poste de secrétaire de libre . Touchant la vieille
dame sur sa partie découverte de son bras , il put entre percevoir ,
que la jeune femme était très angoissée . Et des pensées sadiques
, s'introduisit dans son esprit . Si elle était comme ça , ça
serait un jeu d'enfant de la neutraliser . Il savait ou la trouver ,
dans le bureau de son DRH . Ouvrant la porte a la volée , il fit
sursauter les deux personnes présentes . Regardant la jeune femme ,
il ne put s'empêcher de la détailler dans les moindres recoins . "
Bon ... je pense qu'il vaudrait mieux la gardait .. vu son physique
.. elle pourrait être utile" . Et à cette phrase , le
Maître adressa un de ses plus beaux sourires . Et il sentit les
sentiments de la jeune femme . Elle était jeune . Elle ne savait pas
encore les canalisés et en plus sa conscience se baladait librement
autour d'elle quand un événement venait la bousculer un peu trop
fort . Il souffla en son fort intérieure . Elle ne pouvait savoir
qui elle était , bien trop jeune pour avoir vécu à l'époque des
seigneurs du temps . Elle était là par la plus grande des
coïncidences , même si , il n'y croyait pas beaucoup car plus il
l'observait et plus un sentiment de déjà vu et de bien être
s'installa en lui. " Tu vois , ça ne sert a rien de crier au
loup ... elle est pas dangereuse ... " Et il l'a félicita
alors pour son embauche .
-
Voici donc ma nouvelle secrétaire , George , tu as fais du très bon
travail .
-
Euh ... Mr Saxon , il doit y avoir une erreur , cette jeune femme ne
convient pas au poste .
-
Je peux savoir pourquoi ?
-
Elle ... est .. comment dire ?
-
Trop qualifiée pour le poste ? Vous ne vous souvenez plus de vos
mots George ?
Elle
appuya bien sur le prénom du DRH qui venait de prendre une jolie
teinte cramoisie tout en lui faisant un magnifique sourire. Voila ,
elle ne s'était pas retenu . Après tout , elle allait partir , ne
les revoyant jamais , non parce qu'elle n'avait pas la force de
manipuler ces deux esprits , surtout , qu'elle avait beaucoup de mal
a sonder celui du fameux Saxon. Enfin pour l'instant elle n'avait
essayer qu'une fois car ce n'était pas le principal problème,
c'était plus elle qui posait un soucis. Comment était elle déjà
arrivée dans cette situation ? Elle s'était aperçue qu'elle
avait besoin d'un boulot, elle était allée au Coffee shop du coin
pour s'en servir comme d'un bureau et pendant qu'elle rédigeait son
CV, une serveuse du nom de Maurine lui avait dit qu'un poste était à
pourvoir dans le parti de Saxon. Très bien, c'était son domaine la
politque, alors la jeune femme était allée avec un grand
enthousiasme s'acheter un tailleur noir pour être présentable et
elle avait filé au palais. Toute la matinée, elle avait entendu
parlé de ce fameux Saxon , un homme tellement bon pour l'Angleterre
, qu'il était quasiment élu .Elle avait apprit par une vendeuse de
chaussure , qu'il s'était déjà installée là bas, du jamais vu .
Elle avait faillit éclater de rire . La vendeuse était complètement
sous le charme de l'homme et pendant qu'elle essayait ses escarpins
noires , elle n’arrêtait pas de lui vanter ses qualités . Or
comme elle lui avait dit, elle préférait se faire un avis par elle
même sur les gens . Cependant la vendeuse avait eu raison , il
avait un charme naturel et un répondant digne du sien et un sourire
à faire fondre la banquise. D'ailleurs , il avait gardé son sourire
quand elle avait répondu au DRH , et il était passé a la place de
celui ci , prenant ce qui semblait être son CV . Elle déglutit . Il
hocha la tête tout en lisant . Et en le posant , il lança une
œillade noire a George qui était de plus en plus nerveux.
-
Mais bien sur que qu'elle est prise . Trop qualifiée , je n'avais
jamais entendu rien de plus stupide , surtout venant de vous George
..
-
Mais monsieur .... elle a un diplôme en ...
-
Suffit , Mademoiselle ... Willams , je vous annonce que vous venez de
passer de secrétaire a conseillère en campagne de Monsieur Saxon
.... c'est a dire de moi ! Bien sur , George va tout vous expliquer ,
moi j'ai du boulot . Et ... avant que je n'oublie , George , veuille
dire a Stillers qu'il libère le poste . Il n'est plus bon a rien . A
demain 9h Mademoiselle , ne soyez pas en retard ou perdu dans vos
pensées .
Améliane
n'en revenait pas . Elle regarda Saxon lui refaire un sourire presque
sadique quand il avait prononcé le mot pensée , et il sortit en
murmurant une sentence au pauvre George qui transpirait a grosse
goutte . Elle n'y croyait pas . Elle , une conseillère ? Mais il
avait fumé de la farine par le nez ? Bien sur , elle pourrait lui
parlait de stratégie et tout autre chose , mais là , elle pensait
que sa promotion était presque excessive .Surtout que ce poste
n'était pas a promouvoir . Il venait de faire virer un homme d'un
simple claquement de doigt , et on lui avait obéit . Mais qui était
ce Saxon pour avoir autant de pouvoir ? Bon au moins , elle était
rassurée , elle ne dormirait plus sous les ponts . Elle allait
pouvoir commencer a chercher un logement . Sortant de sa rêverie ,
elle regarda l'homme qui était assis sur son bureau . D'un ton
monocorde , il exécuta les ordres de son patron
-
Donc .... comme Mr Saxon vous l'a dit , vous commencez a 9h précise
, dans la salle du conseil .Ne soyez surtout pas en retard . Votre
planning dépend presque entièrement de celui de Mr Saxon . Vous
n'avez qu'un jour de repos officiel . Après libre a lui de vous en
donner . Vous avez un téléphone de fonction , un logement de
fonction situé dans les étages de la cour arrière , et si vous
avez besoin de vous déplacer vous avez une voiture avec chauffeur .
Bien sur , vous avez droit a ses avantages immédiatement . Attendez
une ou deux heures afin qu'on vous libère votre logement . Pour
votre téléphone , vous verrez avec Margaret . Je pense que je vous
ai tout dit . A bientôt Mlle Williams .
Et
la jeune femme ne put s’empêcher de faire un grand sourire sadique
a l'homme qui ne voulait pas l’embaucher . Et elle lui lança
télépathiquement “ la roue tourne mon cher George” ce qui eu
pour effet de le faire sursauter , tandis qu'elle sortait
tranquillement pour avoir accès a ses avantages .
La
nuit venait de tomber sur le palais de Westminster quand Améliane
arriva avec son chauffeur . Dès qu'elle avait eu son emploi , elle
avait récupéré son téléphone et ses clés de voitures et elle
était allé voir la jeune serveuse pour lui annoncer ça . Elles
avaient discuter toute l'après midi .
Elle
ne voulait pas faire serveuse , mais elle n'avait pas eu la chance de
trouver un emploi dans sa branche qui était le stylisme . Les deux
jeunes femmes s'étaient trouvées des points communs , et Améliane
était ravie d'avoir enfin une amie humaine . Elle lui promit
d'essayer de repasser pour lui raconter son travail , tandis que
Maurine reprenait son service . Et après ça , elle était allée
chercher son sac , payant la chambre qu'elle n'avait pas consommée
sous la protestation de la femme qui tenait l'établissement . Et
voila comment maintenant , elle s'appretait a découvrir son nouveau
chez elle . Refusant l'aide de son chauffeur Josh pour porter son sac
, elle passa dans la cour arrière . Une grande fontaine tronait en
son centre , et le bruit de l'eau était apaisant . Maintenant , le
challenge était de trouver son appartement . Elle n'était pas seule
bien sur , Margaret lui avait expliqué que tous les fonctionnaires
importants habitaient ici . Et tout bas elle lui avait dit comme si
elle lui faisait une révélation , même Mr Saxon avec sa compagne
habitent ici . Près de votre appartement . Et une pointe de jalousie
était apparu de nulle part quand elle avait apprit qu'il avait une
compagne . D’où elle sortait , pourquoi , elle n'en avait pas la
moindre idée , mais elle partit très vite quand la dame lui
expliqua le chemin pour trouver son logement . Et maintenant , elle y
était en plein . Un escalier a droite , un couloir a gauche , un
autre escalier au milieu . Elle trouva finalement son appartement ,
le numéro 88 . Rien qu'a la porte , elle souriait déjà . En bois
massif avec des enjolivures . La poussant , elle faillait pousser un
cri de joie , mais ses pensées le firent a sa place , s'échappant
de sa conscience , allant embêter la tranquillité de certains de
ses voisins . Un petit hall avec des armoires se présentaient a elle
. S'enfonçant plus , elle découvrir alors un salon dont les meubles
étaient du style victorien , une cuisine a l'américain avec un bar
recouvert de gravure dorée . Elle continua son exploration par la
salle de bain , a la pointe de la technologie , qui donnait sur sa
chambre , ce qu'elle redoutait le plus . Chambre qui lui rappelait
étrangement la sienne , dans le TARDIS , mais pour l'instant ce
n'était pas le plus important , elle sauta sur le lit , qui épousa
la forme de son corps . Choppant un coussin elle cala sa tête , et
comme ça , ne se fit pas prier pour s'endormir . Même si elle
savait qu'elle se réveillerait dans la nuit , pour aller manger et
faire un brin de toilettes . Mais pour l'instant , Morphée voulait
lui racontait aussi sa journée , et elle alla de bon cœur avec lui
dans le pays des songes .
…...............................................................................
Deux
mois s'étaient écoulés depuis qu'elle avait prit ses fonctions
auprès d'Harold Saxon . Devenu premier ministre de la Grande
Bretagne. Son élection remonté maintenant a une semaine , il était
devenu le chouchou des médias , même s' il l'avait toujours été .
Et elle par la même occasion . Ce n'était pas pour lui déplaire ,
bien au contraire . Elle adorait se faire mousser par les
journalistes , qui lui attribuaient une grande aide pour son patron .
En effet , dès le lendemain ou il l'avait débriefé , le courant
était tellement bien passé , qu'elle n'avait presque pas utilisé
la télépathie . Elle arrivait à trouver des idées , qui lui
plaisait sans le concerter . Notamment , le fait qu'il devait se
rendre , lui même dans les entreprises qui le soutenaient , qu'il
devait faire plus de bain de foule comme elle lui disait . Que
pendant ces temps , il devait parler des réformes , et surtout , de
la chose la plus importante , de la vie extraterrestre . Dès les
premières semaines , il l'avait convoqué dans son bureau , et il
lui avait présenté les Toclafanes , des petites sphères de métal
qui ne demandaient qu'un refuge et l'amitié des terriens . Et cette
nouvelle , l'avait fait grimpé dans les sondages . Et bien sur ,
lors d'une conférence de presse , lui avait presque donné tout le
mérite . Et c'est comme ça , qu'elle était devenu la coqueluche
des Anglais . Et elle n'utilisait même pas ses pouvoirs . Les gens
étaient comme hypnotisés par ce que disait Saxon . Alors quand il
avait prononcé son nom a la presse , elle avait été harcelé par
eux . Surtout depuis qu'il l'avait nommé porte parole du
gouvernement .
Réajustant
sa veste , elle prit une grande inspiration . Même si elle
commençait à être habitué , elle était toujours stressée par
les interventions médiatiques . Aujourd'hui , elle devait annoncée
un grande nouvelle , et Saxon devait prendre le relais . Mais elle
devait ouvrir le bal . Et le stress recommença alors à monter .
Elle ferma les yeux , soufflant doucement . Elle sentit alors une
main se posait sur son épaule . Et c'était comme si on venait de
lui injecter un tranquillisant . Son stress s'envola .Elle n'avait
pas besoin d'ouvrir les yeux , elle savait parfaitement a qui
appartenait cette main . Mais elle ne comprenait pas pourquoi il lui
faisait depuis quelques temps cet effet là . Il arrivait a l'apaiser
d'un regard ou d'un toucher . « Je te l'ai déjà dit ma vieille
... t'es amoureuse ..; » « C'est ça ... et les poules peuvent
voler ? » « Oui , sur une planète ou la gravité est faible »
« Et moi je te répète que je ne suis pas amoureuse , je ne peux
pas de toute façon .. et j'ai pas envie que ça fasse comme avec lui
.. tu t'en rappelles hein » « Tu ne vis pas dans un conte de fée
... » « moi j'aimerais bien tu vois , j'en ai marre de n'être
que la deuxième roue du carrosse ? , bon arrêtons de parler de ça
, il faut que je me concentre un peu » « si tu ouvres les yeux
tu ne pourrais pas .. » « bon je fais ce que je veux encore ...
non mais c'est quoi ça ... »
N'écoutant
bien sur pas sa conscience , elle se retrouva alors avec des iris
orangés qui la regardait . Elle ne pouvait se détacher de se regard
, elle ne contrôlait même plus son esprit , qui venait s'échapper
, essayent d'entrer en contact avec celui dont les mains venaient
maintenant de changer de position pour se trouver sur ses deux
épaules . Mais bien sur , son esprit se butta à un mur . Et
Améliane se maudit alors quand celui ci revint , a la vue du grand
sourire que lui faisait le propriétaire de ces mains . Elle ne
savait pas pourquoi il se barricadait , mais elle avait décidé de
le découvrir . Elle n'aimait pas qu'on lui résiste , surtout niveau
esprit , alors que pour une fois qu'on lui opposait une résistance ,
elle allait tout mettre en œuvre pour le découvrir . Mais
instinctivement elle sentait que ce qu'elle allait voir , n'était
pas anodin , et qu'elle en serait bouleversait . Chassant cette
pensée , elle baissa la tête , rentrant dans une contemplation de
ses escarpins rouges .
-
Ne vous inquiétez pas ma chère , tout vas bien se passer , vous
n'avez aucune raison de vous en faire ... Vous êtes une
professionnelle ...
-
Merci c'est gentil de me réconforter , mais je suis une angoissée
de nature comme vous l'avez si bien remarquée .. et puis ce n'est
pas rien ce qu'il va se passer ...
-
Oui .. le début d'une nouvelle ère ...
Et
elle regarda Saxon allant s’asseoir a son bureau . Dans deux
minutes , elle allait entrer en scène . Le caméraman lui lança un
clin d'œil , tout en lui faisait signe de se tenir prête . «
Je crois que tu as une touche ... »
« Chut c'est pas le moment .. » «
C'est bon , comme te la dit ton cher patron .. détends toi un peu ou
c'est moi qui vais le faire .. »
« OK » . Comment était elle arrivée a ce que sa conscience la
domine ? Elle ne le savait pas , mais un jour , elle l'a contrôlerait
. Pour l'instant , elle se tenait prête devant la caméra , qui
allait la retransmettre dans tous les foyers anglais . Et le top
était lancé .
-
Mesdames
, Mesdemoiselles et Monsieur bonjour . Je vous remercie de votre
écoute , car elle est importante a nos yeux . Le gouvernement vous
annonce officiellement qu'un rencontre avec une autre forme de vie
va être établi par le premier ministre Mr Saxon , le vendredi 13
octobre a 17h03 min . Celui ci , va vous en parlez beaucoup mieux
que moi .
Un
grand sourire, un léger basculement de la tête sur le côté et il
s'élança alors dans son discours. Il expliqua alors, en modulant
ses phrases comment aller se passer cette es.fameuse rencontre. Il ne
se lassait pas de voir les gens pendus à ses lèvres. «
Quand je te dit que tu commences à les aimes ces petits humains »
« Ne confonds pas domination et amour .. » « A
y a une différence ? » « Ferme là et laisse
moi bosser … va demander la différence à ta copine l'âme ».
Le silence enfin revenu dans sa tête, il fit alors apparaître un
des toclafanes qui exprima alors le souhait d'être gentil,
d'apporter l'amour, la paix et la technologie. « On peut pas
faire plus niais ». Détournant son regard de la petite
sphère, il scruta alors la salle. Il sentait la crainte des humains
fasse à cette vie extraterrestre, mais quand il regarda la jeune
télépathe, il aperçut qu'elle avait un petit sourire et qu'elle
semblait en grande discussion intérieure tout comme lui. « Tu
penses qu'elle aussi à peur ? » « Oh je ne crois
pas, si tu veux mon avis, je penses qu'elle se moque des gens qui
sont dans cette pièce » « C'est vrai qu'il y a de
quoi après tout … » « Elle a du scruter leurs
esprits et elle doit bien se marrer ». Il croisa alors le
regard rieur de cette dernière et il ne put s'empêcher de lui faire
un grand sourire. Il dut se détourner de la rousse car des
applaudissements étaient entrain de retentir dans la pièce et le
toclafane venait de disparaître. Se levant, il termina son discours
en essayant de rester concentrer sur ce qu'il était entrain de dire.
Les tambours étaient entrain de revenir au fur et à mesure que les
journalistes commençaient à lui poser des questions. Il avait été
élu grâce à eux, il fallait que cette mascarade continu encore un
petit peu. Ravalant sa douleur, il prit sa voix la plus enjôleuse
qui cloua le bec à la première journaliste , puis deuxième et
ainsi de suite. Or un récalcitrant lui posa une question plus
embarrassante que les autres. « Ne le tue pas de suite où
ta couverture sera grillé » « Je ne suis pas
stupide » « Oh je n'en dirais pas tant.. »
« Arrête de te plaindre et fais moi cesser ces tambours .. »
« Tu sais que je ne peux pas.. je suis désolé ». Le
silence c'était maintenant abattu sur la pièce et il devait essayer
de trouver une solution non violente à cette issue. Alors qu'il
allait se hasarder à répondre, il sentit une vague d'angoisse le
submerger comme les autres apparemment. Tournant la tête, il
constata qu' Amélianne c'était rapprochée de lui mais qu'elle
n'avait pas l'air tout à fait a l'aise. « C'est mignon,
elle angoisse pour toi ». N'écoutant pas sa conscience, il
se déplaça doucement, pour enlever la distance entre eux. Il sentit
l'aura de la jeune femme, douce,chaude, réconfortante lui donnant
la solution à la question épineuse.
-
Comment
pourrais je savoir s'ils ne nous veulent pas du mal ? Je le
sais parce qu'ils m'auraient déjà tués vous ne croyez pas ?
Et puis si vous êtes sceptique, demandé à Mlle Williams. Elle a
assisté à leurs présences. Et croyez moi, avec le caractère de
feu de notre porte parole, que vous devez tous connaître, ils
l'auraient déjà éliminés s'ils étaient vraiment méchant. Je
penses que les questions sont terminées.
Alors
là, elle n'en revenait pas. Comment osez t'il se sortir de cette
question en l'impliquant elle. Il n'aurait pas pu simplement dire la
première phrase ? « Il a pas tord tu sais .. ».
Elle ne prit même pas la peine de lui répondre, voulant régler ça
au plus vite. C'est vrai qu'elle s'était inquiétée quand les
longues minutes de silences avaient prit de l'ampleur. Après tout,
elle lui avait dit qu'elle l'aiderait dans n'importe qu'elle
situation. Et puis, elle avait observé les personnes présentes,
tous
tapaient exactement le même rythme que sa conscience lui avait fait
pour lui représenté ce qui essayait de pénétrer ses barrières
mentales. Et puis Saxon l'avait fait, lui aussi. Enfin ce n'était
pas la première fois, elle avait toujours pensé que c'était un tic
nerveux du fait qu'il ne montrait jamais son stress ou son angoisse.
Or tout le monde tapaient ce rythme sur n'importe quelle surface sauf
elle. De ne pas savoir ce que c'était la rendait extrêmement
anxieuse, ne contrôlant plus sa fluctuation, rendant ainsi toute la
pièce nerveuse. Alors elle s'était rapprochée de lui, son parfum
qu'elle sentait de loin l'appelait étrangement. «
Tu es amoureuse je te dis » « Mais
tu va l'a boucler oui .. », sa conscience se moquant d'elle à
chaque fois qu'elle avait se comportement. Mais elle ne s'attendait
certainement pas à ce que la question se retourne contre elle.
Surtout que maintenant qu'elle cherchait Saxon des yeux, elle ne
trouvait qu'une nuée de journalistes près à la bombarder de
question. Elle n'aimait pas faire ça, mais comme elle pensait que
c'était urgent de régler ce petit problème, elle se concentra pour
essayer de toucher tous les esprits et leurs dire qu'ils avaient
autre chose à faire. « Ta
fierté et ton orgueils te feront mourir ».
Épuisée, elle traversa les individus, sortant ainsi de la salle de
conférence, se retrouvant dans le couloir. Seule. « Mais il
est sortit juste trois minutes avant moi ... » « Il
a du se téléporter, ta usais de ta télépathie pour rien ».
Soufflant, elle n'allait pas le laisser filer comme ça. Se mettant à
courir, elle parcouru le couloir assez rapidement, se retrouvant à
un croisement. Son instinct lui disant à gauche et elle eut raison.
Il était entrain de marcher, seul. « Ça
ne marchera pas et puis c'est ton patron... ».
Ne voulant que sa conscience est raison, elle essaya quand même. A
pas de loup, elle s'approcha doucement, longeant le mur du couloir.
Elle savait que c'était son patron, mais elle savait aussi qu'ils
avaient une relation particulière, qui n'avait rien avoir avec celle
d'un patron employée. Elle pouvait se permettre de faire des choses,
ou de dires des paroles que les autres ne pouvaient pas. Alors
qu'elle allait arriver à son niveau, pour lui faire une frousse, sa
vengeance en quelque sorte, il se retourna, la trouvant prête à lui
bondir dessus. « Je
t'avais prévenu, maintenant tu assumes ». Se
redressant immédiatement, elle passa la main sur sa queue de cheval
essayant de rester digne. Or Saxon trouva la situation fort comique
car il esquissa un petit sourire tout en se retenant de rire.
-
Ce
n'est pas drôle …
-
Oh
si, tu n'es pas discrète, je n'y peux rien ..
-
Je
.. mai c'est pas vrai .. j'allais réussir mais vous vous êtes
retournés avant .. ce n'est pas non plus de ma faute …
-
Alors
si ce n'est de la faute d'aucuns de nous deux, ça va être
difficile de trouver un coupable. Mais tu ne m'as pas suivis jusque
ici pour cela ?
-
Effectivement
… voilà, je n'ai pas trop apprécié la façon d'on vous avez
retournés votre dernière question …
-
Je
t'ai vexé ?
-
Oui
.. enfin non .. bref .. vous n'aviez pas à me mettre dans la
réponse …
Là,
il ne put retenir le rire qui était entrain de se déployer dans sa
gorge. Déjà quand il avait senti qu'elle était derrière lui, il
s'était bien douté qu'elle voulait lui faire peur, mais étant plus
rapide, il l'avait contré et l'a voir dans une position comme celle
là était déjà risible. Mais là bouille qu'elle affichait en ce
moment l'était encore plus. « Alors
pourquoi tu veux la prendre dans tes bras ? »
« Parce qu'elle ressemble à un chaton à qui on aurait fait
une mauvaise blague et qui n'attends que des caresses pou se faire
pardonner ? »
« Bon c'est vrai que tu as raison ».
Son sourire s'élargit, ce n'était pas tous les jours que sa
conscience lui donnait raison. Elle avait plutôt tendance à le
casse ou le contredire juste pour le plaisir. Cependant la situation
était flagrante. Améliane avait les bras croisés, une petite moue
sur le visage. Elle était l’exemple même de ce caractère
flamboyant. Il n'avait dit que la stricte vérité, mais c'est ce qui
fait souvent mal. Il s'approcha doucement d'elle, répétant le geste
qu'il avait fait plutôt dans la journée, et l'effet fut immédiat.
Il sentit sous ses mains la jeune femme capituler. Passant sa main
sur ce visage charmant, il se délecta de cette chaleur qui lui
traversa le bras. « Je crois même qu'elle va se mettre à
ronronner ».
-
Tu
sais, je n'ai dit que la vérité …
« Ne
t’habitues pas trop à ça ».
Elle était contrariée, car d'un côté même si elle adorait cette
sensation de bien être dès qu'il l'a touché, elle détestait
l'idée qu'il ait du pouvoir sur elle. « Il
est mieux qu'un anxiolytique ».
C''était comme le fait qu'en public le vous était de rigueur alors
qu'en privée ou quand personnes n'étaient dans les parages, le tu
passait mieux. Enfin pour lui, car elle essayait encore un peu
d'avoir une certaine distance, pour se protéger, ce qui ne marchait
pas au vu de la situation où elle se trouvait. Cependant, quand elle
entendu cette petite phrase, elle se détacha immédiatement de lui
avec des gros yeux ronds. «
Tu croyais vraiment qu'il allait te dire : Oh je suis désolée
votre altesse .. »
« hé bien … peut être » «
Tu as un caractère imprévisible et fort … il faudrait que tu
t'acceptes quand on te le dit ».
Elle le savait, mais elle avait encore l'amertume de ses années
passés dans cette université, ou le fait d'avoir un caractère
assez fort et changeant ne lui avait amenée que des ennuis. Elle
n'eut pas le temps de se retourner pour lui montrer qu'elle était en
colère qu'il l'attira vers lui vu qu'il lui avait subtilement
attrapé le poignet. « Essaye
d'être légère au moins ».
S'il n'avait pas mit une jambe en arrière pour retenir le poids de
leurs deux corps, ils auraient sans doute finis au sol. Améliane
était entrain de s’enivrer de son odeur et elle se retenait de
mettre sa tête dans son cou. Quand elle releva la tête et qu'elle
regarda les yeux orangés de Saxon, un frisson léger lui parcourra
la colonne vertébrale. « Houston à Amy .. Houston à Amy nous
avons un problème ». La jeune femme ne prit même pas la peine
de répondre, elle était bien trop occupé à savourer chaque
seconde passé dans les bras de son prince charmant. Ce qui l'a fit
sortir de sa rêverie contemplative ce fut le souffle chaud et la
voix rauque de Saxon qui lui murmura à l'oreille : - J'aurais
tant voulu danser avec toi, mais malheureusement il n'y a pas de
musique et ce n'est pas le bon endroit, imagine que quelqu'un arrive
… Un seau d'eau froide aurait eu sans doute moins d’efficacité.
Elle s'éloigna alors de lui, prenant en compte cette fois la
distance pour plus qu'il ne puisse avoir une quelconque prise. Il
avait raison, si on avait vu cette scène, les rumeurs auraient
fusées à une vitesse folle, sa femme aurait été malheureuse même
si ça elle s'en fichait, mais l'opinion aurait été très négative
et à moins de deux jours de a rencontre avec les Toclafanes, ce
n'était pas possible. Pensant à ça, les larmes commencèrent à
lui monter aux yeux. « Calme toi, ça ne veut pas dire qu'il te
repousse ». Essayant de faire ce que sa conscience lui disait,
elle ravala sa salive et d'une voix qu'elle voulut claire lui annonça
avant de disparaître du couloir :
-
Tu
.. enfin vous avez peut être raison. J'ai un caractère trop
impulsif … je suis désolée...
« Tu
vois, je t'avais dit que ça serait une mauvaise idée de faire ça ».
Dès que la jeune femme avait coupé le contact, les tambours étaient
revenus, beaucoup plus puissant qu'avant. Il n'avait même pas eu
besoin de la regarder dans les yeux pour savoir combien elle
souffrait, elle aussi. La vague de tristesse qu'elle avait pu
contenir dans ses yeux, était arrivé psychiquement jusqu'à lui, ne
faisait qu'aggraver les choses. Il hocha la tête à ce qu'elle
disait et il n'eut même pas le temps de s’excuser qu'elle était
déjà partie. « Toi, dire pardon .. mais tu as de la
fièvre ? » « Je serais répétitif si je te dis
ferme ta gueule. ? » « Oui parce que tu dois me le
dire toutes les heures je penses .. » « Tu n'as qu'a
obéir » « Change pas de sujet … tu allais t’excuser
… l'âme à donc raison ... ». Le Maître ne préféra même
pas rentrer dans la conversation car il savait très bien comment
cela aller se terminer, et déjà que ces fichus bruits étaient
revenus, il ne voulait pas en rajouter. C'est vrai qu'il ne
s'excusait pas, après tout, il n'en avait pas besoin, or là, la
détresse de la jeune femme lui avait fait mal, et même s'il ne l'a
comprenait pas entièrement, il savait que c'était de sa faute et ça
le rendait mal. La colère qu'il avait depuis toutes ses années au
fond de lui, s'animait. Il avait besoin de tuer, de torturer, de
faire du mal. Malheureusement, ce fut Lucy, sa femme qui était
présente dans leur appartement. Et rien qu'en l'a regardant, un
dégoût de haine lui donna envie de vomir. Il l'entendait parler de
sa voix nasillarde. Tout ce qu'elle disait était creux, faux et
plat, tout comme sa personnalité. S'asseyant dans le canapé, il
ferma les yeux, essayant de chasser les tambours. Mais ils étaient
coriaces et il sentait que plus les aigus de la blonde résonnaient à
ses oreilles et plus les tambours étaient forts. « C'est
sur que ce n'est pas l'humaine qui va t'apaiser, c'est sur que la
rousse à un tempérament de feu mais au moins, elle y arrive. »
Il ne voulait pas s'avouer que sa conscience avait raison. Deux fois
dans la même heure c'était trop. Il avait remarqué effectivement
que la jeune télépathe arrivait à faire cesser les tambours dans
son esprit. Quand elle se trouvait dans les parages, qu'elle était
heureuse et que rien ne venait la troubler, son calme se répercutait
sur lui et chassait au loin les sons infâmes qui ravageaient son
esprit. Depuis qu'elle était arrivée dans sa vie, celle ci
commençait à changer. Des sentiments qu'il avait connu autrefois
étaient entrain de revenir comme l'apaisement, la joie, l'amusement
mais sans tuer personne. Et puis cette mélodie autre que les
tambours qui s'enclenchait quand il pensait à elle où quand il l'a
regardait. Ce n'était pas systématique mais tellement agréable. Il
en avait besoin en ce moment mais au lieu de ça il avait les
jacassements incessant de l'humaine. Se relevant de là ou il était,
il partit en direction de la cuisine se servir un verre de scotch. Au
moins, les humains n'étaient pas mauvais en tout. Il aimait
l'amertume et la rudesse de l'alcool qui lui brûlait la gorge à
chaque passage. Alors qu'il allait se resservir un second verre, il
entendu dans cette voix, le nom de sa chère collaboratrice. « Tiens,
je crois que ça va devenir intéressant ... ».
Ce retournant, il faisait face à Lucy, lui ordonnant de répéter sa
phrase. Il n'avait entendu juste le nom de Williams et peut être il
se faisait des idées. « Je crois qu'elle essaye d'arrondir les
angles ». Effectivement, il se repassa alors la phrase en
boucle dans sa tête tout en faisant tourner les glaçons :
-Harry, pourquoi es tu aussi proche de cette femme, Williams... je
sens qu'elle n'est pas bonne pour nous …
« Ne t'inquiète pas, je ne prendrais pas sa défense ».
Un sourire sadique naquit alors sur les lèvres du Maître. Comment
osez t'elle parler ainsi de la jeune femme. Elle ne l'a connaissait
pas, elle ne savait pas l'effet bénéfique qu'elle avait sur lui.
Elle avait juste peur. Peur pour elle, qu'on l'a détrône de sa
place quand il serait Maître de l'univers. Or cela était déjà au
programme. Il n'allait pas la garder tout le temps avec lui. Elle
était tellement inutile et elle pensait maintenant à prendre sa
place .. Elle allait le regretter. « Quand
même, tu pousses un peu fort, je penses qu'elle a juste peur de la
concurrence. Après tout, elle a des bonnes raisons quand même »
Il n'écoutait même pas ce que sa conscience lui disait, ni les
paroles de cette femme qui commençait à essayer de s'excuser tout
en parlant de la jeune femme. La colère qu'il avait eu en quittant
la jeune femme, cette haine sourde envers les humains revenait à lui
comme un boomrang. Ils les haïssaient tous, et il n'acceptait pas
qu'on puisse dire le moindre mal de la personne dont il avait le plus
d'estime. Obnubilé par les tambours dans sa tête, il attrapa la
bouteille d'alcool dans son dos et s'avança dangereusement vers la
jeune femme qui s'était mise à trembler tout en le suppliant. Il
aimait ça, la terreur dans sa voix, les sanglots de larmes qui
commençaient à se déverser de ses yeux. Pardon. Le mot de trop. Le
coup partit tout seul et la bouteille s’abattit violemment sur la
tête de la jeune femme qui s'écroula sous le choc. Regardant
attentivement là où la bouteille était tombée, il soupira comme
un petit enfant. Il ne lui avait même pas ouvert le crâne. Quel
dommage. « Elle
respire encore et je suis sur qu'elle va se relever bientôt »
« C'est vrai qu'ils sont coriaces ces humains ».
Effectivement, à tâtons, elle commença doucement à se relever. Du
sang coulait légèrement de son nez. « Je
penses que tu vas pouvoir t'amuser un peu ».
Un rire sadique éclata dans la pièce. Il en avait besoin, de se
défouler, de lui montrer sa souffrance en lui faisant mal. Le jeu ne
faisait que commencer.
…..........................................................................................................................
Regardant
la lune à travers sa fenêtre, elle essaya alors d'imaginer l'heure.
Au hasard elle pensa alors que ce devait être pas loin de minuit.
Quand elle tourna la tête vers son réveil, celui ci affichait 2h30
du matin. « Tu
n'as jamais été en phase avec le temps ».
Soupirant à la remarque de sa conscience, Ameliane se poussa du bord
de sa fenêtre et se jeta sur son lit, admirant le plafond. Le
sommeil ne voulait pas venir et les pensées qu'elle avait, n’arrêté
par de tourner en rond, rajoutant en plus sa conscience qui
commentait tout, elle pensa qu'elle allait encore passer une nuit
excellente . Cela faisait deux nuits qu'elle n'arrivait pas à
trouver le sommeil, se donnant des excuses. « Demain c'est le
grand jour, c'est pour ça, je stresser » « C'est
ça et moi je suis une cocotte en chocolat » »Ça
serait tellement mieux »
« Mais tu serais conne » « C'est
pas comme si je l'étais déjà » « Arrête de dire ça,
tu ne l'es pas, tu es juste .. hum … rêveuse, enfantine .ect.. »
« …. » Parfois, elle se demandait comment les humains
faisaient pour ne pas être conscient que leurs esprits, leurs âmes
étaient des entités à part. Au moins, ils avaient la paix pensa
telle, signifiant ainsi à la sienne qu'elle voulait du silence.
« Non
car si je ne te parles pas du va être triste. Au moins j'essaye de
te faire rire ».
« S'il te plaît, j'ai vraiment envie d'être dans le silence.
Tu n'as qu'a aller embêter l'âme. Après tout, c'est de sa faute si
je suis comme ça. » Terminant ainsi la conversation, la jeune
femme se leva de son lit, attrapa sa cape noire et sortit de son
appartement sans un bruit. Elle marcha rapidement à travers les
corridors essayant de ravaler ses larmes. L'odeur de sa cape lui
rappelait tellement de souvenirs avec le Docteur qu'elle ne savait
pas pourquoi elle l'avait ressortir de son placard or ce n'était pas
cette pensée qui lui faisait mal. C'était celle qui n’arrêtait
pas de repasser en boucle dans son esprit alors que même sa
conscience lui disait d’arrêter. Après l'incident comme elle
disait, elle ne l'avait pas revu. Et aujourd'hui, elle l'avait senti
tellement distant envers elle que ça lui faisait encore plus mal.
« Tu
te fais vraiment des idées.. je t'ai dit que ce n'était pas à
cause de toi alors arrète de te dire ça ... »
« Et pourquoi alors il ne m'a pas parlé, pourquoi il ne m'a
pas adressé un sourire ? Une oeillade ? Rien … c'est
comme si je n'existais plus ». Alors qu'elle arrivait dans la
cour , elle trébucha alors sur un pavé, s'étalant de tout son
corps sur le rebords de la fontaine, arrivant à se couvrir le
visage. Elle entendit sa cheville se tordre et elle se retint de
crier. Par contre, ses larmes coulèrent à flots, laissant passer la
tristesse qu'elle retenait en elle. On n'entendait plus que ses
larmes dans le silence de la nuit. « Pourquoi .. pourquoi se
genre de chose n'arrive qu'a moi ? » «
Mais non, ne t'inquiète pas, je suis sur que tout va s'arranger »
« Bien sur que non, ça va faire comme l'autre avec sa Rose
adorée » « Voyons,
ce n'est pas le même cas de figure, et puis je suis sur que toi
aussi tu seras heureuse ».
Même les paroles réconfortantes de sa plus vieille amie ne l'aidait
pas. Elle en avait marre que le sort s'acharne sur elle. Et comme si
, ce du dit sort ne l'avait pas écouté, elle sentit une main se
poser sur son épaule, tirant doucement sur sa capuche pour essayer
de voir qui pouvait être cette personne aussi malheureuse que les
pierres. Roulant sur le côté, elle eut un hoquet de surprise quand
elle vu qui était cette personne. Essuyant ses larmes pour effacer
les preuves, elle se releva trop vite pour a cheville endoloris qui
ne supporta pas son poids. Alors qu'elle pensait toucher le sol, deux
bras l'a rattrapèrent, l'enserrant alors d'une force dont elle ne
l'avait pas imaginé.
-
C'est
moi qui suis désolé.
Comment
c'était il retrouvé dans cette situation ? Apparemment il
n'était pas le seul à ne pas dormir, réfléchissant à ces deux
derniers jours. Il n'avait pas honte de ce qu'il avait fait à Lucy,
bien au contraire, il avait honte en revanche pour son comportement
envers la jeune rousse. Que dirait elle si elle apprenait ça ?
Il en était même venu avoir des remords. Lui, le Maître. Il avait
fait soigner la blonde par les toclafanes pour se convaincre que la
jeune femme n'y verrait que du feu. Puis il avait réfléchit, après
tout, s'il devait la choisir comme âme, elle devrait accepter ce
qu'il faisait, parce que ça ce n'était rien avec ce qu'il avait
prévu. Tout un débat avait eu lieu avec sa conscience . Le match
avait été très serré mais sa conscience avait gagné. Et pour lui
prouvait qu'elle avait tord, il avait délibérément ignoré la
télépathe toute la journée or ce fut une grave erreur. Il avait
été mal, sentant l'incompréhension de cette dernière et les
tambours, toujours plus forts le rendant encore plus fou. Il n'avait
pas pu résister à ses pulsions pour calmer sa douleur et il avait
tuer trois hommes. Le plaisir qu'il avait eu à les voir souffrir
c'était bien vite envolé et tout était redevenu comme avant. Quand
il était seul, au fin fond de l'univers, dans le noir, dans la
solitude, sans sa lumière. Il avait comprit qu'il ne pourrait plus
s'en passer. Que c'était elle qui cherchait depuis des siècles. Et
quand la vague de tristesse avait submergé le palais, il n'avait pu
rester dans son appartement, cloîtré. Il était sorti, pensant
qu'elle serait dans le sien, alors quand il entendit les sanglots
étouffés, il s'était dépêché d'être à ses cotés. Or en plus,
elle avait l'air d'avoir un problème à la jambe. « Bien
Sherlock, on va peut être arriver à faire quelque chose de vous
deux ».
Soutenant la jeune femme, il passa alors sa main dans ses cheveux,
répétant cette phrase qu'il n'avait jamais dit à personne.
Cependant, l'effet apaisant qu'il avait normalement sur elle ne
marchait pas et elle essayait de se dégager de son emprise. Son
regard trahissait ses émotions et il s'en voulait de l'avoir faite
souffrir. « Je
suis sur que tu n'es pas entièrement responsable. »
-
Laisse
moi, je n'ai pas envie que tu vois ça …
-
Je
t'ai dit, je suis désolé pour ça .. je ne pensais pas que nous
serions aussi atteins.
-
Je
m'en fous, tu ne pensais pas … je … tu n'avais pas qu'a faire ça
…
Elle
devait se reprendre. Soufflant tout l'air de ses poumons, elle essaya
d'en prendre une grande goulée. Comme sa conscience lui avait dit,
il venait de s'excuser et après tout il n'avait rien fait de plus
qu'un petit câlin de rien du tout alors elle ne devait pas se mettre
en colère comme ça. Elle avait raison, encore une fois. Essayant de
se tenir droite, elle lui fit signe de tête qu'elle voulait marcher,
sortir de cet endroit. Elle n'avait pas envie que des oreilles
indiscrètes traînent. Elle allait lui expliquer pourquoi elle avait
mal et pourquoi elle avait peur. « T'as
qu'a lui dire aussi que t'es pas humaine .. »
Et pourquoi pas pensa t'elle. Après tout, demain il allait
rencontrer une vie extraterrestre, il ne devrait pas être surpris et
puis, elle avait tellement l'impression que quelque chose n'était
pas normal chez lui. Et cette impression de déjà vu l'embarrassait
aussi. Mais là n'était pas la question.. Elle savait ou elle avait
envie d'aller. Dans la petite forêt derrière le palais. Il n'y
aurait personne. Ils marchèrent en silence pendant un petit moment
et alors qu'ils allaient entrer dans le sous bois, ce fut à son tour
de lui demander pardon.
« Va falloir arrêter de dire ce mot franchement parce qu'a ce
rythme vous n'aurez pas une vraie discussion ».
-
Je
n'aurais pas du m'emporter pour si peu. Mais c'est juste que … ça
me rappelle une situation que j'ai vécu il n'y a pas très
longtemps et je n'aimerais pas qu'elle se reproduise.
-
Les
sous bois sont une excellent idée, et puis si après nous avons une
petite faim, on pourra arriver en ville.
-
On
ne sait jamais qui peut nous entendre dans le palais. Peut être que
tu te fous de ce que je vais te dire, mais au moins tu auras une
explication.
-
Tu
es la première personne qui reçoit mes excuses … alors crois tu
vraiment que je me ficherais de tes paroles ?
-
J'ai
connu un homme, il y a 5 ans de ça. Il m'a sauvé d'une mort
certaine et j'en ai fait de même quand son tour est venu. Il m'a
proposé de voyager avec lui et j'ai accepté. Jusqu’à lui y a
trois mois de ça. Nous nous sommes séparés parce que nous
aspirions pas à la même chose et surtout nous n'étions pas sur la
même longueur d'ondes. Pendant trois ans, j'ai espéré que ce que
je ressentais pour lui soit réciproque. Les précautions qu'il
prenait envers moi ne pouvait être que ça. Mais j'ai apprit qu'il
en aimait une autre, qui avait disparu des années plutôt. Il n'a
jamais cessé de la chercher et même quand je lui disais de passer
à autre chose il ne m'écoutait pas. Je me suis mentis à moi même
et j'ai essayé de me trompé en me racontant des histoires.
Résultat, j'ai été malheureuse et je le suis toujours. Toujours
parce que je fais pareil avec toi.
« Sois
pas jaloux, elle t'a dit qu'elle n'avait pas couché avec lui, et
puis ça te va bien de penser ça, mais je te rappels qu'il y a un
peu plus de trois mois ce que tu faisais avec l'autre. »
Pestant
contre lui même, il comprenait un peu la douleur de la jeune femme
mais la jalousie qui s'insinuait dans son esprit l’empêchait d'y
voir clair. Il ne voyait pas la comparaison avec cet étranger.
« Alors
tu es marié, tu lui fait de l’œil, tu la drague, tu lui fais
miroiter des choses .. alors que techniquement tu ne peux pas. Elle a
les code des humains. Si toi tu t'en fous de l'autre, que tu veux la
tuer dès que tout ça sera finis, elle ne le sait pas et pense que
ton couple est harmonieux et qu'elle le briserait. »
C'est vrai qu'il n'avait pas pensé à tout ça. Enfin si, mais il
n'avait pas pensé que ça serait un frein. A quoi ? Son
épanouissement personnel peut être ? Pour lui, l'amour ne se
trouvait que dans les contes qu'on lui racontait enfant. Le processus
n'était qu'une légende qu'il ne réaliserait jamais. Il n'aimait
pas ça parce qu'en réalité il avait peur. Depuis la guerre du
temps, il s'était juré qu'il n'aimerait plus personne. Il
n'arrivait pas à ce souvenir mais il savait que c'était lié à
cette foutu guerre. Elle avait fait tant de ravage, de morts, de
solitudes qu'il avait décidé qu'il n'allait plus être faible.
Parce aimer c'est avoir un point faible. « C'est
aussi une force crétin ».
Ne lui répondant pas, c'est vrai que son jugement était entrain de
changer depuis l'arrivée de la jeune femme. Son âme était entrain
de reprendre le dessus alors qu'il avait tant espérer la faire taire
à jamais et c'était à cause d'elle qu'il allait de nouveau
connaître ce sentiment. Il le savait, il avait tout analyser mais
bizarrement même s'il avait peur, ça ne le dérangeait plus car il
avait ressentit les joies d'être avec elle. Juste être avec et il
avait aimé ça. Alors il se sentait prêt pour le reste et peut être
que les tambours allaient s’arrêter.
Il
n'y avait que pou lumière les étoiles qui éclairaient leur chemin
qui se faisait dans le silence. Elle avait senti qu'il devait digérer
ce qu'elle lui disait. « S'il reste c'est que tout n'es pas
perdu ». Il était resté et l'espoir que son âme lui envoyait
lui redonnait un peu du baume au cœur. Sa présence la rendait déjà
heureuse, comme si, depuis toutes ses années, c'était lui qu'elle
recherchait. C'était tellement différent de la sensation qu'elle
avait avec le Docteur, que les pensées positives de sa conscience
arriva jusqu'à elle, lui faisant espérer. Regardant le ciel, elle
se demanda d’ailleurs s'il avait réussi sa quête de son âme
sœur. Sa main rencontra celle de Saxon et toutes les pensées
négatives qu'elle avait eu envers son ancien compagnon de voyage
s'envolèrent aussitôt.
« C'est pas trop tôt... comme quoi .. il te fallait pas grand
chose … soulager un peu ton esprit ... ».
C'est vrai qu'elle n'en avait parlé à personne, même pas Maurine
qui pourtant lui avait raconté certain passages difficiles de sa
vie. « Je
crois qu'il veut te dire quelque chose ».
Quand elle redescendit sa tête des étoiles, elle regarda alors
Harold avec un léger sourire. Et comme la veille, il l'attrapa par
la taille, mais cette fois pour sceller ses lèvres sur les siennes.
C'était doux comme une caresse et quand elle croisa son regard, elle
pouvait y lire toute la tristesse qu'il lui cachait depuis longtemps.
« C'est
qu'il embrasse bien en plus ».
Rompant le baiser, et avec un sourire sincère, il lui avoua:- je
veux juste être heureux. Et alors, elle aussi elle voulait être
heureuse. « Idiote,
ce n'est pas ça qu'il a voulu dire je suppose » « Si
t'es si maligne, tu me décrypte ? » . Le silence se fit
dans sa tête et elle ne put s'empêcher de sourire intérieurement.
Reprenant la marche et la main de l'homme avec qui elle se trouva,
elle lui énonça qu'elle aussi voulait être heureuse. Ne sachant
pas pourquoi, elle se mit alors à courir, ne se souciant pas de la
douleur de son pied, entrain son partenaire avec elle. Rompant le
contact avec lui, elle entendit juste le mot course dans la phrase
qu'il venait de dire. Très bien, elle allait lui montrer que même
avec une cheville foulée elle courait vite. Sauf que la pratique
était beaucoup plus dur que la théorie et elle se fit dépasser
rapidement. Elle n'allait pas le laisser gagner. Poussant plus fort,
elle regagna du terrain, se félicitant d'être aussi agile dans la
nuit qui n'offrait pas beaucoup de visibilité. « Tu
n'aurais pas du penser à ça, tu nous portes la poisse à chaque
fois ». Effectivement
alors qu'elle allait gagner cette petite course nocturne, qui les
avait fait sortir de la forêt, son pied se prit dans une belle
racine qu'elle n'avait pas évité. Ce qui arriva arriva, elle
s'étala de tout son long dans le sol terreux. « Heureusement
qu'il n'y avait pas beaucoup de cailloux … tu te serais ouvert la
tête ».
Se retournant sur le dos, elle observa les étoiles et elle aperçu
le visage de Saxon au dessus du sien qui se retenait de rire. Elle
laissa alors le sien l'a gagner qui fut contagieux. Ils rigolèrent
pendant un moment jusqu'à ce que Saxon l'aide à se relever,
l'examinant discrètement pour voir si elle ne s'était rien fait. Et
au lieu qu'elle le fasse elle même, elle annonça alors avec un
grand sourire: - J'ai faim. « Espèce
de goinfre... tu viens de tomber et toi tout ce que tu dis c'est j'ai
faim ... »
C'est vrai que c'était un peu impromptu mais n'ayant rien avalé de
la journée, son estomac essayait lui aussi de faire sa loi et le
gargouillement qu'elle entendait lui prouvait qu'elle avait raison.
Reprenant le chemin mais cette fois en marchant, elle remarqua alors
que Saxon voulait lui dire quelque chose. D'un petit sourire elle
l’encouragea.
-
Je
ne te mens pas quand je te dis que je veux être heureux. Depuis
longtemps tout n'est que mensonge chez moi. Ma vie, mon mariage,
tout ce qui se rapproche à moi n'est qu'un mensonge. Sauf toi.
Enfin tu n'es pas un mensonge .. tu es juste pas au courant de tout.
« Bravo
mon vieux, on peut dire que tu sais parler aux femmes ».
Sous les rires de sa conscience, il regarda la jeune femme. Celle si
semblait perdue. Pourquoi il avait décidé de gâcher ce moment de
joie ? Ne supportait il pas cette sensation grisante de n'avoir
le contrôle sur rien ? D'être là juste pour une autre
personne que soit même ? Si bien sur, mais il voulait être
honnête avec elle. Comme il lui avait dit, sa vie entière n'était
qu'un mensonge et il voulait qu'elle sache. « Surtout
pour voir si elle peur de toi ou pas ».
Ce n'était même pas ça, il voulait juste lui dire la vérité.
« Tu sais qu'elle ne te l'a pas dit, la vérité ? »
«
Peut être parce qu'elle pense que ça me ferait fuir … Réfléchit
toi aussi. ». Prenant une grande inspiration, il attrapa la
main de la jeune femme, comme pour se rassurer lui même et il sauta
dans le grand bain.
-
Je
ne suis pas humain, je ne m’appelle pas Harold Saxon, je suis
mariée à Lucy que par intérêt et je ne m’intéresse pas au
sort de l' Angleterre.
-
Bien
.. nous avons déjà un point en commun. Je ne suis pas humaine non
plus. Je suis une télépathe .. Et toi ?
-
Un
seigneur du temps.
Retirant
sa main expressément, c'était comme si on venait de lui envoyer une
décharge électrique. Non, elle devait être maudite. « Tu
es abonnée on dirait ma chère. »
Elle le regardait avec un mélange de colère et de tristesse. Elle
avait raison depuis le début. Tout était entrain de recommencer
mais en pire. Elle ne savait même pas pourquoi elle était en colère
et pourquoi elle était triste. « Parce
qu'il savait qui tu étais depuis le début ? »
Il y avait de l'idée. Elle se sentait trahie qu'il ne lui ai pas dit
plutôt. « D'un
côté, je le comprends, regarde comment tu réagis maintenant.
Imagine ce que ça aurait été avant. » C'est
certain, elle ne l'aurait pas approcher et serait partit le plus loin
possible de lui.
-
Tu
es comme lui, je le savais... Tous les deux … vous êtes pareil …
Lui aussi m'a menti ..
-
Attends
.. de qui tu parles là ? Tu sais ce que c'est un seigneur du
temps ?
-
Bien
sur, l'homme avec qui j'ai voyagé, c'était soi disant le dernier
des ….
-
Le
Docteur …
-
Tu
le connais ?
C'était
à son tour de s'éloigner de la jeune femme et de se sentir trahi .
Le docteur, son meilleur ami, son pire ennemi. Il était toujours là,
à roder d'univers en univers. « Tu
voulais quand même pas qu'elle te le dises quand elle t'a raconté
ça. .. »
Il comprenait maintenant pourquoi elle avait eu ce mouvement de recul
mais il n'était pas comme lui. Il ne l'a laisserait pas tomber, il
ne lui ferait pas croire en des monts et des merveilles qu'il ne
pourrait jamais lui donner et surtout qu'il donnerait à une autre.
Certes il savait qu'il était dangereux, fou mégalomane et
psychotique mais il l'a protégerait, toujours même si elle
déciderait de partir. « Ne
fais pas ta dramatique ... »
-
Si
je le connais … trop bien … et crois moi … je peux te jurer
que je ne ferais jamais ce qu'il a fait. Nous sommes tellement
différent.. et tu es tellement importante .
-
Autre
chose à me dire ?
Peut
être qu'elle n'aurait pas du être aussi dur avec lui. Tout cela
n'était pas entièrement de sa faute.Elle attendait sa réponse ,
parce qu'elle sentait qu'il n'avait pas finit.
« Au moins il est honnête quand même ».
Il resta muet, réfléchissant sûrement à la meilleure des
réponses. Et d'un coup, sans prévenir, il mit fin à la distance de
sécurité, lui attrapa ses mains, les plaçant sur sa tête tout en
fermant les yeux. Il lui ouvrait son esprit. Fermant aussi ses yeux,
elle se concentra alors pour rentrer dans sa tête. Les barrières
qui s'y trouvaient normalement n'y étaient plus. A la place se
trouvait un grand espace vide. Elle entendit alors la conscience du
seigneur du temps. « Depuis
le temps que tu en mourrais d'envie... je te fais l'honneur de
visiter » « Merci ».
La conscience partit, elle explora alors les différentes portes qui
l'a conduisaient vers les différents souvenirs. Elle y vu des choses
terribles. Elle voyait tout ce qu'il avait fait depuis cette fameuse
guerre du temps. Les meurtres guidaient par sa soif de vengeance. A
chaque souvenir, elle sentait la solitude et la tristesse l'envahir.
Comment un homme pouvait il être aussi triste.
« C'est le lot des seigneurs du temps »
« Je .. je ne savais pas … c'est horrible ». Elle ne
porta aucun jugement sur ses actions passées. Elle voyait bien qu'il
souffrait et elle savait combien la douleur pouvait faire faire des
choses terribles. Passant de portes en portes, elle eut un sourire
quand elle vu sa rencontre. Quand elle vu surtout l'effet bénéfique
qu'elle avait sur lui.
« L'âme te remercie pour ce que tu fait et ce que tu vas
faire. »
« De rien » «
Tu sais ce que tu vas faire ? »
« Si j'ai bien comprit c'est le processus c'est ça ? Nous
serons liées à tous jamais ? » « Oui,
si vos âmes se reconnaissent » « Je
penses que c'est le cas ». Effectivement, elle sentait que son
âme s'agitait énormément, ouvrant ses barrières pour partir en
reconnaissance. Elle se sentait étrangement calme et heureuse. Elle
n'avait jamais ce sentiment quand elle entrait dans l'esprit de
quelqu'un aussi longtemps. Elle allait se retirer car en sachant
assez, elle remarqua deux minuscules portes. S'avançant doucement,
elle vu que sur chacune d'entre elles, un cadenas y était fixé.
Essayant de forcer, elle n'arriva pas à les ouvrir. « Elles
sont bloquer depuis la guerre du temps. »
« Comment les ouvrir ? »
« Je pensais que tu pourrais le faire .. »
Et
c'est sur cette phrase qu'elle sortit alors de l'esprit du Maître,
réintégrant son corps. Des vertiges l'a saisirent immédiatement et
encore une fois, le seigneur du temps l’empêcha de tomber. Que
devait elle penser de tout ça ? Elle n'en savait rien par
contre, elle savait qu'elle ne pouvait pas le laisser seul. Elle ne
voulait pas surtout. « Après
tout, j'ai envie de te dire c'est pas comme si tu n'avais jamais tué
auparavant »
« C'est différent »
« Et puis dominer la terre peut être une belle vengeance tu ne
crois pas ? »
Un grand sourire illumina son visage. Sa conscience avait
parfaitement raison. Même s'il elle n'éprouvait plus de haine
envers le docteur, le voir souffrir par l'intermédiaire des humains
était une bonne idée. Et puis, son âme avait accepter sa compagne,
elle serait obliger de faire le processus sous peu, pour le meilleur
et pour le pire. Pour accentuer sa décision, elle se jeta dans les
bras de celui qui était entrain de voir si elle allait bien.
-
Tu
ne serais jamais plus seul. Jamais tu m'entends. Nous serons
toujours là l'un pour l'autre, Maître.
Il
était éprouvé par ce qu'il venait de subir mais il était surtout
heureux. Malheureusement son esprit n'avait pu assister à la venue
de sa consœur mais sa conscience avait fait le relais, lui
transmettant tout ce qu'elle faisait et ce qu'elle lui disant. Il
savait qu'elle ne lui avait pas parler directement par l'esprit car
elle n'aurait pas pu voir ses souvenirs.
« Je t'avais dit qu'elle n'était pas non plus toute rose ».
C'est vrai qu'il était assez étonnée de sa réaction. Il pensait
qu'elle allait lui hurler dans la tête qu'il n'était qu'un monstre
sanguinaire et sans pité or ce fut le contraire qui se passa.
« Ha c'est beau l'amour, ça cautionne presque tout pour le
bien être de l'autre ».
Il se fichait bien de ça et la réponse que la jeune femme venait de
lui faire le réjouissait plus qu'autre chose. Il se jura
intérieurement que personne ne toucherais à un cheveu de celle
qu'il tenait entre ses bras. «
Tu as bien raison d'être protecteur ».
Caressant doucement sa belle, il lui embrassa le front. Il sentit
alors qu'elle s'accrochait à lui. « Je
crois qu'elle a du utiliser beaucoup d’énergie ».
La soulevant, une vague d'inquiétude le submergea quand il vu
qu'elle était entrain de tourner de l’œil. Il l'a secoua
légèrement, tout en l'appelant par son nom pour la faire réagir.
Elle ouvrit progressivement les yeux, lui esquissant même un petit
sourire pour le rassurer. L'aidant à se mettre sur pied, il savait
qu'il fallait qu'ils trouvent un endroit pour manger. Heureusement
qu'avec leur petite course, ils étaient arrivés à la sortie de la
forêt. Doucement, ils marchèrent en silence. Un sentiment de bien
être les accompagnant. Il était tellement soulagé de lui avoir
dit, tellement heureux qu'il aurait pu se passer n'importe quoi qu'il
s'en serait fiché. Cette sensation d'être sur un petit nuage était
grisante et surtout remonté à tellement loin. L'époque où il
était encore sur Gallifrey. « Dis
toi que tu vas devoir t'y habituer »
« Oh alors ça, je signe pour l'éternité »
« Pire qu'un drogué ma parole. »
. De toute façon, il était habitué aux addictions qu'il le mettait
dans un état second. Les meurtres, la domination et puis Améliane.
« Mon
dieu, je n'imagine même pas comment ça sera quand les trois seront
réunis ».
Lui, il imaginait très bien. Ça serait demain, sur le Valliant, à
la prise de pouvoir. Mais pour l'instant, il devait trouver à manger
pour lui redonner des forces. Arrivant à l'orée d'un quartier, il
regarda la jeune femme pour voir s'il pouvait la laisser seule.
L'aidant à s'assoir sur un banc, il lui indiqua fermant de rester là
ou elle se trouvait. « Tu
veux qu'elle aille où ? Elle a faim et en plus elle a une
cheville qui fait clochette ... ». Maudissant
le ton qu'il venait d'employer, il se dépêcha alors de descendre la
rue en pente. Heureusement, il remarqua qu'une petite épicerie était
encore ouverte malgré l'heure tardive. « Tu sais, ça fait
louche que le 1e ministre passe dans une épicerie aussi tard dans la
nuit ». Un grand sourire s'étira sur ses lèvres quand il
pensa à ce que sa conscience lui avait dit. Pour chaque problème,
une solution. Ne faisant pas attention au vendeur, il rentra dans la
supérette, se dirigeant vers les friandises et attrapa deux paquets.
« Entre
nous, ce ne sont pas des bonbons qui vont l'aider. ».
Il continua de marcher dans les rayons, attrapant au passage des
choses que la jeune femme pouvait aimer comme des paquets de
biscuits, et pleins d'autres sucreries. Quand il repassa devant la
caisse, il salua enfin l'homme qui le dévisageait. Sortant son
tournevis sonique il le pointa alors vers lui, appuyant sur le bouton
sous les yeux terrifiées de celui qui n'allait pas voir le jour.
« Tu vois, je te l'avais dit, problème - solution ». Et
comme pour appuyer sur ses dires, il pointa son arme sur la caméra,
effaçant ainsi toute preuve. Il donna même un coup de pied dans la
tête de l'homme pour vérifier qu'il était mort. « T'a
besoin de vérifier ça maintenant ? Tu devrais plutôt te
dépêcher. »
Sortant du magasin en mangeant un bonbon, il respira un grand coup
pour remonter la pente en courant. Il eut un petit sourire quand il
aperçut que la jeune femme n'était plus assise mais allongée
entrain de faire une petite sieste. S'approchant doucement, il
s’asseye à côté d'elle, commençant à lui caresser légèrement
la joue tout en prononçant son prénom.
-
Belle
au bois dormant, réveille toi.
Ses
yeux commencèrent à papillonner et quand elle les ouvrit, elle
constata que cette voix n'était pas dans son rêve et que tout ce
qu'elle avait vécu ses dernières heures était réel. Se relevant
petit à petit, elle se frotta les paupières tout en baillant comme
un chat sous le rire doux du Maître. Elle lui lança alors une semi
œillade noire. On ne devait pas se moquer d'elle à son réveil.
« Gare
aux morts sinon ».
Regardant autour d'elle, elle tomba alors sur ce qu'il avait rapporté
et comme une affamée, elle se jeta sur le paquet de petits biscuits
qu'elle entreprit de déchirer férocement. Quand enfin elle put en
avoir un, elle le pose délicatement sur sa bouche, le faisant
fondre. C'était tellement bon qu'elle s'empressa d'en reprendre un,
puis deux, et tout le paquet.
« Sacré vorace.. tu ne l'a même pas remercié en lui en
donnant un … »
Quand elle s'aperçut qu'elle ne lui en avait même pas proposer,
elle pencha la tête sur le côté en lui faisant une petite moue
d'enfant. C'est vrai que la nourriture et de préférence sucrée
était son pêchée mignon et plus rien ne comptait quand elle en
avait entre les mains. Mais faisant une exception, elle ouvrit un
sachet de bonbons acidulés et tendit le paquet vers le Maître dont
le sourire ne l'avait pas quitté depuis qu'il était revenu. Il
attrapa le paquet et comme elle auparavant, entreprit à faire
disparaître ce que le sachet contenait. « Je
crois que lui aussi aime le sucré. » Alors
qu'elle allait lui poser une question, elle ne put retenir un énorme
bâillement, montrant ainsi sa fatigue. « Élégant »
-
Je
crois que dès que tu auras reprit un peu de force nous rentrerons.
-
Mais
je ne suis pas fatiguée, on peut encore rester dehors, ensemble.
Cette
phrase qui n'était que mensonge soulignait la peur que la jeune
femme avait. Même si elle savait qui elle avait en face d'elle, ce
qu'ils allaient faire ensemble et qu'elle lui avait dit qu'elle
resterait auprès de lui, elle avait peur. Un minuscule petit grain
de peur qui l'a faisait douter. « Ma parole, tu es vraiment
paranoïaque. Il te faut quoi en plus de ce qu'il a déjà fait ? »
« Imagine qu'une fois que nous serons rentrés, qu'il y est un
truc qui change et boum voilà je ne sais pas. »
« Sérieusement, fais toi soigner ». Elle n'eut pas le
temps de répondre à sa conscience que le Maître qui avait attaqué
le deuxième sachet de bonbons l'avait jeté au sol pour la prendre
encore une fois dans ses bras pour lui murmurer dans son oreille.
-
Enlève
tes angoisses, nous ne passerons que quelques heures séparés,
jusqu'à ce soir. Tu verras, une nouvelle vie s'offre à nous et je
ne veux pas l'a gâcher. Je te promets qu'a partir de ce soir, nous
seront ensemble pour l'éternité.
« C'est
pas mal, tu es tombé presque sur pire que toi. » « Elle
a peur , c'est normal » « Elle est surtout jalouse
oui, et peut être aussi un peu paranoïaque, vous allez former un
jolie couple dit moi ». C'est vrai qu'il ne lui avait pas
dit comme elle l'avait fait précédemment et il comprenait les
raisons de son angoisse même si sa conscience ne les trouvaient pas
valable mais il s'en fichait. Il devait l'a rassurer et lui prouver
que pour une fois, il ne mentait pas. Voyant que la jeune femme
recommença à bailler, il prit la décision qu'il fallait vraiment y
aller. En plus, cette cheville enflée ne lui disait rien qui vaille
et il se promit de l'a soigner le matin même. « Tu joues au
docteur maintenant. » « Non, je n'ai justement pas
confiance en eux pour leur confier Amy » « C'est ce
qu'on dit, mais bon le problème c'est que pour rentrer vous allez un
peu trimer en passant par la forêt. Surtout que le palais s'agite
vers 6h du matin et qu'il n'est pas loin de cette horaire. »
« J'ai la solution, ne t'inquiète pas. » Soutenant la
jeune femme, ils descendirent la pente qu'il avait lui même emprunté
quelques minutes auparavant. Doucement, un pied devant l'autre, il ne
voulait pas l'a brusquer, alors que le silence commençait à
s'installer, la jeune femme lui posa une question plus que
surprenante:
-
Est
ce que t'as consciences te parles aussi ?
-
Oui
et crois moi, parfois j'aimerais être un stupide humain pour ne
plus à l'entendre faire des commentaires sur tout.
-
Moi
aussi. J'ai parlé avec elle tu sais ?
-
Oui,
elle me l'a dit. Heureusement elle n'a pas été odieuse avec toi.
-
Tiens,
la mienne est aussi parfois affreuse avec moi.
« Comment
oses tu dire ça ? » « Parce que c'est faux peut
être ? » « Totalement, et puis j'ai des bonnes
raisons. » « C'est ça, je suis sur que tu
t'entendrais parfaitement avec la sienne. » « Normal,
les consciences sont aussi comme les âmes, elles peuvent se choisir
entre elle. Toucher leurs aura » « Il manquait plus
que ça. » « Au lieu de débattre sur ça, tu devrais
plutôt voir ce qu'il fabrique avec toi. Ce n'est pas trop le chemin
du palais » « Tu fatigues on dirait. Regarde, on
prend juste un taxi. » Effectivement, ils venaient de s’arrêter
sur le trottoir, devant le magasin où l'homme gisait toujours et
d'un signe de la main, il venait de faire arrêter une voiture. Quand
la vitre de devant descendit et que le taximen eut un immense sourire
en les voyant comme ça, une vague de stress l'a submergea, ne
pouvant la contenir . « Calme toi un peu ». Plus
facile à penser qu'a le faire. Qu'allait il se passer si cet homme
racontait tout à la presse. Elle était tellement absorbée par sa
réflexion qu'elle n'entendait même pas la discussion que le Maître
avait avec lui. Il l'a tira de sa rêverie en l'a faisant rentrer à
ses côtés à l'arrière du véhicule. Sondant un peu l'esprit de
l'homme, son angoisse augmenta quand elle vu se qu'il était entrain
de penser. Elle le chuchota alors au Maître qui tout en lui faisant
un petit sourire lui disait de ne pas s'inquiéter.
-
Donc,
comme ça vous vous baladez souvent la nuit Monsieur Saxon ?
Avec Mlle Williams ?
-
Balader
oui, la nuit c'est la première fois. D'habitude nous faisons autre
chose.
Est
ce qu'elle était choquée ? Pas a proprement parlé. Enfin
maintenant elle avait juste des images qui étaient entrain de lui
arriver dans son esprit, la faisant devenir aussi rouge qu'une
pivoine. Cependant, ce fut d'une courte durée car son cerveau venait
d'analyser ce qu'il avait dit. C'était faux et il voulait vraiment
attirer toute la presse sur lui. Tournant sa tête avec des gros
yeux, elle ne put résister quand il lui fit un clin d’œil. Diable
ce qu'il pouvait être sexy. « La fatigue te fait vraiment
comprendre tout perversement. » « Ah oui ? Et tu le
comprends comment toi ? » « La nuit, on dort
d'habitude.. » Vu de ce point de là, sa conscience n'avait pas
tord mais elle savait très bien comment le chauffeur l'avait
interprété au vue du regard qu'il venait de lui lancer. Il aurait
dit coquine que cela ne l'aurait même pas étonné. Heureusement le
trajet était d'une courte durée et elle attendait de voir comment
il allait régler ça. Il attrapa l'homme par les cheveux, tirant sa
nuque assez fortement et il pointa son tournevis sonique sur sa
tempe. Il appuya alors sur la détente et le cris de détresse de
l'homme s'évanouit assez rapidement. Sortant comme si de rien était,
il l'aida avec sa cheville blessée. « Au moins, c'est efficace
comme solution. » Regardant l'homme qui gisait dans son
fauteuil, elle lui envoya doucement un bien fait pour toi avant de
rejoindre le Maître.
-
Tu
vois, tout problème à sa solution.
-
Effectivement
tu a raison. Et puis après tout, il avait mérité. J'ai regardé
dans sa tête, et ce qu'il pensait n'était pas vraiment jolie
jolie.
Un
petit rire fut sa réponse. Ils passèrent ensuite rapidement par la
porte de service. La séparation devait bientôt avoir lieu et il
redoutait un peu ça. Quand ils arrivèrent devant la porte de
l'appartement de la jeune femme, celle ci l'embrassa doucement avant
de lui dire qu'ils se retrouveraient bientôt. Avant de calquer la
porte, elle lui rappela alors l'horaire. 10H, Tarmac de l'aéroport
de Londres. Il l'a taquina quand il lui dit de ne pas être en
retard. Pour réponse, il entendit son souffle et un claquement de
porte. Tranquillement il regagna alors son logement, en espérant
qu'il ne serait pas trop harceler par la blonde. « Tue là,
voilà ta solution. »
….....................................................
Heureusement
que Josh était venu taper à la porte de son appartement sinon elle
ne se serait jamais réveillée. Quand il était partit, quelques
heures plutôt, elle était tombée de fatigue sur le fauteuil de son
entrée et elle y serait bien restée encore un peu. « Une
grande journée t'attends, tu n'as qu'a prendre des vitamines ».
Les appels de son chauffeur l'a ramena à la réalité et elle se
dépécha alors de lui répondre un j'arrive de suite. Filant à
toute vitesse dans sa chambre, elle attrapa le tailleur qu'elle avait
heureusement préparé la veille et alors qu'elle allait recourir
pour atteindre la salle de bain, sa cheville l'a rappela alors à
l'ordre. Baissant les yeux dessus, elle aperçut alors que celle ci
était violette, très enflée et donc pas en très bon état. «
C'est un miracle déjà qu'elle soit encore accrochée à ton pied. »
Elle pensa alors qu'elle allait devoir revoir les chaussures qu'elle
voulait mettre. Faisant sa toilette en quatrième vitesse, elle
enfila alors son habit comme une fusée, seul manqua les chaussures.
Faisant une petite moue devant les hauts talons qui trônaient sous
la chaise, elle fouilla alors dans son placard pour voir si elle
avait des chaussures plates. Alors qu'elle commençait à désespérer,
elle trouva sa vielle paire de converse bleue. « Oui, très
classe un tailleur et des tennis ». De toute façon, son
pied était tellement gros qu'elle ne pouvait faire autrement et sous
les cris d’inquiétude de Josh, elle les enfila. Se regardant dans
la glace, elle trouvait que finalement ça n'allait pas si mal avec
son ensemble noir. « C'est normal tu es en pantalon, imagine
en robe ce que ça aurait donnée ». Prenant enfin son sac,
elle sortit sous le empressement de son chauffeur. Elle allait être
en retard, comme d'habitude mais tout le monde savait qu'elle avait
un petit problème de temporalité. « Oh je sens qu'il va
être bientôt régler ». Alors qu'elle boitait jusqu'à la
voiture où Josh se trouvait par un grand miracle . « Non ça
s’appelle la course », celui ci regarda avec un drôle
d'air sa chaussure défaite et la drôle de marche qu'elle avait
faite. S'installant dans la voiture, elle lui expliqua alors
rapidement qu'elle avait trébuché dans les escaliers hier soir et
qu'elle n'avait pas eu le temps de se soigner. Son conducteur lui
demanda alors d'un air inquiet s'il fallait qu'ils passent par les
urgences. « Entre nous, je penses que tous ces neurones ne sont
pas connectés. Il y a deux minutes il te hurle dessus pour que tu te
presses et là il veut faire un détour par l'hôpital .. ». La
jeune femme lui répondu alors gentille ment que ce n'était pas
nécessaire , qu'elle se ferait soigner dans l'infirmerie militaire
du Vaillant car pour l'instant ils devaient essayer d'être à
l'heure. Or la circulation était assez dense et elle ne savait pas
comment ils allaient faire. Heureusement Josh qui pour ce qui était
de la conduite était assez malin, sortit de la boite à gant un
gyrophare de police qu'il plaça sur le capot. Bizarrement, toutes
les voitures devant lui essaiyrent de lui faire de la place, le
laissant même doubler par la gauche. Il accéléra alors, tentant de
rattraper le retard. Améliane salua alors l'initiative d'un geste de
la main. Le stress commençait à stresser au fur et à mesure que
les minutes passaient. Heureusement le trajet par l'autoroute n'était
pas si loin et ils arrivèrent enfin à l'aéroport. Quand elle
s'appuya sur la vitre teinté pour regarder, elle déglutit alors.
Presque tous les chefs d'états ainsi que quelques ministres de leurs
gouvernements étaient là. Il ne manquait plus que le président des
états unis, sa délégation et elle. Soufflant un bon coup, passant
ses mains sur sa veste, elle sortit de la voiture alors que toutes
les têtes se tournaient vers elle. Et Améliane n'était pas elle si
elle ne chuta pas et forcement ce moment arriva alors qu'elle était
entrain de se dépêcher pour arriver à côté du Maître qui lui
faisait un grand sourire et de sa femme, elle avait complètement
oublié sa cheville et dans un élan de précipitation pour aller à
sa rencontre elle atterrit mal. Elle se retrouva alors ventre à
terre devant un par terre d'hommes dont elle avait senti le sursaut.
« On peut dire que tu sais faire des entrées fracassantes. »
« Tais toi et aides moi plutôt à sortir de ce pétrin. »Ce
ne fut pas sa conscience qui l'aida mais deux hommes. L'un deux
n'était que le président russe qui était entrain de lui demander à
toute vitesse si elle allait bien et le deuxième, le Maître qui
secoua légèrement la tête en souriant. Elle voyait qu'il essayait
de faire bonne figure mais elle sentait qu'il s'inquiétait vraiment
pour elle. Quand elle fut remise sur pied, les autres membres
arrivèrent enfin en lui demandant dans différentes langues si elle
ne s'était pas fait mal. Les interprètes faisaient vraiment du bon
boulot et elle pu leur répondre à tous que ça allait. Bien sur,
tout le monde l'a crut sauf lui. Il releva alors doucement son
pantalon qui cachait sa chaussure et elle entendit alors des hoquets
de stupeurs. Bon d'accord, l’hématome qu'elle avait remonté
maintenant le mollet et il était passé du violet au bleu.
-
Ne
vous inquiétez pas, ce n'est rien je n'ai pas mal.
-
Voyons,
Mlle Williams, vous ne pouvez pas rester comme ça.
-
Merci
Monsieur Potinish mais je peux attendre que nous montions à bord du
Valliant. J'ai entendu dire qu'il y avait un excellent docteur.
-
Oh
regardez, l'air force one arrive.
Il
devait se retenir de rire car la situation n'était pas drôle. Enfin
elle l'était dans le sens où Lucy venait de couper la parole à sa
future compagne et qu'elle était entrain de lui lancer un regard
noir, essayant de l'a carboniser sur place. Cependant c'était vrai
que l'avion qui se faisait attendre était entrain d’atterrir. Tout
le monde était entrain de reculer et il remarqua alors que le
président russe était entrain d'aider Améliane à marcher pour se
mettre plus à l'abri. « Ne t'en fais pas, tu pourras le
tuer en premier ». Un sourire sadique naquit sur ses lèvres
au dire de sa conscience. Il n'allait pas le louper lui,il en était
certain. Il voyait bien le manège qu'il était entrain de faire
autour de la jeune femme et ça ne lui plaisait pas du tout. « Tu
n'avais qu'a l'aider toi aussi après tout. » Serrant les
poings, il sentit la blonde s'accrochait à son bras. Il ne devait
pas montrer que cela le dégouttait. Il devait faire pour quelques
heures la comédie et c'était ça qui l’empêchait d'aller
assister Améliane. Il s'était déjà retenu de frapper son ex
femme quand il l'avait entendu rire quand la jeune femme était
tombée au sol. Il aurait voulu courir pour la prendre dans ses bras,
mais il ne pouvait pas, se faisant même devancer par le Russe. Alors
quand ce dernier lui avait fait signe de la tête pour quand même
aider sa porte parole, il avait accouru, essayant de sonder son
regard pour y déceler ses sentiments. Or il n'avait pas besoin de ça
puisque il fut touché par une vague de douleur alors qu'elle était
entrain de faire croire à tout le monde qu'elle allait bien. Ça ne
marchait pas avec lui et il voulait voir l'étendu des dégâts,
sachant pertinemment qu'elle n'avait rien fait depuis les quelques
heures où ils s'étaient laissés. Il dut l'a aussi se retenir de
lui crier dessus qu'elle était inconsciente de marcher dans un état
pareil. Heureusement que comme sa conscience lui avait fait
remarquer, elle était a plat, avec de jolies chaussures bleues qu'on
ne mettait normalement pas avec un costume. La voix criarde de sa
femme lui résonnait comme une torture à ses oreilles. Elle n'avait
qu'a aller avec le président américain si elle l’appréciait tant
que ça. « Ils vont se rejoindre une fois mort, ne t'inquiète
pas. » Souriant à ça, il commença alors à rentrer en
discussion avec Monsieur America. « Aussi stupide que son
pays. » Il avait une envie irrépressible de le tuer surtout
quand il lui annonça qu'il n'était qu'un débile et qu'il ne savait
pas ce qu'il faisait. Alors qu'il allait répliquer par une phrase
bien senti, il entendit la douce voix d'Améliane qui était entrain
de prendre sa défense.
-
Monsieur
Rixon, voyons, ce n'est pas très fair play de commencer le jeu
comme ça.
-
Vous
devez être Williams, sa porte parole. Je ne dis que ce que je
penses et Saxon est irresponsable d'avoir décidé seul d'une date
pour cette rencontre. C'est moi qui prend en charge l'affaire
désormais.
-
Certes,
mais vous êtes tous venus. S'il était aussi bête comme vous
dites, vous n'auriez pas eu besoin de vous déplacer. Et puis, c'est
grâce à lui que tout ça aura lieu. Les toclafanes sont venus à
lui, pas à vous. C'est d'ailleurs peut être à cause de ça que
vous êtes jaloux.
« Améliane
1, USA 0 » pensa t'elle tout en lui faisant un grand sourire.
Elle n'aimait pas la façon dont il les méprisaient. Il n'était
rien, juste le président des états unis, il n'avait pas le droit de
l'insulter de cette façon. « Son esprit est aussi peu
ragoutant que son gras. » Elle savait exactement ce qu'ils
pensaient d'eux et elle avait envie de le démolir encore, sous l’œil
amusé de l'assemblée mais malheureusement ils devaient tous y
aller. L'avion qui devait les amener au Valiant était près et le
président russe qui l'a collait un peu trop à son goût était déjà
entrain de l'a faire avancer. Devant elle marchait le Maître et Lucy
et elle ne pouvait retenir sa jalousie envers la blonde. « Non
tu ne fais pas ça, ou du moins pas maintenant. » Un
sourire méchant étira ses lèvres quand elle projeta son esprit
dans le sien. Elle s'appropria ces craintes et ces phobies et elle
lui envoya alors des images mentales d'elle. La blonde surprise par
ce que son esprit lui faisait voir sursauta alors en hurlant,
trébuchant même alors qu'elle était entrain de monter les marches
de l'avion. Elle pouffa alors discrètement de rire quand elle vu
que l'autre était presque au bord des larmes. C'est vrai qu'elle
était entrain d'appuyer où ça faisait mal et elle y prenait un
pied fou. Elle s’arrêta alors quand elle croisa le regard ébène
du Maître qui se voulait dur. Enfin, elle voyait bien que la
situation l'amusait autant qu'elle mais il se devait de rester
sérieux. Après tout, c'était officiellement sa femme et il devait
prendre soin d'elle, tout comme Nicholas qui l'aida à monter les
marches et elle le remercia d'un grand sourire alors qu'elle était
entrain de souffler intérieurement. Elle qui voulait être seule
dans l'avion où à coté du Maître n'allait pas être servis.
« Je crois que tu as une touche avec le Russe. »
Effectivement celui ci venait de s’asseoir à coté d'elle et il
commençait une conversation plus futile et inutile qu'autre chose.
Levant les yeux au ciel, elle espéra alors que le voyage se
passerait vite mais étant polie, elle échangea alors quelques mots
avec son collègue. Cependant, il s’arrêta bien vite quand les
hôtesses commencèrent leurs petits numéros. Regardant par la
fenêtre, elle eut alors une idée. Fermant les yeux pour être plus
à l'aise, elle dirigea son esprit vers celui du Maître. Forcement
celui ci avait de nouveaux mis ses protections et elle voyait la vie
d' Harold Saxon. Soupirant, elle allait repartir quand elle sentit
qu'une petite faille venait de s'ouvrir. Profitant pour s'y
engouffrer, elle se retrouva alors dans l'esprit du Maître. N'y
venant que pour faire la causette, elle savait qu'elle pourrait
discuter directement avec lui et non sa conscience. « On va
arriver vite ? » « Moi aussi je suis heureux de
te voir dans ma tête. » « C'était pas facile d'y
rentrer, vraiment. » « Heureusement que mon esprit
n'est pas perméable. Je ne suis pas un vulgaire humain. »
« Pas comme celui qui est à coté de moi par exemple. »
« Ou celle qui me tient le bras tout en ayant sa tête sur
mon épaule. » Même dans sa tête il avait ce rire
charmant qu'elle appréciait tant. Il voulait jouer avec elle à ce
petit jeu, mais il allait être servit. « Je reviens,
d'accord ». Elle ne lui laissa même pas le temps de répondre
qu'elle entra alors en contact avec l'esprit de Lucy. Se concentrant,
elle se projeta alors entièrement dans sa tête pour en prendre le
contrôle. Elle ne le faisait que très rarement car elle consommait
beaucoup d’énergie et puis parfois elle avait du mal à se
détacher de l'esprit. Mais là elle savait qu'il était faible et
qu'elle n'aurait aucune difficulté. Se connectant ainsi à sa
conscience, elle sentit alors qu'elle était triste. Fouinant un peu
sa mémoire elle chassa les états d'âmes qu'elle aurait pu avoir
tout en s'appropriant en même temps son corps. Ouvrant les yeux,
elle était toujours aussi surprise comme la vision du monde pouvait
changer d'un individu à l'autre. Mais en ce moment ce n'était pas
ça qui l’intéressait. Tournant sa tête vers celle du Maître,
elle lui fit un grand sourire avant de descendre sa main de son bras
en direction de son torse. Elle leva quand même la tête vite fait
pour voir si personnes ne les espionnaient mais tout le monde était
entrain de faire autre chose. Vérifiant son corps qui dormait contre
la vitre, elle revient à son objectif. Passant sa langue sur sa
lèvre, elle l'embrassa alors doucement dans le cou avant de remonter
vers son oreille. Les sensations qu'elle avait était totalement
différente à celle que son corps pouvait avoir et elle n'était pas
la seule. Alors qu'elle allait attaquer le lobe de son oreille, il
plaça sa main sur sa bouche en la repoussant assez fortement. Il
était entrain de secouer de la tête quand elle lui attrapa la tête
entre ses mains pour l'embrasser fougueusement. Depuis qu'elle en
avait envie. Mais elle était déçue car ce n'était pas à ça
qu'elle s'attendait. Elle ne ressentait rien dans ce corps aussi vide
qu'une coquille. Elle l'entendit alors un petit ricanement et il lui
chuchota alors :
-
Ce
n'est pas elle que j'ai envie d'embrasser, ça me dégoûte plus
qu'autre chose.
Il
sentit alors d'un coup le corps de la blonde s'affaissait à nouveau
sur son épaule et quelques minutes après il l'a voyait papillonner
des yeux. Il lui ordonna alors de se rendormir, le vol n'était pas
finis et comme piqué par une aiguille, Lucy se rendormit. « La
jeunesse est toujours impatiente » . Il le savait très
bien et il ne lui en voulait pas. Enfin un peu car il n'aimait pas
toucher cette enveloppe de chaire humaine. Il l'avait vu dès le
début que c'était la télépathe qui avait prit le contrôle de
l'esprit de la blonde et il l'avait deviné ses intentions très
louables comme lui avait dit sa conscience. Mais ça ne lui plaisait
pas. Il voulait la jeune femme entière. Son esprit bien que très
attirant et intelligent dans un corps comme celui de Lucy le
répugnait. Surtout pour la jeune femme qui s'y trouvait dedans. Il
voulait son corps, son âme et son esprit réunis. Pas une
substitution. Alors que sa conscience voulait parler, il l'a fit
taire avant même qu'elle commence car il avait senti l'esprit de la
télépathe entrer dans le sien qu'il lui avait laissé ouvert. « Si
on peut même plus rigoler » « Ce n'est pas ça »
« Tu n'as qu'a m'expliquer alors ». Réfléchissant à
ce qu'il allait lui dire, il entendit au fin fond de sa tête, la
petite voix de sa conscience qui perverse lui souffla son idée. « Si
tu voulais m'exciter avec ce corps là, ça n'aurait pas fonctionné.
Je préfère à des années lumières le tient. Tes mains douces que
je suppose experte, tes lèvres pulpeuses et charnelles que j'ai
envie de mordre, tes yeux rieurs où je lis comme dans un livre
ouvert » « C'est bon c'est bon j'ai comprit, pas
besoin d'en rajouter. » « Tu es sur ? ».
Pour toute réponse, il n'eut que le silence pendant un petit moment.
Content de ce qu'il lui avait dit, il ne put s’empêcher alors
d'imaginer ce qu'il venait de lui dire. L'effet fut immédiat, un peu
trop immédiat même pour que ces images viennent de lui. Soupirant
avec un petit sourire, il avoua a demi mot qu'il avait été prit à
son propre jeu. Il hurla au fin fond de sa conscience un immense
merci car maintenant il ne pouvait se détacher de ces images
mentales. Parce qu'une ne lui suffisait pas, elle venait de lui
envoyer toute un catalogue dans différentes positions les plus
suggestives les une que les autres dans cet avion même. Ravalant sa
salive, il essaya alors de les chasser. Il n'arrivait même pas à se
convaincre lui même, replongeant dans la luxure qu'elle lui
envoyait. « Et comme ça c'est bon ? J'y suis arrivée ? »
« Tu n'imagines pas a quel point . » Alors
qu'il allait lui expliquer ce qu'il voulait lui faire subir comme
douce torture, il sentit que l'esprit de la jeune fille ce retira
doucement, emportant avec elle ce catalogue de désir. « Je
t'ai toujours dit qu'elle cachait son jeu ». Ouvrant les
yeux, il entendit que l'avion était entrain de se poser sur le
tarmac du vaisseau. Passant sa main sur son visage, il essaya alors
de rependre contenance et de ne plus penser au corps huilé de la
jeune femme. Ce qui l'aida particulièrement fut le petit couinement
de celle qui se trouvait à coté de lui et qu'il avait presque
oublié. Il était entrain de lui écraser cruellement le pied du
bout de sa chaussure. Secouant la tête en levant les yeux au ciel,
il se leva alors, parcourant sans but précis le couloir de l'avion.
Il regarda par la fenêtre et un sentiment de réjouissance s'empara
de lui. Ils allaient bientôt atterrir dans sa nouvelle demeure et
cela le rendait heureux. Tandis qu'il leva la tête, il croisa alors
le regard de la jeune femme dont il avait eu la visite dans son
esprit. Deux magnifiques rougeurs étaient installées sur ses
pommettes et le clin d’œil qu'il lui fit accentua les choses. Une
hôtesse l'interpella alors, lui ordonnant de s’asseoir. Avec un
grand sourire il accepta volontiers tout en ce disant que le Maître
ne recevait d'ordres de personnes. L'atterrissage se passa sans
encombre même s'il était quelque peu violent. Il entendait le
protocole de sortie mais il n'y faisait pas attention, se levant d'un
bond pour être le premier. « Dis tu n'oublies pas quelque
chose ? » « Améliane et sa cheville ? »
« Non .. ta femme officielle. » Se retournant, il
vu effectivement que celle ci l'attendait, comme un bon chien.
Rageant il laissa passer le chef des USA, le président chinois, le
président Russe et Améliane qui lui adressa à son tour un clin
d’œil et attrapa enfin brutalement le bras de Lucy pour
l’entraîner à la suite. Il ne supportait pas le fait qu'elle soit
émerveillée par tout. « C'est surtout que tu aurais voulu
que ça soit ta jeune rouquine qui te dises ça ». Elle
n'avait pas tord. Il aurait tellement voulu faire cette descente avec
Améliane à son bras. D'ailleurs il commença alors à la chercher
du regard mais elle n'était nulle part. « Ne commences pas
à t’inquiéter ». Suivant le reste des personnes dans la
grande salle de conférence, il se mêla alors à la conversation que
les sois disant trois plus grandes puissances économiques avaient.
Or au bout d'un moment, l'inquiétude qu'il avait pour la jeune femme
le déconcentra totalement. « C'est surtout que tu ennuis parce
qu'il ne te laisses pas parler. » « Non, imagine que le
Russe ai fait du mal à Amy.... » Rien que d'imaginer ça, son
sang ne fit qu'un tour. Cherchant frénétiquement dans la pièce
s'il était, il détala alors comme un lapin en disant à Lucy qu'il
allait chercher le président Potinish. La pulsation des tambours qui
cognaient contre sa tempe ne l'aida pas à réfléchir correctement
et il parcourra alors plusieurs chemins avant de trouver le bon.
Quelques mètres plus loin, il tomba sur ce qu'il cherchait et sans
attendre, avec une très forte brutalité, il le plaqua contre le
mur. - Ou est elle ? . Il avait siffler dans ces trois mots
toute la haine qu'il avait pour lui. D'un signe de tête, il lui
montra alors l'infirmerie. « Tu vois, ça ne sert à rien de
griller ta couverture pour si peu ». Effectivement, il le
relâcha alors doucement, tout en lui ordonnant de ne rien dire aux
autres sous peine de mort. Il n'attendit même pas une réponse de sa
part qu'il partit en courant vers la porte en acier. Cognant sur le
bouton d'ouverture de la porte, il fit sursauter l'infirmière qui se
trouvait dans le SAS . Essayant de se calmer, il l'a salua alors d'un
grand sourire tout en lui demandant où se trouvait la jeune femme.
Salle 2 de soins. Ne la remerciant même pas, il passa les doubles
portes et après un petit couloir, tomba sur cette fameuse salle.
Poussant la porte, il fut soulagé quand il entendit la voix
d'Améliane l'appelait. Le médecin qui se trouvait là se retourna
aussi, surprit. Il ne lui adressa même pas un mot, empoignant le
dossier qu'il avait constitué.
-
Dehors.
-
Je
vous demande Pardon ?
-
J'ai
dit DEHORS .
Il
avait hurlé ce dernier mot avec une telle violence que le médecin
ne chercha pas à comprendre et sortit de la pièce. Parcourant vite
fait le dossier, il le jeta à coté du lit ou se trouvait la jeune
fille quand il se retourna. Celle ci était gentillement entrain de
rigoler et il ne put s’empêcher de s'approcher d'elle et de la
prendre dans les bras. Il attendait ça depuis un moment et son
angoisse s'envola aussitôt. « Je penses que c'était aussi la
sienne d'angoisse. » Il se fichait pas mal à qui pouvait
appartenir cette angoisse. Il était avec elle et c'était
l'essentiel. Il pouvait l'a soigner, comme il se l'était promis.
Doucement, il attrapa sa cheville pour l'examiner lui même.
-
Selon
eux, j'ai un ligament qui s'est déchiré, la malléole de fissurer
et par dessus une entorse.
-
Je
n'ai pas confiance aux docteurs.
-
Je
sais, mais là tu devras tu confortais. A part si tu me dis que tu
arrives à voir comme ça à travers la peau.
Sa
main fraîche sur sa peau lui faisait un bien fou. Quand elle l'avait
vu chasser le pauvre homme qui avait eu le malheur de la prendre en
charge, elle avait senti qu'elle lui avait donné le stress qu'elle
avait eu pendant qu'ils lui faisaient passer toute cette batterie
d'examen. Mais maintenant qu'il était là, elle se sentait en
confiance. Elle savait très bien que ce qu'elle venait de lui dire
comme diagnostic était le bon mais elle voyait bien qu'il n'était
pas convaincu. Passant sa main dans ces cheveux bruns, elle lui
caressa la tête pour l'apaiser. Les antalgiques commençaient à
faire effet sur sa douleur et elle aurait bien voulu qu'il soit lui
aussi rassurer. Mais au lieu de ça, il était entrain de lui
regarder sa cheville sous toutes les revues. Et puis, d'un coup il se
leva alors, claquant des doigts, un toclafane apparut. Surprise, elle
eut un petit mouvement de recul. - Ne t'inquiète pas, il va te
soigner parce qu'il m'obéis. Effectivement, la petite boule
métallique s'approcha d'elle tout en lui disant que le Maître était
quelqu'un d'exceptionnel et qu'il allait les sauver de la mort. Elle
se mit alors à la scanner et elle clignota bleu rapidement quand
elle passa plusieurs fois à l'endroit de sa blessure. - Ligaments
déchirés avec arrachement osseux et malléole fracturée. Bon
effectivement, les medecins étaient passés à coté de
l'arrachement osseux et de la fracture mais ce n'était peut être
pas si grave. « Tu veux perdre ton pieds ou quoi ? »
Regardant le Maître qui était entrain de lui prendre la main en lui
faisant comprendre qu'il avait eu encore une fois raison, elle sentit
une douce chaleur. Observant son pied, elle remarqua que le toclafane
était entrain d’accélérer son rayonnement. Et puis d'un coup la
douleur s'intensifia et elle sentit que tout était entrain de se
reconstruire. Les larmes lui montaient aux yeux et elle sera aussi
fort qu'elle pouvait la main du Maître. Il venait de s’asseoir à
coté d'elle et il était entrain de son autre main de lui faire des
cercles dans le dos pour la détendre. Une vive douleur comme une
brûlure et puis plus rien. D'un geste de la main, le Maître renvoya
avec un remerciement son ami. Elle avait encore un peu mal mais ce
n'était pas la douleur d'avant, cependant elle était totalement
épuisée et elle força alors le Maître à s'allonger tout en le
remerciant avec des baisers dans le cou. . Or celui ci l'a releva
alors quelques minutes après avec un air désolé.
-
Je
sais que tu es fatiguée et que tu veux te reposer mais je ne peux
pas rester avec toi ..
-
Mais,
ce n'est pas comme si de toute façon tu avais virer un médecin
pour t'en occuper toi même donc bon, un petit peu plus ça ne fera
rien.
-
Ce
soir, nous serons dans un vrai lit, un grand lit on nous pourrons
nous étendre et nous reposer mais pas dans cet lit minable
d'hôpital. Et puis, nous devons être avec les autres pour le
moment venu.
-
Il
reste encore un peu de temps ..
-
C'est
toi qui me dit ça ? Certes tu as raison, mais je n'aimes pas
les savoir seul. Imagine qu'ils complotent contre nous ? Et
puis, j'ai laissé Lucy seule.
C'était
salaud de sa part de lui dire ça, mais il savait que dès qu'elle
entendrait le prénom de son ex femme, elle se lèverait aussitôt.
Lui aussi il avait envie de rester avec elle, mais comme il lui avait
dit pas dans cet endroit. Se levant il allait partir car il remarqua
que la jeune femme ne le suivait pas. Elle était entrain de
farfouiller dans une armoire pour trouver une grande bande velpo.
Elle commença alors à s'entourer la cheville avec tout en lui
disant que ça paraîtrait assez suspect si elle était guérie par
miracle. « Pas bête la petite bête. » C'est vrai
qu'il n'y avait pas pensé, se préoccupant juste de sa douleur.
Tapant du pied, il souria quand il remarqua à quel point elle jouait
bien la comédie, ayant même prit une béquille pour s'appuyer. Ils
remontèrent alors ensemble dans la salle de conférence. Tout le
trajet elle avait joué avec sa béquille et il avait eu peur qu'elle
ne se fasse mal avec. « Elle est pas en sucre »
« Rappel moi combien de fois elle est tombée depuis hier ? »
« Pas faux, mais ça ne veut pas dire qu'elle est empotée
pour tout. » Quand ils rentrèrent dans la pièce, tout le
monde accourut vers la jeune femme pour lui poser des questions. Sauf
deux personnes, qui n'était d'autre que le fameux Nicholas et Lucy
qui étaient en grande discussion. Gardant cela du coin de l’œil,
il retourna son attention sur la jeune femme qui malgré ses sourires
se sentait mal à l'aise. Se fut à son tour de la tirer de devant en
disant qu'elle était quand même encore fatiguée et qu'il lui
fallait un peu de repos. Alors le président Rixon proposa d'aller
dans le petit salon de réception en attendant l'heure. Toute la
troupe sortit alors pour le rejoindre. C'était une salle assez
cosie, avec de gros fauteuils, un bar à alcool et un piano. Quand il
aperçut le regard de la jeune femme dérivée sur l'instrument de
musique et il émis un petit sourire. Il savait très bien qu'elle
n'avait pas besoin de leurs autorisation pour en jouer et il était
curieux de voir ce que cela pourrait donner. Surtout que les autres
chefs d'états venaient de s’asseoir dans les fauteuils moelleux
avec leurs verres d'alcool à la main. Les premières notes
résonnèrent dans la salle et tout le monde se tut. Au moins, il
n'aurait pas à les tuer tout de suite pour que sa muse puisse jouer
tranquillement. Quand elle reprit, il ferma les yeux, se détendant
entièrement. Au fur et à mesure qu'elle jouait, la mélodie qu'il
avait dans la tête se déclencha. Elle collait parfaitement avec les
notes de la jeune femme. Choquée, il ouvrit les yeux et quand il
rencontra celle de la télépathe, la musique s'amplifiait, les
tambours par dessus. Il voyait bien qu'elle était entrain d'y mettre
tout son cœur, tout son âme. Pour lui. Et d'un coup, quand il
entendit la note la plus aiguë, en raccord avec la sienne, il
entendit un petit clic dans sa tête et un flot de souvenir étaient
entrain de lui revenir.
Les
herbes rouges de Gallifrey se balançaient tranquillement au rythme
du vent stellaire. Il était étendu dessus, regardant les trois
soleils. Ils brillaient de milles feux et la douce chaleur qu'ils
degaigent étaient agréable. Il était heureux. La guerre du temps
n'avait pas éclaté. Alors qu'il allait s'endormir paisible, il
entendit les rires d'une petite fille, qui se rapprochait de plus en
plus. Jusqu'a ce que l'impact arriva. Ouvrant les yeux, il entreprit
de dégager la touffe rousse qui lui cachait la vue. Il savait très
bien à qui ses cheveux appartenaient et il enserra délicatement le
corps de la petite fille qui avait a présent la tête dans son cou.
-
Tu
m'a tellement manqué.
-
Moi
aussi ma belle, moi aussi.
Tout
en disant ça, il s'était relevé avec la fillette toujours
accrochait à son cou. Ses yeux rieurs le rendaient encore plus
heureux que les soleils de sa planète. Elle commença alors à
parler, comme à chaque fois qu'il avait l'occasion de l'a voir. Une
vraie pipelette. Ses parents avaient rendez vous au conseil pour des
raisons administratives concernant leurs deux peuples. Et à chaque
fois, il le savait, elle remuait ciel et terre pour être avec lui.
Elle était entrain de lui dire qu'elle avait harcelé Thêta pour
qu'il lui dise où il était. Le connaissant, il avait du rapidement
céder sous les menaces de la rouquine. D'ailleurs celle ci était
déjà entrain de le faire bouger pour qu'ils aillent tous les deux
dans les montagnes sachant pertinemment qu'elle n'avait pas le droit.
Les règles sont faites pour être transgresser lui disait elle. Il
ne pouvait lui non plus résister et c'est courant comme deux enfants
qu'ils étaient qu'ils partirent en direction de ce qu'ils
convoitaient. Il l'aida plusieurs fois à se relever et il rigolait
toujours quand il l'a voyait trébucher. Il l'a taquinait avec ça et
elle faisait mine de lui envoyer un regard noir avant de lui sauter
dessus pour le chatouiller et ils reprenaient le chemin des montagnes
qu'ils atteignaient rapidement. Puis l'escalade commençait. La
montée était rude pour la jeune fille et il l'aidait du mieux qu'il
pouvait, et après plusieurs heures ils arrivaient enfin à leurs
destination. La vue était magnifique et la coupole de la cité des
seigneurs du temps était majestueuse à travers les champs rouges.
Les tourelles de la nation trônaient sous le dôme et on pouvait
voir les vaisseaux des visiteurs se poser à l'aérodrome et puis de
l'autre, les terres cultivés à perte de vue, avec celle de la
maturation des tardis. Le spectacle l'émouvait toujours autant et le
fait qu'elle soit dans ses bras le rendait encore plus heureux. Il
n'avait même plus la notion du temps, écoutant la jeune fille lui
racontait sa vie chez elle. Comme toutes les bonnes choses ont une
fin, il fut déçue quand celle ci lui annonça que ses parents
avaient finis. Ils venaient de la prévenir. Le sentiment de
déchirement était à chaque fois le même. Il sentit alors des
doigts chauds passer sur son visage. Elle le regardait avec un
sourire à faire pleurer un ange.
-
Un
jour, nous serons ensemble pour l'éternité.
-
Tu
crois ?
-
Bien
sur, que j'y crois. Rien ne peut nous séparer et en plus on le fera
aussi.
-
Théta
sera jaloux ..
-
Je
m'en fous. Si c'est une des seuls façons pour que l'on reste à
jamais ensemble je le ferais ce processus.
Le
chaste baiser qu'elle lui donna confirma ce qu'elle venait de dire.
Il pouvait lire la détermination dans son regard et ça le faisait
chaud au cœur. Tout en redescendant de la montagne, il l'écoutait
chanter sa mélodie. Enfin leur mélodie comme elle disait. Elle
l'avait composé pour eux, pour que même avec la distance ils ne
s'oublient jamais. Il lui avait répondu que ce n'était pas
nécessaire, qu'elle serait toujours avec lui. Il n'appelait pas ça
de l'amour même si son meilleur ami disait le contraire. Il ne
savait pas ce que c'était, une bonne chose. Une chose qui le faisait
se sentir heureux, complet. Son âme sœur en quelque sorte. La
séparation était toujours difficile et quand il voyait son vaisseau
partir au loin, c'était avec le cœur lourd qu'il rentrait chez lui.
Mais la douleur était trop forte et il se sentait mal, dévastant
tout sur son passage. Il n'y avait que le temps qui l’apaisait un
peu.
Il
n'eut pas le temps d'analyser ce qu'il était entrain de lui arriver
qu'un autre souvenir beaucoup plus violent que le précédant se
déversa dans sa tête, alors que la musique qui résonnait dans la
pièce venait d'entamer son passage poignant.
La
guerre du temps faisait rage. Le ciel était noir de la fumée des
incendies que les Daleks avaient fait pour tuer le plus de personnes.
Et lui, il se trouvait au milieu de tout cette désolation. Il était
tellement perdu. Sa famille était morte, Théta était introuvable
et elle. Il était là pour ça. Il voulait la chercher, l'a voir. Il
savait qu'elle était sur la planète quand la guerre avait éclaté.
Et maintenant il errait comme une âme en peine pour la retrouver. Il
lui avait jurer qu'il l'a protéger quoi qu'il arrive et c'est ce
qu'il essayait de faire. Quand il aperçut un Dalek au loin, il
courut alors dans la direction opposé, en espérant qu'il ne l'ai
pas remarqué. Il passait à côté de corps calcinés et cela lui
faisait froid dans le dos. La seule chose qu'il espérait c'est
qu'elle ne soit pas là. Heureusement pour lui ce ne fut pas le cas.
Il l'a trouva alors caché, au fin fond d'une poubelle entrain de
pleurer. Dans cette noirceur, ce fut sa lumière. Il l’extirpa
alors, la serrant aussi fort qu'il pouvait, lui jurant encore une
fois que tout cela aller fini et qu'il fallait qu'elle soit
courageuse. Il sentait que sa présence lui avait redonné la force
et à chaque jour qu'ils passaient, il voyait comment elle était
entrain de devenir sombre et dur envers les autres. Elle ne faisait
confiance à personne et elle avait raison. Elle tuait pour leur
survie, a tous les deux. Et il essayait de la réconforter après ça.
Jusqu'au jour, où ils se firent réveiller en sursaut par des
individus qu'ils n'arrivaient pas à identifier. On lui arracha la
jeune femme de ses bras. Ils se débattirent un moment comme des
diables mais ce fut s'en vain. Il ne put qu' hurler à s'en arracher
les cordes vocales le prénom de la jeune femme qui était entrain de
disparaître dans la fumée des incendies, enlevés par des hommes.
Son sort n'en était pas là. Toute la rage, la tristesse, la douleur
lui donnèrent la force de se libérer et de poursuivre ces
ravisseurs. Mais alors qu'il n'avait fait que deux pas, son esprit
s’arrêta net de le contrôler. Il était paralysé dans sa course
et il ne pouvait plus rien faire. Une voix résonna alors dans sa
tête, une voix douce qu'il essaya de le rassurer, lui disant que
c'était pour son bien et que s'il tenait vraiment à elle, il
devrait ne pas la chercher. Qu'elle serait sauvée de cette guerre.
Sa conscience rigola alors net tout en insultant l'esprit qui le
manipulait. Il venait de faire une grave erreur, car il se sentit
partir alors, sombrer dans le noir le plus complet. Quand il se
réveilla, il ne comprenait pas pourquoi il était en plein milieu
d'une route déserte qui sentait la mort à plein nez. Il ne
comprenait pas pourquoi il avait une énorme migraine, les tambours
battant au plus fort. Il avait l'impression qu'on venait de lui
arracher une partie de son âme. Il était tellement mal qu'il ne put
retenir la bille que son estomac rejetait. La douleur était
insoutenable mais dans ces ténèbres, alors qu'il fuyait pour sauver
sa peau, une petite mélodie résonna à ses oreilles et il pensa
alors que tout n'était peut être pas perdu.
Il
ne s'était même pas rendu compte que la musique c'était arrêté,
que tout le monde était entrain de le regarder presque inquiet. Il
ne s'était même pas rendu compte qu'il avait un sillon de larmes
sur ses joues. Levant la tête, il croisa le regard déboussolé de
la jeune femme. Se levant d'un bond, il l'attrapa alors par le
poignet, violemment, peut être trop violemment et l’entraîna au
dehors. Loin de toute cette mascarade. Il se fichait des autres car
il savait qu'ils seraient mort dans quelques heures. Il n'écouta
même pas les protestations de la jeune fille qu'il amena dans sa
chambre. Fermant la porte à clé, il l'a plaqua alors contre le mur,
prenant ses mains qu'il posait sur ses tempes, il appuya alors
fortement sur son front. : - C'est toi. Amy,je t'ai retrouvé.
Sans dire plus, il lui envoya tous les souvenirs qu'il venait d'avoir
sans écouter sa conscience. Il était tellement bouleversé qu'il se
fichait de tout. Il voulait qu'elle sache qu'il l'avait retrouvé.
Que tout n'était que des signes et qu'il aurait du faire le
rapprochement. Quand il ouvrit les yeux et qu'il rencontra son
homologue, celle ci pleurait aussi, s'agrippant à ses mains. Il l'a
serra alors, aussi fort qu'il pouvait. Plus fort que quand il l'avait
retrouvé avant qu'on lui enlève. Cette fois il se jura que personne
ne lui ferait de mal. Il avait trop attendu pour ça. Il préférait
mourir que devoir être séparé d'elle et comme pour sceller ce
qu'il s'était dit, il l'embrassa alors brutalement, lui faisant
passer toute la souffrance qu'il avait eu sans elle, lui faisant
passer combien il avait été malheureux. Il lui mordit même sa
lèvre, comme pour se prouver qu'il n'était pas dans un rêve, que
son esprit ne lui jouait pas un tour. Il arrêta quand il sentit le
sang perlait. Se détachant un peu, il regarda la jeune femme.
Comment n'avait il pas fait pour la reconnaître. Ses mêmes yeux,
ses cheveux flamboyants. « Après tout, tu as été manipulé
par les télépathes, donc on peut pas t'en vouloir. » Il
entraîna la jeune femme qu'il sentait à travers ses émotions
bouleversés sur le lit. Tombant à la renverse, il lui attrapa la
tête pour pas qu'elle ne se fasse mal. Elle l'a calla d'elle même
contre son torse, comme avant et le silence s'installa doucement pour
que chacun puisse digérer ce qu'ils venaient de voir. Ils étaient
tous les deux entrain de pleurer mais il ne savait pas si c'était de
tristesse d'avoir revu ces souvenirs ou justement, de bonheur car il
avait enfin comprit qui elle était pour lui, le verrou de cette
porte dans ses souvenirs ayant enfin sautés. Il l'a regarda alors,
se demandant comment il avait fait pour résister à la douleur de sa
perte. « Tu as tué, torturé ect .. je continues. »
N'écoutant pas sa conscience, il voyait bien que les larmes de la
jeune femme n’arrêtait pas de couler et il sentait son désespoir.
Se relevant, en lui prenant les mains, il l'obligea à se confier
d'un signe de tête.
-
Je
… je ne me souviens pas. Je n'y arrives pas.
Elle
continuait de pleurer alors que le Maître restait bouché bée. Elle
était tellement déboussolée. Elle avait joué cette mélodie comme
ça, parce que c'était l'une des seules qu'elle connaissait et qu'il
avait l'étrange pouvoir de lui remonter le moral dans n'importe
qu'elle situation. Alors quand elle avait vu ces larmes coulaient sur
les joues de son compagnon, elle n'avait pas comprit. Elle n'avait
même pas écouté les applaudissements, se dirigeant maladroitement
vers lui pour essayer de savoir. Elle n'avait pas pu retenir le cri
quand il était sortit de sa torpeur en l'empoignant. Elle ne
comprenait pas pourquoi ils couraient comme ça et pourquoi il
l'amenait dans ce qui semblait être sa chambre. Et puis d'un coup,
sans s'y attendre, la porte qu'elle avait vu verrouiller dans
l'esprit du Maître s'était ouverte et elle avait comprit. Elle
même, elle essaie de chercher dans sa mémoire mais elle n'en avait
aucune trace et ça lui faisait mal. Elle avait ressentit la
puissance de leur lien rien qu'a travers un souvenir et elle voulait
elle même savoir. Même sa conscience qui venait de partir explorer
les méandres de sa tête n'avait rien trouvés à par un vieux
coffre en bois verrouillé. Elle savait que c'était là. Toutes les
questions à ses réponses se trouvaient là mais pour l'instant elle
n'arrivait pas à l'ouvrir. Et elle se sentait totalement impuissante
face à ça. Quand il commença à la bercer en la rassurant, elle se
détacha de lui tout en lui hurlant.
-
Moi
aussi je veux me rappeler. MOI AUSSI JE VEUX COMPRENDRE .
-
Essaie
de fouiller dans ta mémoire, ça va te revenir.
-
Non,
c'est bloqué. Je l'ai vu, dans ma tête. C'est bloqué, tu
m'entends. Jamais je ne saurais comme toi.
Lui
non plus ne comprenait pas pourquoi elle ne se souvenait pas.
« Regarde ce que tu as eu ce jour là. Imagine ce qui ont du
lui faire pour qu'elle oublie. » Effectivement, sa
conscience n'avait pas tord. Se repassant à toute vitesse ce
souvenir affreux, il comprit qu'ils avaient fait ça en beaucoup plus
puissant pour la jeune femme. Pour pas qu'elle ne revienne le
chercher dans cette sanglante guerre. Et il eut une révélation. Son
souvenir avait sauté à cause du choc de la mélodie qu'elle avait
joué enfin pour lui. Il devait lui faire un choc beaucoup plus
puissant pour qu'elle puisse aussi ce souvenir. « Oh, tu
veux faire ça maintenant ? Alors qu'elle n'a pas beaucoup
d’énergie ? » « C'est maintenant ou jamais. »
« Bon, ça sera maintenant. » Attrapant à nouveau
les deux bras de la jeune femme, il planta son regard dans le sien
tout en lui disant qu'elle devait lui faire confiance. Il repeta
cette phrase une autre fois avant de lui dire un désolé et de lui
demander d'ouvrir entièrement son esprit. Collant son front contre
le sien, il ferma les yeux et il commença alors à répéter en
boucle une phrase en Gallifrényen. Son esprit envahit celui de la
jeune femme qui commençait à s'agiter. Plus il répétait la phrase
et plus il sentait que toutes ses entités étaient entrain de sortir
pour aller à la rencontre de la jeune femme. Il remarqua que
l'inverse était aussi entrain de se produire parce qu'il ressentait
dans son esprit l'aura de la conscience de la jeune femme. Jusqu'à
ce dernier mot qu'il prononça. Le temps semblait s’être arrêté
et puis d'un coup, les âmes de chacun rentrèrent en contact, ils
hurlèrent alors tout les deux. Il devait rester conscient même si
la douleur était insupportable. Il entendait les tambours dans sa
tête, qui cognait de plus en plus fort, jusqu'au fin fond de son
âme. Il sentait l'âme de la jeune femme qui se baladait dans la
sienne et inversement, se mélangeant, se reconnaissant chacune comme
des jumelles. Une fois l'imprégnation faite, chacune retourna dans
son corps avec une étrange marque, symbolisant ce qu'elles venaient
de faire. Le choc de la réintégration fut si brutal qu'ils se
séparèrent alors, tomba tout deux à la renverse. Il entendit la
jeune fille tombait lourdement sur le sol mais il n'arrivait pas à y
aller, sombrant dans une douce léthargie. Il se réveilla quelques
minutes plus tard, obligeait par sa conscience qui était entrain de
lui hurler dans sa tête. Se relevant rapidement, il se sentait très
bizarre,presque nauséeux. « Rassures toi tu n'es pas
enceinte. » Se fichant de ça, il se précipita alors sur
le sol, là ou la jeune femme gisait. Quand il vu ça, il se sentit
d'un coup mal, se dépêchant de voir si elle respirait toujours.
Soufflant, c'était le cas, mais le sang qui coulait par son nez ne
lui disait rien qu'y n'aille. L'a portant délicatement sur le lit,
il l'a regarda alors plus en détail. Venez t'il vraiment de faire le
processus ? Il n'en revenait pas lui même. « Coup de
tête bonsoir. » « Ferme là un peu tu vois bien que
ce n'est pas le moment. » « Je t'avais prévenu
qu'elle ne tiendrait peut être pas le coup ». Il hurla
dans la pièce un grand oui, elle le tiendra le cou. Passant sa main
sur son visage, il était déjà entrain un peu de regretter ce qu'il
venait de faire, mais comme lui avait dit sa conscience plutôt,
c'était irréversible. Mais ce n'était pas pour ça, il était
ravie d'être enfin liée à celle qu'il aimait depuis au moins 8
siècles. Il regrettait parce qu'il avait peur pour la santé de la
jeune femme. Comme il venait de le constater, il avait consommé une
grande quantité d'énergie et Améliane était déjà faible au vu
du peu qu'elle s'était reposée et de sa cheville. Mais c'est alors
qu'il remarqua qu'elle était entrain d'osciller faiblement des
paupières. Agrippant sa main, il l'encouragea mentalement pour
qu'elle y arrive. Qu'elle ne fut pas sa surprise quand il entendit
alors résonnait dans sa tête : « Je te détestes mais je
t'aime aussi. » « Amy, ne dépenses pas ton énergie,
tu auras tout le temps de me détester après. » « C'est
toi qui me parles je te signale » « Mais non, je ne
peux pas entrer sans te toucher en contact avec toi. »
« Maintenant si. On ne t'a jamais rien apprit à l'école sur
le processus ?. Tu peux acquérir une fraction du don de la
personne avec qui tu te lies. » « Donc toi, tu as du
prendre le sens du temps maintenant. » « Hahah très
drôle. Allez laisse moi agoniser en paix. » « Attends,
attends, tu as dit quoi avant ? Qu'on ne m'a jamais rien apprit
à l'école ? Mais ça veut dire que tu te souviens alors ? »
« C'est pour ça que je t'aime en plus de tes autres
qualités. Mais je penses que tu devrais peut être me laisser me
reposer un petit peu pour que je puisses ressaser tout ça
tranquillement. Et puis, tu va devoir t'expliquer avec les autres. »
« Tu te souviens de ce que je t'ai dit hier ? Problème
= solution. Et c'est exactement le cas présent. »
Mesdames
, Mesdemoiselles et Monsieur bonjour . Je vous remercie de votre
écoute , car elle est importante a nos yeux . Le gouvernement vous
annonce officiellement qu'un rencontre avec une autre forme de vie
va être établi par le premier ministre Mr Saxon , le vendredi 13
octobre a 17h03 min . Celui ci , va vous en parlez beaucoup mieux
que moi .
Comment
pourrais je savoir s'ils ne nous veulent pas du mal ? Je le
sais parce qu'ils m'auraient déjà tués vous ne croyez pas ?
Et puis si vous êtes sceptique, demandé à Mlle Williams. Elle a
assisté à leurs présences. Et croyez moi, avec le caractère de
feu de notre porte parole, que vous devez tous connaître, ils
l'auraient déjà éliminés s'ils étaient vraiment méchant. Je
penses que les questions sont terminées.
Ce
n'est pas drôle …
Oh
si, tu n'es pas discrète, je n'y peux rien ..
Je
.. mai c'est pas vrai .. j'allais réussir mais vous vous êtes
retournés avant .. ce n'est pas non plus de ma faute …
Alors
si ce n'est de la faute d'aucuns de nous deux, ça va être
difficile de trouver un coupable. Mais tu ne m'as pas suivis jusque
ici pour cela ?
Effectivement
… voilà, je n'ai pas trop apprécié la façon d'on vous avez
retournés votre dernière question …
Je
t'ai vexé ?
Oui
.. enfin non .. bref .. vous n'aviez pas à me mettre dans la
réponse …
Tu
sais, je n'ai dit que la vérité …
Tu
.. enfin vous avez peut être raison. J'ai un caractère trop
impulsif … je suis désolée...
C'est
moi qui suis désolé.
Laisse
moi, je n'ai pas envie que tu vois ça …
Je
t'ai dit, je suis désolé pour ça .. je ne pensais pas que nous
serions aussi atteins.
Je
m'en fous, tu ne pensais pas … je … tu n'avais pas qu'a faire ça
…
Je
n'aurais pas du m'emporter pour si peu. Mais c'est juste que … ça
me rappelle une situation que j'ai vécu il n'y a pas très
longtemps et je n'aimerais pas qu'elle se reproduise.
Les
sous bois sont une excellent idée, et puis si après nous avons une
petite faim, on pourra arriver en ville.
On
ne sait jamais qui peut nous entendre dans le palais. Peut être que
tu te fous de ce que je vais te dire, mais au moins tu auras une
explication.
Tu
es la première personne qui reçoit mes excuses … alors crois tu
vraiment que je me ficherais de tes paroles ?
J'ai
connu un homme, il y a 5 ans de ça. Il m'a sauvé d'une mort
certaine et j'en ai fait de même quand son tour est venu. Il m'a
proposé de voyager avec lui et j'ai accepté. Jusqu’à lui y a
trois mois de ça. Nous nous sommes séparés parce que nous
aspirions pas à la même chose et surtout nous n'étions pas sur la
même longueur d'ondes. Pendant trois ans, j'ai espéré que ce que
je ressentais pour lui soit réciproque. Les précautions qu'il
prenait envers moi ne pouvait être que ça. Mais j'ai apprit qu'il
en aimait une autre, qui avait disparu des années plutôt. Il n'a
jamais cessé de la chercher et même quand je lui disais de passer
à autre chose il ne m'écoutait pas. Je me suis mentis à moi même
et j'ai essayé de me trompé en me racontant des histoires.
Résultat, j'ai été malheureuse et je le suis toujours. Toujours
parce que je fais pareil avec toi.
Je
ne te mens pas quand je te dis que je veux être heureux. Depuis
longtemps tout n'est que mensonge chez moi. Ma vie, mon mariage,
tout ce qui se rapproche à moi n'est qu'un mensonge. Sauf toi.
Enfin tu n'es pas un mensonge .. tu es juste pas au courant de tout.
Je
ne suis pas humain, je ne m’appelle pas Harold Saxon, je suis
mariée à Lucy que par intérêt et je ne m’intéresse pas au
sort de l' Angleterre.
Bien
.. nous avons déjà un point en commun. Je ne suis pas humaine non
plus. Je suis une télépathe .. Et toi ?
Un
seigneur du temps.
Tu
es comme lui, je le savais... Tous les deux … vous êtes pareil …
Lui aussi m'a menti ..
Attends
.. de qui tu parles là ? Tu sais ce que c'est un seigneur du
temps ?
Bien
sur, l'homme avec qui j'ai voyagé, c'était soi disant le dernier
des ….
Le
Docteur …
Tu
le connais ?
Si
je le connais … trop bien … et crois moi … je peux te jurer
que je ne ferais jamais ce qu'il a fait. Nous sommes tellement
différent.. et tu es tellement importante .
Autre
chose à me dire ?
Tu
ne serais jamais plus seul. Jamais tu m'entends. Nous serons
toujours là l'un pour l'autre, Maître.
Belle
au bois dormant, réveille toi.
Je
crois que dès que tu auras reprit un peu de force nous rentrerons.
Mais
je ne suis pas fatiguée, on peut encore rester dehors, ensemble.
Enlève
tes angoisses, nous ne passerons que quelques heures séparés,
jusqu'à ce soir. Tu verras, une nouvelle vie s'offre à nous et je
ne veux pas l'a gâcher. Je te promets qu'a partir de ce soir, nous
seront ensemble pour l'éternité.
Est
ce que t'as consciences te parles aussi ?
Oui
et crois moi, parfois j'aimerais être un stupide humain pour ne
plus à l'entendre faire des commentaires sur tout.
Moi
aussi. J'ai parlé avec elle tu sais ?
Oui,
elle me l'a dit. Heureusement elle n'a pas été odieuse avec toi.
Tiens,
la mienne est aussi parfois affreuse avec moi.
Donc,
comme ça vous vous baladez souvent la nuit Monsieur Saxon ?
Avec Mlle Williams ?
Balader
oui, la nuit c'est la première fois. D'habitude nous faisons autre
chose.
Tu
vois, tout problème à sa solution.
Effectivement
tu a raison. Et puis après tout, il avait mérité. J'ai regardé
dans sa tête, et ce qu'il pensait n'était pas vraiment jolie
jolie.
Ne
vous inquiétez pas, ce n'est rien je n'ai pas mal.
Voyons,
Mlle Williams, vous ne pouvez pas rester comme ça.
Merci
Monsieur Potinish mais je peux attendre que nous montions à bord du
Valliant. J'ai entendu dire qu'il y avait un excellent docteur.
Oh
regardez, l'air force one arrive.
Monsieur
Rixon, voyons, ce n'est pas très fair play de commencer le jeu
comme ça.
Vous
devez être Williams, sa porte parole. Je ne dis que ce que je
penses et Saxon est irresponsable d'avoir décidé seul d'une date
pour cette rencontre. C'est moi qui prend en charge l'affaire
désormais.
Certes,
mais vous êtes tous venus. S'il était aussi bête comme vous
dites, vous n'auriez pas eu besoin de vous déplacer. Et puis, c'est
grâce à lui que tout ça aura lieu. Les toclafanes sont venus à
lui, pas à vous. C'est d'ailleurs peut être à cause de ça que
vous êtes jaloux.
Ce
n'est pas elle que j'ai envie d'embrasser, ça me dégoûte plus
qu'autre chose.
Dehors.
Je
vous demande Pardon ?
J'ai
dit DEHORS .
Selon
eux, j'ai un ligament qui s'est déchiré, la malléole de fissurer
et par dessus une entorse.
Je
n'ai pas confiance aux docteurs.
Je
sais, mais là tu devras tu confortais. A part si tu me dis que tu
arrives à voir comme ça à travers la peau.
Je
sais que tu es fatiguée et que tu veux te reposer mais je ne peux
pas rester avec toi ..
Mais,
ce n'est pas comme si de toute façon tu avais virer un médecin
pour t'en occuper toi même donc bon, un petit peu plus ça ne fera
rien.
Ce
soir, nous serons dans un vrai lit, un grand lit on nous pourrons
nous étendre et nous reposer mais pas dans cet lit minable
d'hôpital. Et puis, nous devons être avec les autres pour le
moment venu.
Il
reste encore un peu de temps ..
C'est
toi qui me dit ça ? Certes tu as raison, mais je n'aimes pas
les savoir seul. Imagine qu'ils complotent contre nous ? Et
puis, j'ai laissé Lucy seule.
Tu
m'a tellement manqué.
Moi
aussi ma belle, moi aussi.
Un
jour, nous serons ensemble pour l'éternité.
Tu
crois ?
Bien
sur, que j'y crois. Rien ne peut nous séparer et en plus on le fera
aussi.
Théta
sera jaloux ..
Je
m'en fous. Si c'est une des seuls façons pour que l'on reste à
jamais ensemble je le ferais ce processus.
Je
… je ne me souviens pas. Je n'y arrives pas.
Moi
aussi je veux me rappeler. MOI AUSSI JE VEUX COMPRENDRE .
Essaie
de fouiller dans ta mémoire, ça va te revenir.
Non,
c'est bloqué. Je l'ai vu, dans ma tête. C'est bloqué, tu
m'entends. Jamais je ne saurais comme toi.
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