L'amour , le psychopathe et la télépathe ( En cours )

- Je vais partir a ça recherche ....
- C'est a dire ?
- Tu le sais ....
- Non , pourquoi , tu sais très bien que c'est impossible , elle est coincée ...
- Ne dit pas ça , j'ai fais des recherches , il existe un moyen , et je la ramenerais avec ou sans toi .
- .....
- Je suppose que ça venir sans . Très bien , je vais te déposer a Londres .

Et la jeune femme s’effondra . Tout ce qu'elle pensait été faux . Heureusement qu'elle ne lui avait rien dit , elle aurait eu encore plus de peine . Au moins , ils se quittaient en amis , enfin c'est ce qu'elle lui ferait croire , mais c'était bien sur faux . Elle pensait que ses sentiments étaient réciproques , mais il n'avait pas oublié ça chère Rose . Après tout , que pouvais elle lui reprochait ? En aimait une autre d'un amour si fort que même si son entreprise était voué a l'échec , il y passerait son éternité ? Non elle ne pouvait pas lui en vouloir , en faite elle était jalouse , elle avait eu une esquisse de pensée que ça serait elle , qui recevrait ça , mais ça ne lui était pas destiné . Elle en était venu a penser qu'elle ne le connaîtrait jamais . Surtout qu'il lui avait bien expliquer , que l'amour chez les seigneurs du temps est une chose tellement compliqué , beaucoup plus que chez les humains , tout un processus était mis en place , il lui avait dit quelque chose par rapport a l'âme , chose qu'elle n'avait bien sur pas retenu . Mais elle savait que c'était en plus d'être compliqué , irréversible et peut être même mortel . Elle s'en fichait bien , mais désormais , elle ne saurait plus ce que ça ferait , vu que son terminus était la planète bleue .


Elle essaya de sonder l'esprit de son ex compagnon de route , mais bien sur il avait mit des défenses , et un mur était érigée dans son esprit . Et il lui envoya un long regard qui voulait tout dire . D'un pas las , déprimée , elle partit faire son sac . Au moins qu'elle ne soit pas démunie . Prenant un sac de voyage , elle tassa tout dedans , sa rage qu'elle avait contenu face a lui était entrain de s'exprimer et les vêtements étaient entrain de souffrir a sa place . Des larmes de rages lui coulaient sur son visage pâle . Elle essaya alors de contrôler ses pensées , qui étaient entrain de s'échapper de son cerveau , ça lui faisait toujours ça . Quand elle était en colère , ou très triste , elle n'arrivait plus a les contenir et involontairement tout le monde pouvait les entendre . Une des choses inconvenantes des télépathes . S'asseyant sur le rebord de son lit , elle entreprit de les canaliser . Il ne manquerait plus qu'elle lui dise ce qu'elle ressentait pour lui . Oui , elle pensait au passé , elle savait qu'elle ne le reverrait plus , alors a quoi bon s'attacher a une chose qu'elle venait de perdre ? A rien , si a se faire du mal , mais étant assez douillette elle ne voulait pas . Elle classa ses pensées dans la case poubelle , même si elle savait que ça serait très dur d'en faire son deuil .

Son sac de fait , elle sortit alors pour rejoindre une dernière fois le centre de commandement du TARDIS . Une légère secousse venait de retentir . Elle savait qu'ils venaient d'arriver . Fermant son esprit pour ne pas qu'il soit polluer , elle s'avança alors vers le Docteur . Le dernier seigneur du temps . Il avait le visage grave . Elle sentait une pensée lui effleura la conscience “ je suis tellement désolé , comprend moi s'il te plait “ . Elle baissa la tête . Le silence qui régnait était insupportable , alors le fait qu'il lui parle par télépathie , elle ne pouvait pas . Les larmes commencèrent a couler de nouveau . Il s'approcha d'elle , et elle sentit son odeur pour la dernière fois . Il lui murmura la phrase qu'il lui avait dit plutôt . Elle ne pouvait bien sur que répondre par un oui je te comprends . Se détachant l'un de l'autre , elle prit son courage et le regarda . Elle voulait aller le taper mais elle se l'en empêcha . Elle se sentait tellement mal . L'heure était arrivée . Elle se retourna , en silence , prenant sa valise , et se dirigea d'un pas lourd vers la porte de sortie . Quand elle l'a traversa , elle lui envoya un “ j'ai étais heureuse avec toi . C'est a toi maintenant de trouver le bonheur” et elle claqua la porte . Une minute après , elle se retourna , il n'y avait que l'orée du bois ou il l'avait déposé . Et elle s’effondra . Se mettant a pleurer , assise sur le sol de l'hiver . Et pendant des heures jusqu’à la tombée de la nuit , elle resta a l'endroit ou il l'avait déposée . Puis , prit d'une illumination , elle se leva .

Le crépuscule était entrain de recouvrir la ville . Il fallait qu'elle trouve un hôtel ou passer la nuit . Se mettant a courir , le froid de la nuit la transperça , mais elle se sentait revivre . Elle ne pensa a rien , juste a courir et ça lui faisait du bien . Arrivant en centre ville par un miracle inespéré , elle ouvra son esprit pour voir ou elle pourrait dormir . Quand même , quand on est télépathe , il n'y a pas que des désagréments , sinon ce ne serait pas juste . Se concentrant pour espérer entendre une bride de pensée d'un concierge d’hôtel , elle l'intercepta au bout de quelques minutes . “ Et encore un couple qui ne passera que quelques heures “ . Cette pensée la fit sourire . Plus elle esseya des rues , et plus les pensées de l'homme étaient plus fortes et plus variés . Elle s'y referait comme a un gps . Marchant les yeux clos . Quand elle les ouvrit , elle était devant un petit hôtel , assez vieux . Elle se dit que pour la nuit , ça ferait l'affaire , elle irait en quête d'autre chose demain . Poussant la porte , une petite clochette sonna . Un viel homme apparut derrière le comptoir . Il avait l'air en mauvais état . Lutant pour ne pas sonder son esprit , elle s'approcha alors de lui . Oui , elle avait décider , non en faite le docteur lui avait dit qu'il était préférable de ne pas sonder les gens comme elle faisait . Certaines personnes plus fragiles que d'autres pouvaient ressentir cette conscience extérieure , et cela pouvait les affecter sur le long terme . Pensa à ça , son cœur se sera . Le concierge lui parlait d'une petite voix , lui indiquant sa chambre , la numéro 28 . Payant a l'avance , elle se saisit de la clé et se tourna vers les escaliers . Mais elle ne put s’empêcher d'ouvrir son esprit pour savoir ce qu'il pensait d'elle . “Elle a l'air triste , une jeune femme comme elle ne devrait pas venir ici , elle devrait vivre avec quelqu'un de bien “ . A cette pensée , elle ferma les yeux , un léger sourire se dessina sur ses lèvres .

Ouvrant la porte en bois de sa chambre . Elle eut un petit sourire . Elle regrettait déjà sa chambre dans le TARDIS , avec son grand lit a baldaquin . Le petit lit une place de la chambre avait l'air bien miteux a coté . Non , toute la pièce avait l'air miteuse a coté du bleu police du TARDIS . Elle était sombre , le papier peint jaunit a certains endroits , les rideaux de la fenêtre étaient d'un rose délavée . Rien qu'en pensant au mot Rose , elle s'affala sur le lit , qui ne résista pas a faire un magnifique grincement digne d'une porte de maison hantée . Elle en avait de la chance Rose , que son docteur ne l'ai pas oubliée . Peut être que ce qu'il lui avait dit sur les âmes s'étaient passés pour eux . Qu'ils étaient liés et que cette séparation était pire qu'une abomination . Peut être qu'il avait raison , quand il avait la conviction qu'il retrouverait sa Rose . Elle ne put se plongée dans ses pensées car elle entendit alors de l'autre coté du mur qu'elle croyait en carton , un couple dont les ébats étaient forts bruyants . Elle n'avait même pas besoin d'être dans leurs consciences pour entendre leurs boucans . Se retournant , elle entreprit d'essayer de dormir , surtout qu'elle en avait bien besoin , mais le bruit l'en empêcher . Alors dans un élan de sadisme pur , elle s'introduit dans l'esprit de l'homme . Elle avait apprit il y a quelque temps maintenant la manipulation d'esprit . C'était mal , mais ce soir , elle s'en fichait comme de sa première chaussette . Lui influant des pensées morbides et tout autre chose , tout en appuyant avec sa conscience sur celle de son hôte , elle entendit que son travail marchait car les bruits s'étaient arrêtes . La femme n'avait pas du apprécier . Tanpis , au moins elle ne serait pas seule a déprimer . Contente de son œuvre , elle se retira du pauvre homme qui ne savait plus quoi penser . Fermant les yeux , elle fit le vide pour se faire happer par les bras de son ami Morphée .

Le jour s'était levé depuis un moment mais la sensation étrange qu'il avait eut depuis la veille ne l'avait pas quitté même s'il esseyait de ne plus y penser. Assis dans son fauteuil de cuir noir , il était entrain de jouer avec sa bague tout en regardant un dessin animé sur son ordinateur . Parce qu'au fond , le Maître était restée un grand enfant . Il regardait "les zinzins de l'espace" , une chose qui était d'une débilité profonde . Cela le faisait rigolait bien sur , mais il ne comprenait pas comment les humains pouvaient rester scotchée devant , arrivant même à s'en abrutir . En faite il ne comprenait presque pas la race humaine . Cette race inférieure qui se prenait pour une supérieure . La vrai race était la sienne , celle des Seigneurs du Temps . Et c'était pour ça , qu'il allait devoir accomplir son projet . Pour essayer de relever le niveau de la Terre , en inculquant des valoir chers a son défunt peuple . Et surtout , son principal but n'était pas la Terre , mais l'Univers . Toutes ces planètes en quêtes d'un Maître digne de se nom . Et c'est avec une certaine peine , que ses souvenirs venaient l'envahir . Gallifrey , sa planète tant chéri , avec sa coupole ou le conseil siégeait , ses grandes plaines d'herbes rouges où enfant il courait insouciant pour grimper sur les sommets des montagnes.. Il haïssait tant celui qui avait amené cette race d'exception a sa perte . Il le haïssait tellement , qu'il aurait tout donné pour le faire souffrir . Mais pensa t'il avec un énorme sourire sadique , c'est ce qu'il allait faire . Conduire la race préférée de son homologue a sa perte , ou plutôt a sa refonte psychique . Il était tellement fière de son projet . Et il savait que se cher docteur ne résisterait pas a mettre son nez dans les affaires de ses pauvres petits humains . Et quand il s'apercevrait qui était derrière cette géniale et horrible machination , ça serait trop tard . Et il éclata alors d'un rire cruellement sadique . Se levant d'un bond , il fit tourner sa chaise . Geste banal , qu'il en était presque stupide . Mais en regardant cette chaise tournait , il pensa au fin fond de l'Univers , ou il avait passé tant d'années a construire se projet . Tant d'années de solitude qui lui faisait encore tellement mal .

Son âme , déchiré , en avait tellement souffert , que le fait de pensés au massacres de cette civilisation lui donné un peu de baume . Mais ce n'était pas ça qu'elle cherchait . Pas tout a fait . Et il le savait , il lui avait déjà dit , au plutôt il en avait parlé avec sa conscience , qui était un peu son relais . Il lui avait dit que le processus n'était pas pour lui . Et sa conscience lui avait ri au nez . C'était peut être la seule entité qui pouvait le contredire . Oui , parce qu'il considérait sa conscience comme une personne , la seule en qui il avait entièrement confiance , la seule qui ne la trahirait jamais . Il en était venu a cette conclusion , quand il s'était mit a se parler tout seul , vers environ son 7e siècle . Et étonné , on lui avait répondu . Il était toujours surpris par ces apparitions spontanées , qui lui redonnait le sourire . Il avait fait des recherches sur ça , et avait découvert que c'était la race des Télépathes . Une race aussi ancienne que la sienne , qui s'égalait presque en puissance et qui avait été de nombreuses fois en guerre contre eux . Même si pour vérité , c'était toujours les Seigneurs du Temps qui attaquaient les premiers . Et c'étaient eux , qui avait décrétés , il y a bien longtemps , la conscience comme une entité a part . L'individu était composé de 4 choses selon eux . L'âme bien sur , essence même de cet individu . Le corps , enveloppe charnel se détruisant au fil du temps , l'esprit contrôlant enveloppe et enfin , la conscience . Entité reliant l'âme à l'esprit , pouvant selon certains individus , devenir très présent . Il avait découvert , que les humains , considéraient ça comme une maladie . La schizophrénie . Ils n'avaient bien sur pas comprit . Enfermant dans des asiles , les quelques humains , se rendant compte qu'ils n'étaient pas tous seuls . Et les Télépathes avaient un pouvoir , celui d'entré impunément dans la conscience des gens qui ne savaient pas s'en protéger . Et ils étaient bien rare . Il y avait les seigneurs du temps , les daleks et les cybermans . Et quelques humains complètement illuminés . Le reste des races , faible , étaient soumis a eux . Le Maître avait toujours eu une très grande estime pour cette race . Capable de manipuler l'esprit et la conscience . Mais bien sur , il n'en restait plus beaucoup . La grande guerre les avaient beaucoup affaiblis . Ils avaient bien sur prit leurs partis , pour une fois . Mais ils avaient échoués et leurs peuples se réduisaient a quelques irréductibles qui avaient pu fuir lâchement , comme lui . Il n'en avait plus revu depuis le temps de la guerre . Fermant les yeux, il écouta alors la douce mélodie qui remplaçait les tambours à chaque fois qu'il songeait aux télépathes. Il ne savait pas d'où cela venait, mais les notes qui résonnaient à son oreille était un havre de paix qui le faisait se sentir heureux tout en lui donnant un immense sentiment de perte et de tristesse. Comme si cette mélodie était rattachée à quelque chose où quelqu'un qui aurait pu le calmer de sa douloureuse folie. C'était à chaque fois pareil, dès qu'il y repensait, le sentiment de plénitude qu'il l'envahissait ne rester assez jamais longtemps pour soigner son âme car il était vite remplacer par l'amertume, la déception et de déchirement. Ça lui faisait mal, tellement mal qu'il ne put se retenir d'un accès de rage, envoyant son fauteuil au sol tout en hurlant. Refessant deux trois fois la même chose, il se stoppa alors, passant une main sur son visage. Il devait se calmer. Il aurait sa vengeance bientôt. Et pendant qu'il pensait justement a ça , il sentit quelque chose lui effleurer son esprit . C'était doux , léger . Surprit , il ferma expressément son esprit et sa conscience resta caché . Donnant en pâturage des faux souvenirs , il se rassit sur son siège qu'il venait de remettre à sa place . Il sentit que la chose venait de partir . "Il a fait son gros boudin .. ça y est ? Parce que je penses qu'il peut y avoir des choses intéressantes en bas" . "Bon , toi , je t'ai pas sonné , c'est toi qui me joue des tours ? ""Tu ne m'écoutes pas , a quoi tu pensais là ? Aux Télépathes. Et qui a le pouvoir de rentrer dans les esprits des gens a distance ? " "Les télépathes .... " " Bien , tu progresses . Tu verras , si tu continus , tu finiras Maître du monde . ""Il y en a un ici . Pourquoi maintenant ? Il me veut , il sait qui je suis et connaît mes plans il faut le tuer ... " " Hé ho , le paranoïaque , tu te calme maintenant . Tu envisages la possibilité qu'il ne sache même pas qui tu es ? " " S'il ne le savait pas , il n'aurait pas essayer de rentrer dans mon esprit ...." " Bon vu que tu n'es pas raisonnable , tu descends et tu cherches ce fameux Télépathe .S' il te veut du mal , tu sauras le faire taire , sinon je pense que pour notre projet il nous serait bien utile." "Ha ouiii , j'y avais pas pensé .... " "Toujours centré sur ta petite personne , allez dépêche toi . "

Le Maître attrapa sa veste de son complet trois pièces et il s'élança a la recherche de ce mystérieux Télépathe . Il descendit a l'accueil , pour aller voir si Margaret , avait fait rentrer un inconnu . Et elle lui répondu , qu'une jeune femme était venu pour postuler pour le poste de secrétaire de libre . Touchant la vieille dame sur sa partie découverte de son bras , il put entre percevoir , que la jeune femme était très angoissée . Et des pensées sadiques , s'introduisit dans son esprit . Si elle était comme ça , ça serait un jeu d'enfant de la neutraliser . Il savait ou la trouver , dans le bureau de son DRH . Ouvrant la porte a la volée , il fit sursauter les deux personnes présentes . Regardant la jeune femme , il ne put s'empêcher de la détailler dans les moindres recoins . " Bon ... je pense qu'il vaudrait mieux la gardait .. vu son physique .. elle pourrait être utile" . Et à cette phrase , le Maître adressa un de ses plus beaux sourires . Et il sentit les sentiments de la jeune femme . Elle était jeune . Elle ne savait pas encore les canalisés et en plus sa conscience se baladait librement autour d'elle quand un événement venait la bousculer un peu trop fort . Il souffla en son fort intérieure . Elle ne pouvait savoir qui elle était , bien trop jeune pour avoir vécu à l'époque des seigneurs du temps . Elle était là par la plus grande des coïncidences , même si , il n'y croyait pas beaucoup car plus il l'observait et plus un sentiment de déjà vu et de bien être s'installa en lui. " Tu vois , ça ne sert a rien de crier au loup ... elle est pas dangereuse ... " Et il l'a félicita alors pour son embauche .

- Voici donc ma nouvelle secrétaire , George , tu as fais du très bon travail .
- Euh ... Mr Saxon , il doit y avoir une erreur , cette jeune femme ne convient pas au poste .
- Je peux savoir pourquoi ?
- Elle ... est .. comment dire ?
- Trop qualifiée pour le poste ? Vous ne vous souvenez plus de vos mots George ?

Elle appuya bien sur le prénom du DRH qui venait de prendre une jolie teinte cramoisie tout en lui faisant un magnifique sourire. Voila , elle ne s'était pas retenu . Après tout , elle allait partir , ne les revoyant jamais , non parce qu'elle n'avait pas la force de manipuler ces deux esprits , surtout , qu'elle avait beaucoup de mal a sonder celui du fameux Saxon. Enfin pour l'instant elle n'avait essayer qu'une fois car ce n'était pas le principal problème, c'était plus elle qui posait un soucis. Comment était elle déjà arrivée dans cette situation ? Elle s'était aperçue qu'elle avait besoin d'un boulot, elle était allée au Coffee shop du coin pour s'en servir comme d'un bureau et pendant qu'elle rédigeait son CV, une serveuse du nom de Maurine lui avait dit qu'un poste était à pourvoir dans le parti de Saxon. Très bien, c'était son domaine la politque, alors la jeune femme était allée avec un grand enthousiasme s'acheter un tailleur noir pour être présentable et elle avait filé au palais. Toute la matinée, elle avait entendu parlé de ce fameux Saxon , un homme tellement bon pour l'Angleterre , qu'il était quasiment élu .Elle avait apprit par une vendeuse de chaussure , qu'il s'était déjà installée là bas, du jamais vu . Elle avait faillit éclater de rire . La vendeuse était complètement sous le charme de l'homme et pendant qu'elle essayait ses escarpins noires , elle n’arrêtait pas de lui vanter ses qualités . Or comme elle lui avait dit, elle préférait se faire un avis par elle même sur les gens . Cependant la vendeuse avait eu raison , il avait un charme naturel et un répondant digne du sien et un sourire à faire fondre la banquise. D'ailleurs , il avait gardé son sourire quand elle avait répondu au DRH , et il était passé a la place de celui ci , prenant ce qui semblait être son CV . Elle déglutit . Il hocha la tête tout en lisant . Et en le posant , il lança une œillade noire a George qui était de plus en plus nerveux.

- Mais bien sur que qu'elle est prise . Trop qualifiée , je n'avais jamais entendu rien de plus stupide , surtout venant de vous George ..
- Mais monsieur .... elle a un diplôme en ...
- Suffit , Mademoiselle ... Willams , je vous annonce que vous venez de passer de secrétaire a conseillère en campagne de Monsieur Saxon .... c'est a dire de moi ! Bien sur , George va tout vous expliquer , moi j'ai du boulot . Et ... avant que je n'oublie , George , veuille dire a Stillers qu'il libère le poste . Il n'est plus bon a rien . A demain 9h Mademoiselle , ne soyez pas en retard ou perdu dans vos pensées .

Améliane n'en revenait pas . Elle regarda Saxon lui refaire un sourire presque sadique quand il avait prononcé le mot pensée , et il sortit en murmurant une sentence au pauvre George qui transpirait a grosse goutte . Elle n'y croyait pas . Elle , une conseillère ? Mais il avait fumé de la farine par le nez ? Bien sur , elle pourrait lui parlait de stratégie et tout autre chose , mais là , elle pensait que sa promotion était presque excessive .Surtout que ce poste n'était pas a promouvoir . Il venait de faire virer un homme d'un simple claquement de doigt , et on lui avait obéit . Mais qui était ce Saxon pour avoir autant de pouvoir ? Bon au moins , elle était rassurée , elle ne dormirait plus sous les ponts . Elle allait pouvoir commencer a chercher un logement . Sortant de sa rêverie , elle regarda l'homme qui était assis sur son bureau . D'un ton monocorde , il exécuta les ordres de son patron

- Donc .... comme Mr Saxon vous l'a dit , vous commencez a 9h précise , dans la salle du conseil .Ne soyez surtout pas en retard . Votre planning dépend presque entièrement de celui de Mr Saxon . Vous n'avez qu'un jour de repos officiel . Après libre a lui de vous en donner . Vous avez un téléphone de fonction , un logement de fonction situé dans les étages de la cour arrière , et si vous avez besoin de vous déplacer vous avez une voiture avec chauffeur . Bien sur , vous avez droit a ses avantages immédiatement . Attendez une ou deux heures afin qu'on vous libère votre logement . Pour votre téléphone , vous verrez avec Margaret . Je pense que je vous ai tout dit . A bientôt Mlle Williams .

Et la jeune femme ne put s’empêcher de faire un grand sourire sadique a l'homme qui ne voulait pas l’embaucher . Et elle lui lança télépathiquement “ la roue tourne mon cher George” ce qui eu pour effet de le faire sursauter , tandis qu'elle sortait tranquillement pour avoir accès a ses avantages .
La nuit venait de tomber sur le palais de Westminster quand Améliane arriva avec son chauffeur . Dès qu'elle avait eu son emploi , elle avait récupéré son téléphone et ses clés de voitures et elle était allé voir la jeune serveuse pour lui annoncer ça . Elles avaient discuter toute l'après midi .   Elle ne voulait pas faire serveuse , mais elle n'avait pas eu la chance de trouver un emploi dans sa branche qui était le stylisme . Les deux jeunes femmes s'étaient trouvées des points communs , et Améliane était ravie d'avoir enfin une amie humaine . Elle lui promit d'essayer de repasser pour lui raconter son travail , tandis que Maurine reprenait son service . Et après ça , elle était allée chercher son sac , payant la chambre qu'elle n'avait pas consommée sous la protestation de la femme qui tenait l'établissement . Et voila comment maintenant , elle s'appretait a découvrir son nouveau chez elle . Refusant l'aide de son chauffeur Josh pour porter son sac , elle passa dans la cour arrière . Une grande fontaine tronait en son centre , et le bruit de l'eau était apaisant . Maintenant , le challenge était de trouver son appartement . Elle n'était pas seule bien sur , Margaret lui avait expliqué que tous les fonctionnaires importants habitaient ici . Et tout bas elle lui avait dit comme si elle lui faisait une révélation , même Mr Saxon avec sa compagne habitent ici . Près de votre appartement . Et une pointe de jalousie était apparu de nulle part quand elle avait apprit qu'il avait une compagne . D’où elle sortait , pourquoi , elle n'en avait pas la moindre idée , mais elle partit très vite quand la dame lui expliqua le chemin pour trouver son logement . Et maintenant , elle y était en plein . Un escalier a droite , un couloir a gauche , un autre escalier au milieu . Elle trouva finalement son appartement , le numéro 88 . Rien qu'a la porte , elle souriait déjà . En bois massif avec des enjolivures . La poussant , elle faillait pousser un cri de joie , mais ses pensées le firent a sa place , s'échappant de sa conscience , allant embêter la tranquillité de certains de ses voisins . Un petit hall avec des armoires se présentaient a elle . S'enfonçant plus , elle découvrir alors un salon dont les meubles étaient du style victorien , une cuisine a l'américain avec un bar recouvert de gravure dorée . Elle continua son exploration par la salle de bain , a la pointe de la technologie , qui donnait sur sa chambre , ce qu'elle redoutait le plus . Chambre qui lui rappelait étrangement la sienne , dans le TARDIS , mais pour l'instant ce n'était pas le plus important , elle sauta sur le lit , qui épousa la forme de son corps . Choppant un coussin elle cala sa tête , et comme ça , ne se fit pas prier pour s'endormir . Même si elle savait qu'elle se réveillerait dans la nuit , pour aller manger et faire un brin de toilettes . Mais pour l'instant , Morphée voulait lui racontait aussi sa journée , et elle alla de bon cœur avec lui dans le pays des songes .
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Deux mois s'étaient écoulés depuis qu'elle avait prit ses fonctions auprès d'Harold Saxon . Devenu premier ministre de la Grande Bretagne. Son élection remonté maintenant a une semaine , il était devenu le chouchou des médias , même s' il l'avait toujours été . Et elle par la même occasion . Ce n'était pas pour lui déplaire , bien au contraire . Elle adorait se faire mousser par les journalistes , qui lui attribuaient une grande aide pour son patron . En effet , dès le lendemain ou il l'avait débriefé , le courant était tellement bien passé , qu'elle n'avait presque pas utilisé la télépathie . Elle arrivait à trouver des idées , qui lui plaisait sans le concerter . Notamment , le fait qu'il devait se rendre , lui même dans les entreprises qui le soutenaient , qu'il devait faire plus de bain de foule comme elle lui disait . Que pendant ces temps , il devait parler des réformes , et surtout , de la chose la plus importante , de la vie extraterrestre . Dès les premières semaines , il l'avait convoqué dans son bureau , et il lui avait présenté les Toclafanes , des petites sphères de métal qui ne demandaient qu'un refuge et l'amitié des terriens . Et cette nouvelle , l'avait fait grimpé dans les sondages . Et bien sur , lors d'une conférence de presse , lui avait presque donné tout le mérite . Et c'est comme ça , qu'elle était devenu la coqueluche des Anglais . Et elle n'utilisait même pas ses pouvoirs . Les gens étaient comme hypnotisés par ce que disait Saxon . Alors quand il avait prononcé son nom a la presse , elle avait été harcelé par eux . Surtout depuis qu'il l'avait nommé porte parole du gouvernement .

Réajustant sa veste , elle prit une grande inspiration . Même si elle commençait à être habitué , elle était toujours stressée par les interventions médiatiques . Aujourd'hui , elle devait annoncée un grande nouvelle , et Saxon devait prendre le relais . Mais elle devait ouvrir le bal . Et le stress recommença alors à monter . Elle ferma les yeux , soufflant doucement . Elle sentit alors une main se posait sur son épaule . Et c'était comme si on venait de lui injecter un tranquillisant . Son stress s'envola .Elle n'avait pas besoin d'ouvrir les yeux , elle savait parfaitement a qui appartenait cette main . Mais elle ne comprenait pas pourquoi il lui faisait depuis quelques temps cet effet là . Il arrivait a l'apaiser d'un regard ou d'un toucher . « Je te l'ai déjà dit ma vieille ... t'es amoureuse ..; » « C'est ça ... et les poules peuvent voler ? » « Oui , sur une planète ou la gravité est faible » « Et moi je te répète que je ne suis pas amoureuse , je ne peux pas de toute façon .. et j'ai pas envie que ça fasse comme avec lui .. tu t'en rappelles hein » « Tu ne vis pas dans un conte de fée ... » « moi j'aimerais bien tu vois , j'en ai marre de n'être que la deuxième roue du carrosse ? , bon arrêtons de parler de ça , il faut que je me concentre un peu » « si tu ouvres les yeux tu ne pourrais pas .. » « bon je fais ce que je veux encore ... non mais c'est quoi ça ... »

N'écoutant bien sur pas sa conscience , elle se retrouva alors avec des iris orangés qui la regardait . Elle ne pouvait se détacher de se regard , elle ne contrôlait même plus son esprit , qui venait s'échapper , essayent d'entrer en contact avec celui dont les mains venaient maintenant de changer de position pour se trouver sur ses deux épaules . Mais bien sur , son esprit se butta à un mur . Et Améliane se maudit alors quand celui ci revint , a la vue du grand sourire que lui faisait le propriétaire de ces mains . Elle ne savait pas pourquoi il se barricadait , mais elle avait décidé de le découvrir . Elle n'aimait pas qu'on lui résiste , surtout niveau esprit , alors que pour une fois qu'on lui opposait une résistance , elle allait tout mettre en œuvre pour le découvrir . Mais instinctivement elle sentait que ce qu'elle allait voir , n'était pas anodin , et qu'elle en serait bouleversait . Chassant cette pensée , elle baissa la tête , rentrant dans une contemplation de ses escarpins rouges .

- Ne vous inquiétez pas ma chère , tout vas bien se passer , vous n'avez aucune raison de vous en faire ... Vous êtes une professionnelle ...
- Merci c'est gentil de me réconforter , mais je suis une angoissée de nature comme vous l'avez si bien remarquée .. et puis ce n'est pas rien ce qu'il va se passer ...
- Oui .. le début d'une nouvelle ère ... 

Et elle regarda Saxon allant s’asseoir a son bureau . Dans deux minutes , elle allait entrer en scène . Le caméraman lui lança un clin d'œil , tout en lui faisait signe de se tenir prête . « Je crois que tu as une touche ... » « Chut c'est pas le moment .. » « C'est bon , comme te la dit ton cher patron .. détends toi un peu ou c'est moi qui vais le faire .. » « OK » . Comment était elle arrivée a ce que sa conscience la domine ? Elle ne le savait pas , mais un jour , elle l'a contrôlerait . Pour l'instant , elle se tenait prête devant la caméra , qui allait la retransmettre dans tous les foyers anglais . Et le top était lancé .

  • Mesdames , Mesdemoiselles et Monsieur bonjour . Je vous remercie de votre écoute , car elle est importante a nos yeux . Le gouvernement vous annonce officiellement qu'un rencontre avec une autre forme de vie va être établi par le premier ministre Mr Saxon , le vendredi 13 octobre a 17h03 min . Celui ci , va vous en parlez beaucoup mieux que moi .

Un grand sourire, un léger basculement de la tête sur le côté et il s'élança alors dans son discours. Il expliqua alors, en modulant ses phrases comment aller se passer cette es.fameuse rencontre. Il ne se lassait pas de voir les gens pendus à ses lèvres. «  Quand je te dit que tu commences à les aimes ces petits humains » « Ne confonds pas domination et amour .. » «  A y a une différence ? » «  Ferme là et laisse moi bosser … va demander la différence à ta copine l'âme ». Le silence enfin revenu dans sa tête, il fit alors apparaître un des toclafanes qui exprima alors le souhait d'être gentil, d'apporter l'amour, la paix et la technologie. « On peut pas faire plus niais ». Détournant son regard de la petite sphère, il scruta alors la salle. Il sentait la crainte des humains fasse à cette vie extraterrestre, mais quand il regarda la jeune télépathe, il aperçut qu'elle avait un petit sourire et qu'elle semblait en grande discussion intérieure tout comme lui. « Tu penses qu'elle aussi à peur ? » « Oh je ne crois pas, si tu veux mon avis, je penses qu'elle se moque des gens qui sont dans cette pièce » « C'est vrai qu'il y a de quoi après tout … » « Elle a du scruter leurs esprits et elle doit bien se marrer ». Il croisa alors le regard rieur de cette dernière et il ne put s'empêcher de lui faire un grand sourire. Il dut se détourner de la rousse car des applaudissements étaient entrain de retentir dans la pièce et le toclafane venait de disparaître. Se levant, il termina son discours en essayant de rester concentrer sur ce qu'il était entrain de dire. Les tambours étaient entrain de revenir au fur et à mesure que les journalistes commençaient à lui poser des questions. Il avait été élu grâce à eux, il fallait que cette mascarade continu encore un petit peu. Ravalant sa douleur, il prit sa voix la plus enjôleuse qui cloua le bec à la première journaliste , puis deuxième et ainsi de suite. Or un récalcitrant lui posa une question plus embarrassante que les autres. « Ne le tue pas de suite où ta couverture sera grillé » « Je ne suis pas stupide » « Oh je n'en dirais pas tant.. » « Arrête de te plaindre et fais moi cesser ces tambours .. » « Tu sais que je ne peux pas.. je suis désolé ». Le silence c'était maintenant abattu sur la pièce et il devait essayer de trouver une solution non violente à cette issue. Alors qu'il allait se hasarder à répondre, il sentit une vague d'angoisse le submerger comme les autres apparemment. Tournant la tête, il constata qu' Amélianne c'était rapprochée de lui mais qu'elle n'avait pas l'air tout à fait a l'aise. « C'est mignon, elle angoisse pour toi ». N'écoutant pas sa conscience, il se déplaça doucement, pour enlever la distance entre eux. Il sentit l'aura de la jeune femme, douce,chaude, réconfortante lui donnant la solution à la question épineuse.

  • Comment pourrais je savoir s'ils ne nous veulent pas du mal ? Je le sais parce qu'ils m'auraient déjà tués vous ne croyez pas ? Et puis si vous êtes sceptique, demandé à Mlle Williams. Elle a assisté à leurs présences. Et croyez moi, avec le caractère de feu de notre porte parole, que vous devez tous connaître, ils l'auraient déjà éliminés s'ils étaient vraiment méchant. Je penses que les questions sont terminées.

Alors là, elle n'en revenait pas. Comment osez t'il se sortir de cette question en l'impliquant elle. Il n'aurait pas pu simplement dire la première phrase ? « Il a pas tord tu sais .. ». Elle ne prit même pas la peine de lui répondre, voulant régler ça au plus vite. C'est vrai qu'elle s'était inquiétée quand les longues minutes de silences avaient prit de l'ampleur. Après tout, elle lui avait dit qu'elle l'aiderait dans n'importe qu'elle situation. Et puis, elle avait observé les personnes présentes, tous tapaient exactement le même rythme que sa conscience lui avait fait pour lui représenté ce qui essayait de pénétrer ses barrières mentales. Et puis Saxon l'avait fait, lui aussi. Enfin ce n'était pas la première fois, elle avait toujours pensé que c'était un tic nerveux du fait qu'il ne montrait jamais son stress ou son angoisse. Or tout le monde tapaient ce rythme sur n'importe quelle surface sauf elle. De ne pas savoir ce que c'était la rendait extrêmement anxieuse, ne contrôlant plus sa fluctuation, rendant ainsi toute la pièce nerveuse. Alors elle s'était rapprochée de lui, son parfum qu'elle sentait de loin l'appelait étrangement. «  Tu es amoureuse je te dis » « Mais tu va l'a boucler oui .. », sa conscience se moquant d'elle à chaque fois qu'elle avait se comportement. Mais elle ne s'attendait certainement pas à ce que la question se retourne contre elle. Surtout que maintenant qu'elle cherchait Saxon des yeux, elle ne trouvait qu'une nuée de journalistes près à la bombarder de question. Elle n'aimait pas faire ça, mais comme elle pensait que c'était urgent de régler ce petit problème, elle se concentra pour essayer de toucher tous les esprits et leurs dire qu'ils avaient autre chose à faire. « Ta fierté et ton orgueils te feront mourir ». Épuisée, elle traversa les individus, sortant ainsi de la salle de conférence, se retrouvant dans le couloir. Seule. « Mais il est sortit juste trois minutes avant moi ... » « Il a du se téléporter, ta usais de ta télépathie pour rien ». Soufflant, elle n'allait pas le laisser filer comme ça. Se mettant à courir, elle parcouru le couloir assez rapidement, se retrouvant à un croisement. Son instinct lui disant à gauche et elle eut raison. Il était entrain de marcher, seul. « Ça ne marchera pas et puis c'est ton patron... ». Ne voulant que sa conscience est raison, elle essaya quand même. A pas de loup, elle s'approcha doucement, longeant le mur du couloir. Elle savait que c'était son patron, mais elle savait aussi qu'ils avaient une relation particulière, qui n'avait rien avoir avec celle d'un patron employée. Elle pouvait se permettre de faire des choses, ou de dires des paroles que les autres ne pouvaient pas. Alors qu'elle allait arriver à son niveau, pour lui faire une frousse, sa vengeance en quelque sorte, il se retourna, la trouvant prête à lui bondir dessus. « Je t'avais prévenu, maintenant tu assumes ». Se redressant immédiatement, elle passa la main sur sa queue de cheval essayant de rester digne. Or Saxon trouva la situation fort comique car il esquissa un petit sourire tout en se retenant de rire.

  • Ce n'est pas drôle …
  • Oh si, tu n'es pas discrète, je n'y peux rien ..
  • Je .. mai c'est pas vrai .. j'allais réussir mais vous vous êtes retournés avant .. ce n'est pas non plus de ma faute …
  • Alors si ce n'est de la faute d'aucuns de nous deux, ça va être difficile de trouver un coupable. Mais tu ne m'as pas suivis jusque ici pour cela ?
  • Effectivement … voilà, je n'ai pas trop apprécié la façon d'on vous avez retournés votre dernière question …
  • Je t'ai vexé ?
  • Oui .. enfin non .. bref .. vous n'aviez pas à me mettre dans la réponse …

Là, il ne put retenir le rire qui était entrain de se déployer dans sa gorge. Déjà quand il avait senti qu'elle était derrière lui, il s'était bien douté qu'elle voulait lui faire peur, mais étant plus rapide, il l'avait contré et l'a voir dans une position comme celle là était déjà risible. Mais là bouille qu'elle affichait en ce moment l'était encore plus. « Alors pourquoi tu veux la prendre dans tes bras ? » « Parce qu'elle ressemble à un chaton à qui on aurait fait une mauvaise blague et qui n'attends que des caresses pou se faire pardonner ? » « Bon c'est vrai que tu as raison ». Son sourire s'élargit, ce n'était pas tous les jours que sa conscience lui donnait raison. Elle avait plutôt tendance à le casse ou le contredire juste pour le plaisir. Cependant la situation était flagrante. Améliane avait les bras croisés, une petite moue sur le visage. Elle était l’exemple même de ce caractère flamboyant. Il n'avait dit que la stricte vérité, mais c'est ce qui fait souvent mal. Il s'approcha doucement d'elle, répétant le geste qu'il avait fait plutôt dans la journée, et l'effet fut immédiat. Il sentit sous ses mains la jeune femme capituler. Passant sa main sur ce visage charmant, il se délecta de cette chaleur qui lui traversa le bras. « Je crois même qu'elle va se mettre à ronronner ».

  • Tu sais, je n'ai dit que la vérité …

« Ne t’habitues pas trop à ça ». Elle était contrariée, car d'un côté même si elle adorait cette sensation de bien être dès qu'il l'a touché, elle détestait l'idée qu'il ait du pouvoir sur elle. « Il est mieux qu'un anxiolytique ». C''était comme le fait qu'en public le vous était de rigueur alors qu'en privée ou quand personnes n'étaient dans les parages, le tu passait mieux. Enfin pour lui, car elle essayait encore un peu d'avoir une certaine distance, pour se protéger, ce qui ne marchait pas au vu de la situation où elle se trouvait. Cependant, quand elle entendu cette petite phrase, elle se détacha immédiatement de lui avec des gros yeux ronds. «  Tu croyais vraiment qu'il allait te dire : Oh je suis désolée votre altesse .. » «  hé bien … peut être » «  Tu as un caractère imprévisible et fort … il faudrait que tu t'acceptes quand on te le dit ». Elle le savait, mais elle avait encore l'amertume de ses années passés dans cette université, ou le fait d'avoir un caractère assez fort et changeant ne lui avait amenée que des ennuis. Elle n'eut pas le temps de se retourner pour lui montrer qu'elle était en colère qu'il l'attira vers lui vu qu'il lui avait subtilement attrapé le poignet. « Essaye d'être légère au moins ». S'il n'avait pas mit une jambe en arrière pour retenir le poids de leurs deux corps, ils auraient sans doute finis au sol. Améliane était entrain de s’enivrer de son odeur et elle se retenait de mettre sa tête dans son cou. Quand elle releva la tête et qu'elle regarda les yeux orangés de Saxon, un frisson léger lui parcourra la colonne vertébrale. « Houston à Amy .. Houston à Amy nous avons un problème ». La jeune femme ne prit même pas la peine de répondre, elle était bien trop occupé à savourer chaque seconde passé dans les bras de son prince charmant. Ce qui l'a fit sortir de sa rêverie contemplative ce fut le souffle chaud et la voix rauque de Saxon qui lui murmura à l'oreille : - J'aurais tant voulu danser avec toi, mais malheureusement il n'y a pas de musique et ce n'est pas le bon endroit, imagine que quelqu'un arrive … Un seau d'eau froide aurait eu sans doute moins d’efficacité. Elle s'éloigna alors de lui, prenant en compte cette fois la distance pour plus qu'il ne puisse avoir une quelconque prise. Il avait raison, si on avait vu cette scène, les rumeurs auraient fusées à une vitesse folle, sa femme aurait été malheureuse même si ça elle s'en fichait, mais l'opinion aurait été très négative et à moins de deux jours de a rencontre avec les Toclafanes, ce n'était pas possible. Pensant à ça, les larmes commencèrent à lui monter aux yeux. « Calme toi, ça ne veut pas dire qu'il te repousse ». Essayant de faire ce que sa conscience lui disait, elle ravala sa salive et d'une voix qu'elle voulut claire lui annonça avant de disparaître du couloir :

  • Tu .. enfin vous avez peut être raison. J'ai un caractère trop impulsif … je suis désolée...
« Tu vois, je t'avais dit que ça serait une mauvaise idée de faire ça ». Dès que la jeune femme avait coupé le contact, les tambours étaient revenus, beaucoup plus puissant qu'avant. Il n'avait même pas eu besoin de la regarder dans les yeux pour savoir combien elle souffrait, elle aussi. La vague de tristesse qu'elle avait pu contenir dans ses yeux, était arrivé psychiquement jusqu'à lui, ne faisait qu'aggraver les choses. Il hocha la tête à ce qu'elle disait et il n'eut même pas le temps de s’excuser qu'elle était déjà partie. « Toi, dire pardon .. mais tu as de la fièvre ? » « Je serais répétitif si je te dis ferme ta gueule. ? » « Oui parce que tu dois me le dire toutes les heures je penses .. » « Tu n'as qu'a obéir » « Change pas de sujet … tu allais t’excuser … l'âme à donc raison ... ». Le Maître ne préféra même pas rentrer dans la conversation car il savait très bien comment cela aller se terminer, et déjà que ces fichus bruits étaient revenus, il ne voulait pas en rajouter. C'est vrai qu'il ne s'excusait pas, après tout, il n'en avait pas besoin, or là, la détresse de la jeune femme lui avait fait mal, et même s'il ne l'a comprenait pas entièrement, il savait que c'était de sa faute et ça le rendait mal. La colère qu'il avait depuis toutes ses années au fond de lui, s'animait. Il avait besoin de tuer, de torturer, de faire du mal. Malheureusement, ce fut Lucy, sa femme qui était présente dans leur appartement. Et rien qu'en l'a regardant, un dégoût de haine lui donna envie de vomir. Il l'entendait parler de sa voix nasillarde. Tout ce qu'elle disait était creux, faux et plat, tout comme sa personnalité. S'asseyant dans le canapé, il ferma les yeux, essayant de chasser les tambours. Mais ils étaient coriaces et il sentait que plus les aigus de la blonde résonnaient à ses oreilles et plus les tambours étaient forts. « C'est sur que ce n'est pas l'humaine qui va t'apaiser, c'est sur que la rousse à un tempérament de feu mais au moins, elle y arrive. » Il ne voulait pas s'avouer que sa conscience avait raison. Deux fois dans la même heure c'était trop. Il avait remarqué effectivement que la jeune télépathe arrivait à faire cesser les tambours dans son esprit. Quand elle se trouvait dans les parages, qu'elle était heureuse et que rien ne venait la troubler, son calme se répercutait sur lui et chassait au loin les sons infâmes qui ravageaient son esprit. Depuis qu'elle était arrivée dans sa vie, celle ci commençait à changer. Des sentiments qu'il avait connu autrefois étaient entrain de revenir comme l'apaisement, la joie, l'amusement mais sans tuer personne. Et puis cette mélodie autre que les tambours qui s'enclenchait quand il pensait à elle où quand il l'a regardait. Ce n'était pas systématique mais tellement agréable. Il en avait besoin en ce moment mais au lieu de ça il avait les jacassements incessant de l'humaine. Se relevant de là ou il était, il partit en direction de la cuisine se servir un verre de scotch. Au moins, les humains n'étaient pas mauvais en tout. Il aimait l'amertume et la rudesse de l'alcool qui lui brûlait la gorge à chaque passage. Alors qu'il allait se resservir un second verre, il entendu dans cette voix, le nom de sa chère collaboratrice. « Tiens, je crois que ça va devenir intéressant ... ». Ce retournant, il faisait face à Lucy, lui ordonnant de répéter sa phrase. Il n'avait entendu juste le nom de Williams et peut être il se faisait des idées. « Je crois qu'elle essaye d'arrondir les angles ». Effectivement, il se repassa alors la phrase en boucle dans sa tête tout en faisant tourner les glaçons : -Harry, pourquoi es tu aussi proche de cette femme, Williams... je sens qu'elle n'est pas bonne pour nous … « Ne t'inquiète pas, je ne prendrais pas sa défense ». Un sourire sadique naquit alors sur les lèvres du Maître. Comment osez t'elle parler ainsi de la jeune femme. Elle ne l'a connaissait pas, elle ne savait pas l'effet bénéfique qu'elle avait sur lui. Elle avait juste peur. Peur pour elle, qu'on l'a détrône de sa place quand il serait Maître de l'univers. Or cela était déjà au programme. Il n'allait pas la garder tout le temps avec lui. Elle était tellement inutile et elle pensait maintenant à prendre sa place .. Elle allait le regretter. « Quand même, tu pousses un peu fort, je penses qu'elle a juste peur de la concurrence. Après tout, elle a des bonnes raisons quand même » Il n'écoutait même pas ce que sa conscience lui disait, ni les paroles de cette femme qui commençait à essayer de s'excuser tout en parlant de la jeune femme. La colère qu'il avait eu en quittant la jeune femme, cette haine sourde envers les humains revenait à lui comme un boomrang. Ils les haïssaient tous, et il n'acceptait pas qu'on puisse dire le moindre mal de la personne dont il avait le plus d'estime. Obnubilé par les tambours dans sa tête, il attrapa la bouteille d'alcool dans son dos et s'avança dangereusement vers la jeune femme qui s'était mise à trembler tout en le suppliant. Il aimait ça, la terreur dans sa voix, les sanglots de larmes qui commençaient à se déverser de ses yeux. Pardon. Le mot de trop. Le coup partit tout seul et la bouteille s’abattit violemment sur la tête de la jeune femme qui s'écroula sous le choc. Regardant attentivement là où la bouteille était tombée, il soupira comme un petit enfant. Il ne lui avait même pas ouvert le crâne. Quel dommage. « Elle respire encore et je suis sur qu'elle va se relever bientôt » « C'est vrai qu'ils sont coriaces ces humains ». Effectivement, à tâtons, elle commença doucement à se relever. Du sang coulait légèrement de son nez. « Je penses que tu vas pouvoir t'amuser un peu ». Un rire sadique éclata dans la pièce. Il en avait besoin, de se défouler, de lui montrer sa souffrance en lui faisant mal. Le jeu ne faisait que commencer.

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Regardant la lune à travers sa fenêtre, elle essaya alors d'imaginer l'heure. Au hasard elle pensa alors que ce devait être pas loin de minuit. Quand elle tourna la tête vers son réveil, celui ci affichait 2h30 du matin. « Tu n'as jamais été en phase avec le temps ». Soupirant à la remarque de sa conscience, Ameliane se poussa du bord de sa fenêtre et se jeta sur son lit, admirant le plafond. Le sommeil ne voulait pas venir et les pensées qu'elle avait, n’arrêté par de tourner en rond, rajoutant en plus sa conscience qui commentait tout, elle pensa qu'elle allait encore passer une nuit excellente . Cela faisait deux nuits qu'elle n'arrivait pas à trouver le sommeil, se donnant des excuses. « Demain c'est le grand jour, c'est pour ça, je stresser » « C'est ça et moi je suis une cocotte en chocolat » »Ça serait tellement mieux » « Mais tu serais conne » « C'est pas comme si je l'étais déjà » « Arrête de dire ça, tu ne l'es pas, tu es juste .. hum … rêveuse, enfantine .ect.. » « …. » Parfois, elle se demandait comment les humains faisaient pour ne pas être conscient que leurs esprits, leurs âmes étaient des entités à part. Au moins, ils avaient la paix pensa telle, signifiant ainsi à la sienne qu'elle voulait du silence. « Non car si je ne te parles pas du va être triste. Au moins j'essaye de te faire rire ». « S'il te plaît, j'ai vraiment envie d'être dans le silence. Tu n'as qu'a aller embêter l'âme. Après tout, c'est de sa faute si je suis comme ça. » Terminant ainsi la conversation, la jeune femme se leva de son lit, attrapa sa cape noire et sortit de son appartement sans un bruit. Elle marcha rapidement à travers les corridors essayant de ravaler ses larmes. L'odeur de sa cape lui rappelait tellement de souvenirs avec le Docteur qu'elle ne savait pas pourquoi elle l'avait ressortir de son placard or ce n'était pas cette pensée qui lui faisait mal. C'était celle qui n’arrêtait pas de repasser en boucle dans son esprit alors que même sa conscience lui disait d’arrêter. Après l'incident comme elle disait, elle ne l'avait pas revu. Et aujourd'hui, elle l'avait senti tellement distant envers elle que ça lui faisait encore plus mal. « Tu te fais vraiment des idées.. je t'ai dit que ce n'était pas à cause de toi alors arrète de te dire ça ... » « Et pourquoi alors il ne m'a pas parlé, pourquoi il ne m'a pas adressé un sourire ? Une oeillade ? Rien … c'est comme si je n'existais plus ». Alors qu'elle arrivait dans la cour , elle trébucha alors sur un pavé, s'étalant de tout son corps sur le rebords de la fontaine, arrivant à se couvrir le visage. Elle entendit sa cheville se tordre et elle se retint de crier. Par contre, ses larmes coulèrent à flots, laissant passer la tristesse qu'elle retenait en elle. On n'entendait plus que ses larmes dans le silence de la nuit. « Pourquoi .. pourquoi se genre de chose n'arrive qu'a moi ? » «  Mais non, ne t'inquiète pas, je suis sur que tout va s'arranger » « Bien sur que non, ça va faire comme l'autre avec sa Rose adorée » « Voyons, ce n'est pas le même cas de figure, et puis je suis sur que toi aussi tu seras heureuse ». Même les paroles réconfortantes de sa plus vieille amie ne l'aidait pas. Elle en avait marre que le sort s'acharne sur elle. Et comme si , ce du dit sort ne l'avait pas écouté, elle sentit une main se poser sur son épaule, tirant doucement sur sa capuche pour essayer de voir qui pouvait être cette personne aussi malheureuse que les pierres. Roulant sur le côté, elle eut un hoquet de surprise quand elle vu qui était cette personne. Essuyant ses larmes pour effacer les preuves, elle se releva trop vite pour a cheville endoloris qui ne supporta pas son poids. Alors qu'elle pensait toucher le sol, deux bras l'a rattrapèrent, l'enserrant alors d'une force dont elle ne l'avait pas imaginé.

  • C'est moi qui suis désolé.

Comment c'était il retrouvé dans cette situation ? Apparemment il n'était pas le seul à ne pas dormir, réfléchissant à ces deux derniers jours. Il n'avait pas honte de ce qu'il avait fait à Lucy, bien au contraire, il avait honte en revanche pour son comportement envers la jeune rousse. Que dirait elle si elle apprenait ça ? Il en était même venu avoir des remords. Lui, le Maître. Il avait fait soigner la blonde par les toclafanes pour se convaincre que la jeune femme n'y verrait que du feu. Puis il avait réfléchit, après tout, s'il devait la choisir comme âme, elle devrait accepter ce qu'il faisait, parce que ça ce n'était rien avec ce qu'il avait prévu. Tout un débat avait eu lieu avec sa conscience . Le match avait été très serré mais sa conscience avait gagné. Et pour lui prouvait qu'elle avait tord, il avait délibérément ignoré la télépathe toute la journée or ce fut une grave erreur. Il avait été mal, sentant l'incompréhension de cette dernière et les tambours, toujours plus forts le rendant encore plus fou. Il n'avait pas pu résister à ses pulsions pour calmer sa douleur et il avait tuer trois hommes. Le plaisir qu'il avait eu à les voir souffrir c'était bien vite envolé et tout était redevenu comme avant. Quand il était seul, au fin fond de l'univers, dans le noir, dans la solitude, sans sa lumière. Il avait comprit qu'il ne pourrait plus s'en passer. Que c'était elle qui cherchait depuis des siècles. Et quand la vague de tristesse avait submergé le palais, il n'avait pu rester dans son appartement, cloîtré. Il était sorti, pensant qu'elle serait dans le sien, alors quand il entendit les sanglots étouffés, il s'était dépêché d'être à ses cotés. Or en plus, elle avait l'air d'avoir un problème à la jambe. « Bien Sherlock, on va peut être arriver à faire quelque chose de vous deux ». Soutenant la jeune femme, il passa alors sa main dans ses cheveux, répétant cette phrase qu'il n'avait jamais dit à personne. Cependant, l'effet apaisant qu'il avait normalement sur elle ne marchait pas et elle essayait de se dégager de son emprise. Son regard trahissait ses émotions et il s'en voulait de l'avoir faite souffrir. « Je suis sur que tu n'es pas entièrement responsable. »

  • Laisse moi, je n'ai pas envie que tu vois ça …
  • Je t'ai dit, je suis désolé pour ça .. je ne pensais pas que nous serions aussi atteins.
  • Je m'en fous, tu ne pensais pas … je … tu n'avais pas qu'a faire ça …

Elle devait se reprendre. Soufflant tout l'air de ses poumons, elle essaya d'en prendre une grande goulée. Comme sa conscience lui avait dit, il venait de s'excuser et après tout il n'avait rien fait de plus qu'un petit câlin de rien du tout alors elle ne devait pas se mettre en colère comme ça. Elle avait raison, encore une fois. Essayant de se tenir droite, elle lui fit signe de tête qu'elle voulait marcher, sortir de cet endroit. Elle n'avait pas envie que des oreilles indiscrètes traînent. Elle allait lui expliquer pourquoi elle avait mal et pourquoi elle avait peur. « T'as qu'a lui dire aussi que t'es pas humaine .. » Et pourquoi pas pensa t'elle. Après tout, demain il allait rencontrer une vie extraterrestre, il ne devrait pas être surpris et puis, elle avait tellement l'impression que quelque chose n'était pas normal chez lui. Et cette impression de déjà vu l'embarrassait aussi. Mais là n'était pas la question.. Elle savait ou elle avait envie d'aller. Dans la petite forêt derrière le palais. Il n'y aurait personne. Ils marchèrent en silence pendant un petit moment et alors qu'ils allaient entrer dans le sous bois, ce fut à son tour de lui demander pardon. « Va falloir arrêter de dire ce mot franchement parce qu'a ce rythme vous n'aurez pas une vraie discussion ».

  • Je n'aurais pas du m'emporter pour si peu. Mais c'est juste que … ça me rappelle une situation que j'ai vécu il n'y a pas très longtemps et je n'aimerais pas qu'elle se reproduise.
  • Les sous bois sont une excellent idée, et puis si après nous avons une petite faim, on pourra arriver en ville.
  • On ne sait jamais qui peut nous entendre dans le palais. Peut être que tu te fous de ce que je vais te dire, mais au moins tu auras une explication.
  • Tu es la première personne qui reçoit mes excuses … alors crois tu vraiment que je me ficherais de tes paroles ?
  • J'ai connu un homme, il y a 5 ans de ça. Il m'a sauvé d'une mort certaine et j'en ai fait de même quand son tour est venu. Il m'a proposé de voyager avec lui et j'ai accepté. Jusqu’à lui y a trois mois de ça. Nous nous sommes séparés parce que nous aspirions pas à la même chose et surtout nous n'étions pas sur la même longueur d'ondes. Pendant trois ans, j'ai espéré que ce que je ressentais pour lui soit réciproque. Les précautions qu'il prenait envers moi ne pouvait être que ça. Mais j'ai apprit qu'il en aimait une autre, qui avait disparu des années plutôt. Il n'a jamais cessé de la chercher et même quand je lui disais de passer à autre chose il ne m'écoutait pas. Je me suis mentis à moi même et j'ai essayé de me trompé en me racontant des histoires. Résultat, j'ai été malheureuse et je le suis toujours. Toujours parce que je fais pareil avec toi.

« Sois pas jaloux, elle t'a dit qu'elle n'avait pas couché avec lui, et puis ça te va bien de penser ça, mais je te rappels qu'il y a un peu plus de trois mois ce que tu faisais avec l'autre. » Pestant contre lui même, il comprenait un peu la douleur de la jeune femme mais la jalousie qui s'insinuait dans son esprit l’empêchait d'y voir clair. Il ne voyait pas la comparaison avec cet étranger. « Alors tu es marié, tu lui fait de l’œil, tu la drague, tu lui fais miroiter des choses .. alors que techniquement tu ne peux pas. Elle a les code des humains. Si toi tu t'en fous de l'autre, que tu veux la tuer dès que tout ça sera finis, elle ne le sait pas et pense que ton couple est harmonieux et qu'elle le briserait. » C'est vrai qu'il n'avait pas pensé à tout ça. Enfin si, mais il n'avait pas pensé que ça serait un frein. A quoi ? Son épanouissement personnel peut être ? Pour lui, l'amour ne se trouvait que dans les contes qu'on lui racontait enfant. Le processus n'était qu'une légende qu'il ne réaliserait jamais. Il n'aimait pas ça parce qu'en réalité il avait peur. Depuis la guerre du temps, il s'était juré qu'il n'aimerait plus personne. Il n'arrivait pas à ce souvenir mais il savait que c'était lié à cette foutu guerre. Elle avait fait tant de ravage, de morts, de solitudes qu'il avait décidé qu'il n'allait plus être faible. Parce aimer c'est avoir un point faible. « C'est aussi une force crétin ». Ne lui répondant pas, c'est vrai que son jugement était entrain de changer depuis l'arrivée de la jeune femme. Son âme était entrain de reprendre le dessus alors qu'il avait tant espérer la faire taire à jamais et c'était à cause d'elle qu'il allait de nouveau connaître ce sentiment. Il le savait, il avait tout analyser mais bizarrement même s'il avait peur, ça ne le dérangeait plus car il avait ressentit les joies d'être avec elle. Juste être avec et il avait aimé ça. Alors il se sentait prêt pour le reste et peut être que les tambours allaient s’arrêter.

Il n'y avait que pou lumière les étoiles qui éclairaient leur chemin qui se faisait dans le silence. Elle avait senti qu'il devait digérer ce qu'elle lui disait. « S'il reste c'est que tout n'es pas perdu ». Il était resté et l'espoir que son âme lui envoyait lui redonnait un peu du baume au cœur. Sa présence la rendait déjà heureuse, comme si, depuis toutes ses années, c'était lui qu'elle recherchait. C'était tellement différent de la sensation qu'elle avait avec le Docteur, que les pensées positives de sa conscience arriva jusqu'à elle, lui faisant espérer. Regardant le ciel, elle se demanda d’ailleurs s'il avait réussi sa quête de son âme sœur. Sa main rencontra celle de Saxon et toutes les pensées négatives qu'elle avait eu envers son ancien compagnon de voyage s'envolèrent aussitôt. « C'est pas trop tôt... comme quoi .. il te fallait pas grand chose … soulager un peu ton esprit ... ». C'est vrai qu'elle n'en avait parlé à personne, même pas Maurine qui pourtant lui avait raconté certain passages difficiles de sa vie. « Je crois qu'il veut te dire quelque chose ». Quand elle redescendit sa tête des étoiles, elle regarda alors Harold avec un léger sourire. Et comme la veille, il l'attrapa par la taille, mais cette fois pour sceller ses lèvres sur les siennes. C'était doux comme une caresse et quand elle croisa son regard, elle pouvait y lire toute la tristesse qu'il lui cachait depuis longtemps. « C'est qu'il embrasse bien en plus ». Rompant le baiser, et avec un sourire sincère, il lui avoua:- je veux juste être heureux. Et alors, elle aussi elle voulait être heureuse. « Idiote, ce n'est pas ça qu'il a voulu dire je suppose » « Si t'es si maligne, tu me décrypte ? » . Le silence se fit dans sa tête et elle ne put s'empêcher de sourire intérieurement. Reprenant la marche et la main de l'homme avec qui elle se trouva, elle lui énonça qu'elle aussi voulait être heureuse. Ne sachant pas pourquoi, elle se mit alors à courir, ne se souciant pas de la douleur de son pied, entrain son partenaire avec elle. Rompant le contact avec lui, elle entendit juste le mot course dans la phrase qu'il venait de dire. Très bien, elle allait lui montrer que même avec une cheville foulée elle courait vite. Sauf que la pratique était beaucoup plus dur que la théorie et elle se fit dépasser rapidement. Elle n'allait pas le laisser gagner. Poussant plus fort, elle regagna du terrain, se félicitant d'être aussi agile dans la nuit qui n'offrait pas beaucoup de visibilité. « Tu n'aurais pas du penser à ça, tu nous portes la poisse à chaque fois ». Effectivement alors qu'elle allait gagner cette petite course nocturne, qui les avait fait sortir de la forêt, son pied se prit dans une belle racine qu'elle n'avait pas évité. Ce qui arriva arriva, elle s'étala de tout son long dans le sol terreux. « Heureusement qu'il n'y avait pas beaucoup de cailloux … tu te serais ouvert la tête ». Se retournant sur le dos, elle observa les étoiles et elle aperçu le visage de Saxon au dessus du sien qui se retenait de rire. Elle laissa alors le sien l'a gagner qui fut contagieux. Ils rigolèrent pendant un moment jusqu'à ce que Saxon l'aide à se relever, l'examinant discrètement pour voir si elle ne s'était rien fait. Et au lieu qu'elle le fasse elle même, elle annonça alors avec un grand sourire: - J'ai faim. « Espèce de goinfre... tu viens de tomber et toi tout ce que tu dis c'est j'ai faim ... » C'est vrai que c'était un peu impromptu mais n'ayant rien avalé de la journée, son estomac essayait lui aussi de faire sa loi et le gargouillement qu'elle entendait lui prouvait qu'elle avait raison. Reprenant le chemin mais cette fois en marchant, elle remarqua alors que Saxon voulait lui dire quelque chose. D'un petit sourire elle l’encouragea.

  • Je ne te mens pas quand je te dis que je veux être heureux. Depuis longtemps tout n'est que mensonge chez moi. Ma vie, mon mariage, tout ce qui se rapproche à moi n'est qu'un mensonge. Sauf toi. Enfin tu n'es pas un mensonge .. tu es juste pas au courant de tout.

« Bravo mon vieux, on peut dire que tu sais parler aux femmes ». Sous les rires de sa conscience, il regarda la jeune femme. Celle si semblait perdue. Pourquoi il avait décidé de gâcher ce moment de joie ? Ne supportait il pas cette sensation grisante de n'avoir le contrôle sur rien ? D'être là juste pour une autre personne que soit même ? Si bien sur, mais il voulait être honnête avec elle. Comme il lui avait dit, sa vie entière n'était qu'un mensonge et il voulait qu'elle sache. « Surtout pour voir si elle peur de toi ou pas ». Ce n'était même pas ça, il voulait juste lui dire la vérité. « Tu sais qu'elle ne te l'a pas dit, la vérité ? » «  Peut être parce qu'elle pense que ça me ferait fuir … Réfléchit toi aussi. ». Prenant une grande inspiration, il attrapa la main de la jeune femme, comme pour se rassurer lui même et il sauta dans le grand bain.

  • Je ne suis pas humain, je ne m’appelle pas Harold Saxon, je suis mariée à Lucy que par intérêt et je ne m’intéresse pas au sort de l' Angleterre.
  • Bien .. nous avons déjà un point en commun. Je ne suis pas humaine non plus. Je suis une télépathe .. Et toi ?
  • Un seigneur du temps.

Retirant sa main expressément, c'était comme si on venait de lui envoyer une décharge électrique. Non, elle devait être maudite. « Tu es abonnée on dirait ma chère. » Elle le regardait avec un mélange de colère et de tristesse. Elle avait raison depuis le début. Tout était entrain de recommencer mais en pire. Elle ne savait même pas pourquoi elle était en colère et pourquoi elle était triste. « Parce qu'il savait qui tu étais depuis le début ? » Il y avait de l'idée. Elle se sentait trahie qu'il ne lui ai pas dit plutôt. « D'un côté, je le comprends, regarde comment tu réagis maintenant. Imagine ce que ça aurait été avant. » C'est certain, elle ne l'aurait pas approcher et serait partit le plus loin possible de lui.

  • Tu es comme lui, je le savais... Tous les deux … vous êtes pareil … Lui aussi m'a menti ..
  • Attends .. de qui tu parles là ? Tu sais ce que c'est un seigneur du temps ?
  • Bien sur, l'homme avec qui j'ai voyagé, c'était soi disant le dernier des ….
  • Le Docteur …
  • Tu le connais ?

C'était à son tour de s'éloigner de la jeune femme et de se sentir trahi . Le docteur, son meilleur ami, son pire ennemi. Il était toujours là, à roder d'univers en univers. « Tu voulais quand même pas qu'elle te le dises quand elle t'a raconté ça. .. » Il comprenait maintenant pourquoi elle avait eu ce mouvement de recul mais il n'était pas comme lui. Il ne l'a laisserait pas tomber, il ne lui ferait pas croire en des monts et des merveilles qu'il ne pourrait jamais lui donner et surtout qu'il donnerait à une autre. Certes il savait qu'il était dangereux, fou mégalomane et psychotique mais il l'a protégerait, toujours même si elle déciderait de partir. « Ne fais pas ta dramatique ... »

  • Si je le connais … trop bien … et crois moi … je peux te jurer que je ne ferais jamais ce qu'il a fait. Nous sommes tellement différent.. et tu es tellement importante .
  • Autre chose à me dire ?

Peut être qu'elle n'aurait pas du être aussi dur avec lui. Tout cela n'était pas entièrement de sa faute.Elle attendait sa réponse , parce qu'elle sentait qu'il n'avait pas finit. «  Au moins il est honnête quand même ». Il resta muet, réfléchissant sûrement à la meilleure des réponses. Et d'un coup, sans prévenir, il mit fin à la distance de sécurité, lui attrapa ses mains, les plaçant sur sa tête tout en fermant les yeux. Il lui ouvrait son esprit. Fermant aussi ses yeux, elle se concentra alors pour rentrer dans sa tête. Les barrières qui s'y trouvaient normalement n'y étaient plus. A la place se trouvait un grand espace vide. Elle entendit alors la conscience du seigneur du temps. « Depuis le temps que tu en mourrais d'envie... je te fais l'honneur de visiter » « Merci ». La conscience partit, elle explora alors les différentes portes qui l'a conduisaient vers les différents souvenirs. Elle y vu des choses terribles. Elle voyait tout ce qu'il avait fait depuis cette fameuse guerre du temps. Les meurtres guidaient par sa soif de vengeance. A chaque souvenir, elle sentait la solitude et la tristesse l'envahir. Comment un homme pouvait il être aussi triste. « C'est le lot des seigneurs du temps » « Je .. je ne savais pas … c'est horrible ». Elle ne porta aucun jugement sur ses actions passées. Elle voyait bien qu'il souffrait et elle savait combien la douleur pouvait faire faire des choses terribles. Passant de portes en portes, elle eut un sourire quand elle vu sa rencontre. Quand elle vu surtout l'effet bénéfique qu'elle avait sur lui. « L'âme te remercie pour ce que tu fait et ce que tu vas faire. » «  De rien » «  Tu sais ce que tu vas faire ? » « Si j'ai bien comprit c'est le processus c'est ça ? Nous serons liées à tous jamais ? » « Oui, si vos âmes se reconnaissent » « Je penses que c'est le cas ». Effectivement, elle sentait que son âme s'agitait énormément, ouvrant ses barrières pour partir en reconnaissance. Elle se sentait étrangement calme et heureuse. Elle n'avait jamais ce sentiment quand elle entrait dans l'esprit de quelqu'un aussi longtemps. Elle allait se retirer car en sachant assez, elle remarqua deux minuscules portes. S'avançant doucement, elle vu que sur chacune d'entre elles, un cadenas y était fixé. Essayant de forcer, elle n'arriva pas à les ouvrir. « Elles sont bloquer depuis la guerre du temps. » « Comment les ouvrir ? » «  Je pensais que tu pourrais le faire .. »
Et c'est sur cette phrase qu'elle sortit alors de l'esprit du Maître, réintégrant son corps. Des vertiges l'a saisirent immédiatement et encore une fois, le seigneur du temps l’empêcha de tomber. Que devait elle penser de tout ça ? Elle n'en savait rien par contre, elle savait qu'elle ne pouvait pas le laisser seul. Elle ne voulait pas surtout. « Après tout, j'ai envie de te dire c'est pas comme si tu n'avais jamais tué auparavant » « C'est différent » « Et puis dominer la terre peut être une belle vengeance tu ne crois pas ? » Un grand sourire illumina son visage. Sa conscience avait parfaitement raison. Même s'il elle n'éprouvait plus de haine envers le docteur, le voir souffrir par l'intermédiaire des humains était une bonne idée. Et puis, son âme avait accepter sa compagne, elle serait obliger de faire le processus sous peu, pour le meilleur et pour le pire. Pour accentuer sa décision, elle se jeta dans les bras de celui qui était entrain de voir si elle allait bien.

  • Tu ne serais jamais plus seul. Jamais tu m'entends. Nous serons toujours là l'un pour l'autre, Maître.

Il était éprouvé par ce qu'il venait de subir mais il était surtout heureux. Malheureusement son esprit n'avait pu assister à la venue de sa consœur mais sa conscience avait fait le relais, lui transmettant tout ce qu'elle faisait et ce qu'elle lui disant. Il savait qu'elle ne lui avait pas parler directement par l'esprit car elle n'aurait pas pu voir ses souvenirs. « Je t'avais dit qu'elle n'était pas non plus toute rose ». C'est vrai qu'il était assez étonnée de sa réaction. Il pensait qu'elle allait lui hurler dans la tête qu'il n'était qu'un monstre sanguinaire et sans pité or ce fut le contraire qui se passa. « Ha c'est beau l'amour, ça cautionne presque tout pour le bien être de l'autre ». Il se fichait bien de ça et la réponse que la jeune femme venait de lui faire le réjouissait plus qu'autre chose. Il se jura intérieurement que personne ne toucherais à un cheveu de celle qu'il tenait entre ses bras. « Tu as bien raison d'être protecteur ». Caressant doucement sa belle, il lui embrassa le front. Il sentit alors qu'elle s'accrochait à lui. « Je crois qu'elle a du utiliser beaucoup d’énergie ». La soulevant, une vague d'inquiétude le submergea quand il vu qu'elle était entrain de tourner de l’œil. Il l'a secoua légèrement, tout en l'appelant par son nom pour la faire réagir. Elle ouvrit progressivement les yeux, lui esquissant même un petit sourire pour le rassurer. L'aidant à se mettre sur pied, il savait qu'il fallait qu'ils trouvent un endroit pour manger. Heureusement qu'avec leur petite course, ils étaient arrivés à la sortie de la forêt. Doucement, ils marchèrent en silence. Un sentiment de bien être les accompagnant. Il était tellement soulagé de lui avoir dit, tellement heureux qu'il aurait pu se passer n'importe quoi qu'il s'en serait fiché. Cette sensation d'être sur un petit nuage était grisante et surtout remonté à tellement loin. L'époque où il était encore sur Gallifrey. « Dis toi que tu vas devoir t'y habituer » « Oh alors ça, je signe pour l'éternité » « Pire qu'un drogué ma parole. » . De toute façon, il était habitué aux addictions qu'il le mettait dans un état second. Les meurtres, la domination et puis Améliane. « Mon dieu, je n'imagine même pas comment ça sera quand les trois seront réunis ». Lui, il imaginait très bien. Ça serait demain, sur le Valliant, à la prise de pouvoir. Mais pour l'instant, il devait trouver à manger pour lui redonner des forces. Arrivant à l'orée d'un quartier, il regarda la jeune femme pour voir s'il pouvait la laisser seule. L'aidant à s'assoir sur un banc, il lui indiqua fermant de rester là ou elle se trouvait. « Tu veux qu'elle aille où ? Elle a faim et en plus elle a une cheville qui fait clochette ... ». Maudissant le ton qu'il venait d'employer, il se dépêcha alors de descendre la rue en pente. Heureusement, il remarqua qu'une petite épicerie était encore ouverte malgré l'heure tardive. « Tu sais, ça fait louche que le 1e ministre passe dans une épicerie aussi tard dans la nuit ». Un grand sourire s'étira sur ses lèvres quand il pensa à ce que sa conscience lui avait dit. Pour chaque problème, une solution. Ne faisant pas attention au vendeur, il rentra dans la supérette, se dirigeant vers les friandises et attrapa deux paquets. « Entre nous, ce ne sont pas des bonbons qui vont l'aider. ». Il continua de marcher dans les rayons, attrapant au passage des choses que la jeune femme pouvait aimer comme des paquets de biscuits, et pleins d'autres sucreries. Quand il repassa devant la caisse, il salua enfin l'homme qui le dévisageait. Sortant son tournevis sonique il le pointa alors vers lui, appuyant sur le bouton sous les yeux terrifiées de celui qui n'allait pas voir le jour. « Tu vois, je te l'avais dit, problème - solution ». Et comme pour appuyer sur ses dires, il pointa son arme sur la caméra, effaçant ainsi toute preuve. Il donna même un coup de pied dans la tête de l'homme pour vérifier qu'il était mort. « T'a besoin de vérifier ça maintenant ? Tu devrais plutôt te dépêcher. » Sortant du magasin en mangeant un bonbon, il respira un grand coup pour remonter la pente en courant. Il eut un petit sourire quand il aperçut que la jeune femme n'était plus assise mais allongée entrain de faire une petite sieste. S'approchant doucement, il s’asseye à côté d'elle, commençant à lui caresser légèrement la joue tout en prononçant son prénom.

  • Belle au bois dormant, réveille toi.

Ses yeux commencèrent à papillonner et quand elle les ouvrit, elle constata que cette voix n'était pas dans son rêve et que tout ce qu'elle avait vécu ses dernières heures était réel. Se relevant petit à petit, elle se frotta les paupières tout en baillant comme un chat sous le rire doux du Maître. Elle lui lança alors une semi œillade noire. On ne devait pas se moquer d'elle à son réveil. « Gare aux morts sinon ». Regardant autour d'elle, elle tomba alors sur ce qu'il avait rapporté et comme une affamée, elle se jeta sur le paquet de petits biscuits qu'elle entreprit de déchirer férocement. Quand enfin elle put en avoir un, elle le pose délicatement sur sa bouche, le faisant fondre. C'était tellement bon qu'elle s'empressa d'en reprendre un, puis deux, et tout le paquet. « Sacré vorace.. tu ne l'a même pas remercié en lui en donnant un … » Quand elle s'aperçut qu'elle ne lui en avait même pas proposer, elle pencha la tête sur le côté en lui faisant une petite moue d'enfant. C'est vrai que la nourriture et de préférence sucrée était son pêchée mignon et plus rien ne comptait quand elle en avait entre les mains. Mais faisant une exception, elle ouvrit un sachet de bonbons acidulés et tendit le paquet vers le Maître dont le sourire ne l'avait pas quitté depuis qu'il était revenu. Il attrapa le paquet et comme elle auparavant, entreprit à faire disparaître ce que le sachet contenait. « Je crois que lui aussi aime le sucré. » Alors qu'elle allait lui poser une question, elle ne put retenir un énorme bâillement, montrant ainsi sa fatigue. « Élégant »

  • Je crois que dès que tu auras reprit un peu de force nous rentrerons.
  • Mais je ne suis pas fatiguée, on peut encore rester dehors, ensemble.

Cette phrase qui n'était que mensonge soulignait la peur que la jeune femme avait. Même si elle savait qui elle avait en face d'elle, ce qu'ils allaient faire ensemble et qu'elle lui avait dit qu'elle resterait auprès de lui, elle avait peur. Un minuscule petit grain de peur qui l'a faisait douter. « Ma parole, tu es vraiment paranoïaque. Il te faut quoi en plus de ce qu'il a déjà fait ? » « Imagine qu'une fois que nous serons rentrés, qu'il y est un truc qui change et boum voilà je ne sais pas. » « Sérieusement, fais toi soigner ». Elle n'eut pas le temps de répondre à sa conscience que le Maître qui avait attaqué le deuxième sachet de bonbons l'avait jeté au sol pour la prendre encore une fois dans ses bras pour lui murmurer dans son oreille.

  • Enlève tes angoisses, nous ne passerons que quelques heures séparés, jusqu'à ce soir. Tu verras, une nouvelle vie s'offre à nous et je ne veux pas l'a gâcher. Je te promets qu'a partir de ce soir, nous seront ensemble pour l'éternité.

« C'est pas mal, tu es tombé presque sur pire que toi. » « Elle a peur , c'est normal » «  Elle est surtout jalouse oui, et peut être aussi un peu paranoïaque, vous allez former un jolie couple dit moi ». C'est vrai qu'il ne lui avait pas dit comme elle l'avait fait précédemment et il comprenait les raisons de son angoisse même si sa conscience ne les trouvaient pas valable mais il s'en fichait. Il devait l'a rassurer et lui prouver que pour une fois, il ne mentait pas. Voyant que la jeune femme recommença à bailler, il prit la décision qu'il fallait vraiment y aller. En plus, cette cheville enflée ne lui disait rien qui vaille et il se promit de l'a soigner le matin même. « Tu joues au docteur maintenant. » « Non, je n'ai justement pas confiance en eux pour leur confier Amy » « C'est ce qu'on dit, mais bon le problème c'est que pour rentrer vous allez un peu trimer en passant par la forêt. Surtout que le palais s'agite vers 6h du matin et qu'il n'est pas loin de cette horaire. » « J'ai la solution, ne t'inquiète pas. » Soutenant la jeune femme, ils descendirent la pente qu'il avait lui même emprunté quelques minutes auparavant. Doucement, un pied devant l'autre, il ne voulait pas l'a brusquer, alors que le silence commençait à s'installer, la jeune femme lui posa une question plus que surprenante:

  • Est ce que t'as consciences te parles aussi ?
  • Oui et crois moi, parfois j'aimerais être un stupide humain pour ne plus à l'entendre faire des commentaires sur tout.
  • Moi aussi. J'ai parlé avec elle tu sais ?
  • Oui, elle me l'a dit. Heureusement elle n'a pas été odieuse avec toi.
  • Tiens, la mienne est aussi parfois affreuse avec moi.

« Comment oses tu dire ça ? » « Parce que c'est faux peut être ? » « Totalement, et puis j'ai des bonnes raisons. » « C'est ça, je suis sur que tu t'entendrais parfaitement avec la sienne. » « Normal, les consciences sont aussi comme les âmes, elles peuvent se choisir entre elle. Toucher leurs aura » «  Il manquait plus que ça. » « Au lieu de débattre sur ça, tu devrais plutôt voir ce qu'il fabrique avec toi. Ce n'est pas trop le chemin du palais » « Tu fatigues on dirait. Regarde, on prend juste un taxi. » Effectivement, ils venaient de s’arrêter sur le trottoir, devant le magasin où l'homme gisait toujours et d'un signe de la main, il venait de faire arrêter une voiture. Quand la vitre de devant descendit et que le taximen eut un immense sourire en les voyant comme ça, une vague de stress l'a submergea, ne pouvant la contenir . « Calme toi un peu ». Plus facile à penser qu'a le faire. Qu'allait il se passer si cet homme racontait tout à la presse. Elle était tellement absorbée par sa réflexion qu'elle n'entendait même pas la discussion que le Maître avait avec lui. Il l'a tira de sa rêverie en l'a faisant rentrer à ses côtés à l'arrière du véhicule. Sondant un peu l'esprit de l'homme, son angoisse augmenta quand elle vu se qu'il était entrain de penser. Elle le chuchota alors au Maître qui tout en lui faisant un petit sourire lui disait de ne pas s'inquiéter.

  • Donc, comme ça vous vous baladez souvent la nuit Monsieur Saxon ? Avec Mlle Williams ?
  • Balader oui, la nuit c'est la première fois. D'habitude nous faisons autre chose.

Est ce qu'elle était choquée ? Pas a proprement parlé. Enfin maintenant elle avait juste des images qui étaient entrain de lui arriver dans son esprit, la faisant devenir aussi rouge qu'une pivoine. Cependant, ce fut d'une courte durée car son cerveau venait d'analyser ce qu'il avait dit. C'était faux et il voulait vraiment attirer toute la presse sur lui. Tournant sa tête avec des gros yeux, elle ne put résister quand il lui fit un clin d’œil. Diable ce qu'il pouvait être sexy. « La fatigue te fait vraiment comprendre tout perversement. » « Ah oui ? Et tu le comprends comment toi ? » « La nuit, on dort d'habitude.. » Vu de ce point de là, sa conscience n'avait pas tord mais elle savait très bien comment le chauffeur l'avait interprété au vue du regard qu'il venait de lui lancer. Il aurait dit coquine que cela ne l'aurait même pas étonné. Heureusement le trajet était d'une courte durée et elle attendait de voir comment il allait régler ça. Il attrapa l'homme par les cheveux, tirant sa nuque assez fortement et il pointa son tournevis sonique sur sa tempe. Il appuya alors sur la détente et le cris de détresse de l'homme s'évanouit assez rapidement. Sortant comme si de rien était, il l'aida avec sa cheville blessée. « Au moins, c'est efficace comme solution. » Regardant l'homme qui gisait dans son fauteuil, elle lui envoya doucement un bien fait pour toi avant de rejoindre le Maître.

  • Tu vois, tout problème à sa solution.
  • Effectivement tu a raison. Et puis après tout, il avait mérité. J'ai regardé dans sa tête, et ce qu'il pensait n'était pas vraiment jolie jolie.

Un petit rire fut sa réponse. Ils passèrent ensuite rapidement par la porte de service. La séparation devait bientôt avoir lieu et il redoutait un peu ça. Quand ils arrivèrent devant la porte de l'appartement de la jeune femme, celle ci l'embrassa doucement avant de lui dire qu'ils se retrouveraient bientôt. Avant de calquer la porte, elle lui rappela alors l'horaire. 10H, Tarmac de l'aéroport de Londres. Il l'a taquina quand il lui dit de ne pas être en retard. Pour réponse, il entendit son souffle et un claquement de porte. Tranquillement il regagna alors son logement, en espérant qu'il ne serait pas trop harceler par la blonde. « Tue là, voilà ta solution. »

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Heureusement que Josh était venu taper à la porte de son appartement sinon elle ne se serait jamais réveillée. Quand il était partit, quelques heures plutôt, elle était tombée de fatigue sur le fauteuil de son entrée et elle y serait bien restée encore un peu. « Une grande journée t'attends, tu n'as qu'a prendre des vitamines ». Les appels de son chauffeur l'a ramena à la réalité et elle se dépécha alors de lui répondre un j'arrive de suite. Filant à toute vitesse dans sa chambre, elle attrapa le tailleur qu'elle avait heureusement préparé la veille et alors qu'elle allait recourir pour atteindre la salle de bain, sa cheville l'a rappela alors à l'ordre. Baissant les yeux dessus, elle aperçut alors que celle ci était violette, très enflée et donc pas en très bon état. «  C'est un miracle déjà qu'elle soit encore accrochée à ton pied. » Elle pensa alors qu'elle allait devoir revoir les chaussures qu'elle voulait mettre. Faisant sa toilette en quatrième vitesse, elle enfila alors son habit comme une fusée, seul manqua les chaussures. Faisant une petite moue devant les hauts talons qui trônaient sous la chaise, elle fouilla alors dans son placard pour voir si elle avait des chaussures plates. Alors qu'elle commençait à désespérer, elle trouva sa vielle paire de converse bleue. « Oui, très classe un tailleur et des tennis ». De toute façon, son pied était tellement gros qu'elle ne pouvait faire autrement et sous les cris d’inquiétude de Josh, elle les enfila. Se regardant dans la glace, elle trouvait que finalement ça n'allait pas si mal avec son ensemble noir. « C'est normal tu es en pantalon, imagine en robe ce que ça aurait donnée ». Prenant enfin son sac, elle sortit sous le empressement de son chauffeur. Elle allait être en retard, comme d'habitude mais tout le monde savait qu'elle avait un petit problème de temporalité. « Oh je sens qu'il va être bientôt régler ». Alors qu'elle boitait jusqu'à la voiture où Josh se trouvait par un grand miracle . « Non ça s’appelle la course », celui ci regarda avec un drôle d'air sa chaussure défaite et la drôle de marche qu'elle avait faite. S'installant dans la voiture, elle lui expliqua alors rapidement qu'elle avait trébuché dans les escaliers hier soir et qu'elle n'avait pas eu le temps de se soigner. Son conducteur lui demanda alors d'un air inquiet s'il fallait qu'ils passent par les urgences. « Entre nous, je penses que tous ces neurones ne sont pas connectés. Il y a deux minutes il te hurle dessus pour que tu te presses et là il veut faire un détour par l'hôpital .. ». La jeune femme lui répondu alors gentille ment que ce n'était pas nécessaire , qu'elle se ferait soigner dans l'infirmerie militaire du Vaillant car pour l'instant ils devaient essayer d'être à l'heure. Or la circulation était assez dense et elle ne savait pas comment ils allaient faire. Heureusement Josh qui pour ce qui était de la conduite était assez malin, sortit de la boite à gant un gyrophare de police qu'il plaça sur le capot. Bizarrement, toutes les voitures devant lui essaiyrent de lui faire de la place, le laissant même doubler par la gauche. Il accéléra alors, tentant de rattraper le retard. Améliane salua alors l'initiative d'un geste de la main. Le stress commençait à stresser au fur et à mesure que les minutes passaient. Heureusement le trajet par l'autoroute n'était pas si loin et ils arrivèrent enfin à l'aéroport. Quand elle s'appuya sur la vitre teinté pour regarder, elle déglutit alors. Presque tous les chefs d'états ainsi que quelques ministres de leurs gouvernements étaient là. Il ne manquait plus que le président des états unis, sa délégation et elle. Soufflant un bon coup, passant ses mains sur sa veste, elle sortit de la voiture alors que toutes les têtes se tournaient vers elle. Et Améliane n'était pas elle si elle ne chuta pas et forcement ce moment arriva alors qu'elle était entrain de se dépêcher pour arriver à côté du Maître qui lui faisait un grand sourire et de sa femme, elle avait complètement oublié sa cheville et dans un élan de précipitation pour aller à sa rencontre elle atterrit mal. Elle se retrouva alors ventre à terre devant un par terre d'hommes dont elle avait senti le sursaut. « On peut dire que tu sais faire des entrées fracassantes. » « Tais toi et aides moi plutôt à sortir de ce pétrin. »Ce ne fut pas sa conscience qui l'aida mais deux hommes. L'un deux n'était que le président russe qui était entrain de lui demander à toute vitesse si elle allait bien et le deuxième, le Maître qui secoua légèrement la tête en souriant. Elle voyait qu'il essayait de faire bonne figure mais elle sentait qu'il s'inquiétait vraiment pour elle. Quand elle fut remise sur pied, les autres membres arrivèrent enfin en lui demandant dans différentes langues si elle ne s'était pas fait mal. Les interprètes faisaient vraiment du bon boulot et elle pu leur répondre à tous que ça allait. Bien sur, tout le monde l'a crut sauf lui. Il releva alors doucement son pantalon qui cachait sa chaussure et elle entendit alors des hoquets de stupeurs. Bon d'accord, l’hématome qu'elle avait remonté maintenant le mollet et il était passé du violet au bleu.

  • Ne vous inquiétez pas, ce n'est rien je n'ai pas mal.
  • Voyons, Mlle Williams, vous ne pouvez pas rester comme ça.
  • Merci Monsieur Potinish mais je peux attendre que nous montions à bord du Valliant. J'ai entendu dire qu'il y avait un excellent docteur.
  • Oh regardez, l'air force one arrive.

Il devait se retenir de rire car la situation n'était pas drôle. Enfin elle l'était dans le sens où Lucy venait de couper la parole à sa future compagne et qu'elle était entrain de lui lancer un regard noir, essayant de l'a carboniser sur place. Cependant c'était vrai que l'avion qui se faisait attendre était entrain d’atterrir. Tout le monde était entrain de reculer et il remarqua alors que le président russe était entrain d'aider Améliane à marcher pour se mettre plus à l'abri. « Ne t'en fais pas, tu pourras le tuer en premier ». Un sourire sadique naquit sur ses lèvres au dire de sa conscience. Il n'allait pas le louper lui,il en était certain. Il voyait bien le manège qu'il était entrain de faire autour de la jeune femme et ça ne lui plaisait pas du tout. « Tu n'avais qu'a l'aider toi aussi après tout. » Serrant les poings, il sentit la blonde s'accrochait à son bras. Il ne devait pas montrer que cela le dégouttait. Il devait faire pour quelques heures la comédie et c'était ça qui l’empêchait d'aller assister Améliane. Il s'était déjà retenu de frapper son ex femme quand il l'avait entendu rire quand la jeune femme était tombée au sol. Il aurait voulu courir pour la prendre dans ses bras, mais il ne pouvait pas, se faisant même devancer par le Russe. Alors quand ce dernier lui avait fait signe de la tête pour quand même aider sa porte parole, il avait accouru, essayant de sonder son regard pour y déceler ses sentiments. Or il n'avait pas besoin de ça puisque il fut touché par une vague de douleur alors qu'elle était entrain de faire croire à tout le monde qu'elle allait bien. Ça ne marchait pas avec lui et il voulait voir l'étendu des dégâts, sachant pertinemment qu'elle n'avait rien fait depuis les quelques heures où ils s'étaient laissés. Il dut l'a aussi se retenir de lui crier dessus qu'elle était inconsciente de marcher dans un état pareil. Heureusement que comme sa conscience lui avait fait remarquer, elle était a plat, avec de jolies chaussures bleues qu'on ne mettait normalement pas avec un costume. La voix criarde de sa femme lui résonnait comme une torture à ses oreilles. Elle n'avait qu'a aller avec le président américain si elle l’appréciait tant que ça. « Ils vont se rejoindre une fois mort, ne t'inquiète pas. » Souriant à ça, il commença alors à rentrer en discussion avec Monsieur America. « Aussi stupide que son pays. » Il avait une envie irrépressible de le tuer surtout quand il lui annonça qu'il n'était qu'un débile et qu'il ne savait pas ce qu'il faisait. Alors qu'il allait répliquer par une phrase bien senti, il entendit la douce voix d'Améliane qui était entrain de prendre sa défense.

  • Monsieur Rixon, voyons, ce n'est pas très fair play de commencer le jeu comme ça.
  • Vous devez être Williams, sa porte parole. Je ne dis que ce que je penses et Saxon est irresponsable d'avoir décidé seul d'une date pour cette rencontre. C'est moi qui prend en charge l'affaire désormais.
  • Certes, mais vous êtes tous venus. S'il était aussi bête comme vous dites, vous n'auriez pas eu besoin de vous déplacer. Et puis, c'est grâce à lui que tout ça aura lieu. Les toclafanes sont venus à lui, pas à vous. C'est d'ailleurs peut être à cause de ça que vous êtes jaloux.
« Améliane 1, USA 0 » pensa t'elle tout en lui faisant un grand sourire. Elle n'aimait pas la façon dont il les méprisaient. Il n'était rien, juste le président des états unis, il n'avait pas le droit de l'insulter de cette façon. « Son esprit est aussi peu ragoutant que son gras. » Elle savait exactement ce qu'ils pensaient d'eux et elle avait envie de le démolir encore, sous l’œil amusé de l'assemblée mais malheureusement ils devaient tous y aller. L'avion qui devait les amener au Valiant était près et le président russe qui l'a collait un peu trop à son goût était déjà entrain de l'a faire avancer. Devant elle marchait le Maître et Lucy et elle ne pouvait retenir sa jalousie envers la blonde. « Non tu ne fais pas ça, ou du moins pas maintenant. » Un sourire méchant étira ses lèvres quand elle projeta son esprit dans le sien. Elle s'appropria ces craintes et ces phobies et elle lui envoya alors des images mentales d'elle. La blonde surprise par ce que son esprit lui faisait voir sursauta alors en hurlant, trébuchant même alors qu'elle était entrain de monter les marches de l'avion. Elle pouffa alors discrètement de rire quand elle vu que l'autre était presque au bord des larmes. C'est vrai qu'elle était entrain d'appuyer où ça faisait mal et elle y prenait un pied fou. Elle s’arrêta alors quand elle croisa le regard ébène du Maître qui se voulait dur. Enfin, elle voyait bien que la situation l'amusait autant qu'elle mais il se devait de rester sérieux. Après tout, c'était officiellement sa femme et il devait prendre soin d'elle, tout comme Nicholas qui l'aida à monter les marches et elle le remercia d'un grand sourire alors qu'elle était entrain de souffler intérieurement. Elle qui voulait être seule dans l'avion où à coté du Maître n'allait pas être servis. « Je crois que tu as une touche avec le Russe. » Effectivement celui ci venait de s’asseoir à coté d'elle et il commençait une conversation plus futile et inutile qu'autre chose. Levant les yeux au ciel, elle espéra alors que le voyage se passerait vite mais étant polie, elle échangea alors quelques mots avec son collègue. Cependant, il s’arrêta bien vite quand les hôtesses commencèrent leurs petits numéros. Regardant par la fenêtre, elle eut alors une idée. Fermant les yeux pour être plus à l'aise, elle dirigea son esprit vers celui du Maître. Forcement celui ci avait de nouveaux mis ses protections et elle voyait la vie d' Harold Saxon. Soupirant, elle allait repartir quand elle sentit qu'une petite faille venait de s'ouvrir. Profitant pour s'y engouffrer, elle se retrouva alors dans l'esprit du Maître. N'y venant que pour faire la causette, elle savait qu'elle pourrait discuter directement avec lui et non sa conscience. « On va arriver vite ? » « Moi aussi je suis heureux de te voir dans ma tête. » « C'était pas facile d'y rentrer, vraiment. » « Heureusement que mon esprit n'est pas perméable. Je ne suis pas un vulgaire humain. » « Pas comme celui qui est à coté de moi par exemple. » « Ou celle qui me tient le bras tout en ayant sa tête sur mon épaule. » Même dans sa tête il avait ce rire charmant qu'elle appréciait tant. Il voulait jouer avec elle à ce petit jeu, mais il allait être servit. « Je reviens, d'accord ». Elle ne lui laissa même pas le temps de répondre qu'elle entra alors en contact avec l'esprit de Lucy. Se concentrant, elle se projeta alors entièrement dans sa tête pour en prendre le contrôle. Elle ne le faisait que très rarement car elle consommait beaucoup d’énergie et puis parfois elle avait du mal à se détacher de l'esprit. Mais là elle savait qu'il était faible et qu'elle n'aurait aucune difficulté. Se connectant ainsi à sa conscience, elle sentit alors qu'elle était triste. Fouinant un peu sa mémoire elle chassa les états d'âmes qu'elle aurait pu avoir tout en s'appropriant en même temps son corps. Ouvrant les yeux, elle était toujours aussi surprise comme la vision du monde pouvait changer d'un individu à l'autre. Mais en ce moment ce n'était pas ça qui l’intéressait. Tournant sa tête vers celle du Maître, elle lui fit un grand sourire avant de descendre sa main de son bras en direction de son torse. Elle leva quand même la tête vite fait pour voir si personnes ne les espionnaient mais tout le monde était entrain de faire autre chose. Vérifiant son corps qui dormait contre la vitre, elle revient à son objectif. Passant sa langue sur sa lèvre, elle l'embrassa alors doucement dans le cou avant de remonter vers son oreille. Les sensations qu'elle avait était totalement différente à celle que son corps pouvait avoir et elle n'était pas la seule. Alors qu'elle allait attaquer le lobe de son oreille, il plaça sa main sur sa bouche en la repoussant assez fortement. Il était entrain de secouer de la tête quand elle lui attrapa la tête entre ses mains pour l'embrasser fougueusement. Depuis qu'elle en avait envie. Mais elle était déçue car ce n'était pas à ça qu'elle s'attendait. Elle ne ressentait rien dans ce corps aussi vide qu'une coquille. Elle l'entendit alors un petit ricanement et il lui chuchota alors :

  • Ce n'est pas elle que j'ai envie d'embrasser, ça me dégoûte plus qu'autre chose.

Il sentit alors d'un coup le corps de la blonde s'affaissait à nouveau sur son épaule et quelques minutes après il l'a voyait papillonner des yeux. Il lui ordonna alors de se rendormir, le vol n'était pas finis et comme piqué par une aiguille, Lucy se rendormit. « La jeunesse est toujours impatiente » . Il le savait très bien et il ne lui en voulait pas. Enfin un peu car il n'aimait pas toucher cette enveloppe de chaire humaine. Il l'avait vu dès le début que c'était la télépathe qui avait prit le contrôle de l'esprit de la blonde et il l'avait deviné ses intentions très louables comme lui avait dit sa conscience. Mais ça ne lui plaisait pas. Il voulait la jeune femme entière. Son esprit bien que très attirant et intelligent dans un corps comme celui de Lucy le répugnait. Surtout pour la jeune femme qui s'y trouvait dedans. Il voulait son corps, son âme et son esprit réunis. Pas une substitution. Alors que sa conscience voulait parler, il l'a fit taire avant même qu'elle commence car il avait senti l'esprit de la télépathe entrer dans le sien qu'il lui avait laissé ouvert. « Si on peut même plus rigoler » « Ce n'est pas ça » « Tu n'as qu'a m'expliquer alors ». Réfléchissant à ce qu'il allait lui dire, il entendit au fin fond de sa tête, la petite voix de sa conscience qui perverse lui souffla son idée. « Si tu voulais m'exciter avec ce corps là, ça n'aurait pas fonctionné. Je préfère à des années lumières le tient. Tes mains douces que je suppose experte, tes lèvres pulpeuses et charnelles que j'ai envie de mordre, tes yeux rieurs où je lis comme dans un livre ouvert » « C'est bon c'est bon j'ai comprit, pas besoin d'en rajouter. » «  Tu es sur ? ». Pour toute réponse, il n'eut que le silence pendant un petit moment. Content de ce qu'il lui avait dit, il ne put s’empêcher alors d'imaginer ce qu'il venait de lui dire. L'effet fut immédiat, un peu trop immédiat même pour que ces images viennent de lui. Soupirant avec un petit sourire, il avoua a demi mot qu'il avait été prit à son propre jeu. Il hurla au fin fond de sa conscience un immense merci car maintenant il ne pouvait se détacher de ces images mentales. Parce qu'une ne lui suffisait pas, elle venait de lui envoyer toute un catalogue dans différentes positions les plus suggestives les une que les autres dans cet avion même. Ravalant sa salive, il essaya alors de les chasser. Il n'arrivait même pas à se convaincre lui même, replongeant dans la luxure qu'elle lui envoyait. « Et comme ça c'est bon ? J'y suis arrivée ? » « Tu n'imagines pas a quel point . » Alors qu'il allait lui expliquer ce qu'il voulait lui faire subir comme douce torture, il sentit que l'esprit de la jeune fille ce retira doucement, emportant avec elle ce catalogue de désir. «  Je t'ai toujours dit qu'elle cachait son jeu ». Ouvrant les yeux, il entendit que l'avion était entrain de se poser sur le tarmac du vaisseau. Passant sa main sur son visage, il essaya alors de rependre contenance et de ne plus penser au corps huilé de la jeune femme. Ce qui l'aida particulièrement fut le petit couinement de celle qui se trouvait à coté de lui et qu'il avait presque oublié. Il était entrain de lui écraser cruellement le pied du bout de sa chaussure. Secouant la tête en levant les yeux au ciel, il se leva alors, parcourant sans but précis le couloir de l'avion. Il regarda par la fenêtre et un sentiment de réjouissance s'empara de lui. Ils allaient bientôt atterrir dans sa nouvelle demeure et cela le rendait heureux. Tandis qu'il leva la tête, il croisa alors le regard de la jeune femme dont il avait eu la visite dans son esprit. Deux magnifiques rougeurs étaient installées sur ses pommettes et le clin d’œil qu'il lui fit accentua les choses. Une hôtesse l'interpella alors, lui ordonnant de s’asseoir. Avec un grand sourire il accepta volontiers tout en ce disant que le Maître ne recevait d'ordres de personnes. L'atterrissage se passa sans encombre même s'il était quelque peu violent. Il entendait le protocole de sortie mais il n'y faisait pas attention, se levant d'un bond pour être le premier. « Dis tu n'oublies pas quelque chose ? » « Améliane et sa cheville ? » «  Non .. ta femme officielle. » Se retournant, il vu effectivement que celle ci l'attendait, comme un bon chien. Rageant il laissa passer le chef des USA, le président chinois, le président Russe et Améliane qui lui adressa à son tour un clin d’œil et attrapa enfin brutalement le bras de Lucy pour l’entraîner à la suite. Il ne supportait pas le fait qu'elle soit émerveillée par tout. « C'est surtout que tu aurais voulu que ça soit ta jeune rouquine qui te dises ça ». Elle n'avait pas tord. Il aurait tellement voulu faire cette descente avec Améliane à son bras. D'ailleurs il commença alors à la chercher du regard mais elle n'était nulle part. « Ne commences pas à t’inquiéter ». Suivant le reste des personnes dans la grande salle de conférence, il se mêla alors à la conversation que les sois disant trois plus grandes puissances économiques avaient. Or au bout d'un moment, l'inquiétude qu'il avait pour la jeune femme le déconcentra totalement. « C'est surtout que tu ennuis parce qu'il ne te laisses pas parler. » « Non, imagine que le Russe ai fait du mal à Amy.... » Rien que d'imaginer ça, son sang ne fit qu'un tour. Cherchant frénétiquement dans la pièce s'il était, il détala alors comme un lapin en disant à Lucy qu'il allait chercher le président Potinish. La pulsation des tambours qui cognaient contre sa tempe ne l'aida pas à réfléchir correctement et il parcourra alors plusieurs chemins avant de trouver le bon. Quelques mètres plus loin, il tomba sur ce qu'il cherchait et sans attendre, avec une très forte brutalité, il le plaqua contre le mur. - Ou est elle ? . Il avait siffler dans ces trois mots toute la haine qu'il avait pour lui. D'un signe de tête, il lui montra alors l'infirmerie. « Tu vois, ça ne sert à rien de griller ta couverture pour si peu ». Effectivement, il le relâcha alors doucement, tout en lui ordonnant de ne rien dire aux autres sous peine de mort. Il n'attendit même pas une réponse de sa part qu'il partit en courant vers la porte en acier. Cognant sur le bouton d'ouverture de la porte, il fit sursauter l'infirmière qui se trouvait dans le SAS . Essayant de se calmer, il l'a salua alors d'un grand sourire tout en lui demandant où se trouvait la jeune femme. Salle 2 de soins. Ne la remerciant même pas, il passa les doubles portes et après un petit couloir, tomba sur cette fameuse salle. Poussant la porte, il fut soulagé quand il entendit la voix d'Améliane l'appelait. Le médecin qui se trouvait là se retourna aussi, surprit. Il ne lui adressa même pas un mot, empoignant le dossier qu'il avait constitué.

  • Dehors.
  • Je vous demande Pardon ?
  • J'ai dit DEHORS .

Il avait hurlé ce dernier mot avec une telle violence que le médecin ne chercha pas à comprendre et sortit de la pièce. Parcourant vite fait le dossier, il le jeta à coté du lit ou se trouvait la jeune fille quand il se retourna. Celle ci était gentillement entrain de rigoler et il ne put s’empêcher de s'approcher d'elle et de la prendre dans les bras. Il attendait ça depuis un moment et son angoisse s'envola aussitôt. « Je penses que c'était aussi la sienne d'angoisse. » Il se fichait pas mal à qui pouvait appartenir cette angoisse. Il était avec elle et c'était l'essentiel. Il pouvait l'a soigner, comme il se l'était promis. Doucement, il attrapa sa cheville pour l'examiner lui même.

  • Selon eux, j'ai un ligament qui s'est déchiré, la malléole de fissurer et par dessus une entorse.
  • Je n'ai pas confiance aux docteurs.
  • Je sais, mais là tu devras tu confortais. A part si tu me dis que tu arrives à voir comme ça à travers la peau.

Sa main fraîche sur sa peau lui faisait un bien fou. Quand elle l'avait vu chasser le pauvre homme qui avait eu le malheur de la prendre en charge, elle avait senti qu'elle lui avait donné le stress qu'elle avait eu pendant qu'ils lui faisaient passer toute cette batterie d'examen. Mais maintenant qu'il était là, elle se sentait en confiance. Elle savait très bien que ce qu'elle venait de lui dire comme diagnostic était le bon mais elle voyait bien qu'il n'était pas convaincu. Passant sa main dans ces cheveux bruns, elle lui caressa la tête pour l'apaiser. Les antalgiques commençaient à faire effet sur sa douleur et elle aurait bien voulu qu'il soit lui aussi rassurer. Mais au lieu de ça, il était entrain de lui regarder sa cheville sous toutes les revues. Et puis, d'un coup il se leva alors, claquant des doigts, un toclafane apparut. Surprise, elle eut un petit mouvement de recul. - Ne t'inquiète pas, il va te soigner parce qu'il m'obéis. Effectivement, la petite boule métallique s'approcha d'elle tout en lui disant que le Maître était quelqu'un d'exceptionnel et qu'il allait les sauver de la mort. Elle se mit alors à la scanner et elle clignota bleu rapidement quand elle passa plusieurs fois à l'endroit de sa blessure. - Ligaments déchirés avec arrachement osseux et malléole fracturée. Bon effectivement, les medecins étaient passés à coté de l'arrachement osseux et de la fracture mais ce n'était peut être pas si grave. «  Tu veux perdre ton pieds ou quoi ? » Regardant le Maître qui était entrain de lui prendre la main en lui faisant comprendre qu'il avait eu encore une fois raison, elle sentit une douce chaleur. Observant son pied, elle remarqua que le toclafane était entrain d’accélérer son rayonnement. Et puis d'un coup la douleur s'intensifia et elle sentit que tout était entrain de se reconstruire. Les larmes lui montaient aux yeux et elle sera aussi fort qu'elle pouvait la main du Maître. Il venait de s’asseoir à coté d'elle et il était entrain de son autre main de lui faire des cercles dans le dos pour la détendre. Une vive douleur comme une brûlure et puis plus rien. D'un geste de la main, le Maître renvoya avec un remerciement son ami. Elle avait encore un peu mal mais ce n'était pas la douleur d'avant, cependant elle était totalement épuisée et elle força alors le Maître à s'allonger tout en le remerciant avec des baisers dans le cou. . Or celui ci l'a releva alors quelques minutes après avec un air désolé.

  • Je sais que tu es fatiguée et que tu veux te reposer mais je ne peux pas rester avec toi ..
  • Mais, ce n'est pas comme si de toute façon tu avais virer un médecin pour t'en occuper toi même donc bon, un petit peu plus ça ne fera rien.
  • Ce soir, nous serons dans un vrai lit, un grand lit on nous pourrons nous étendre et nous reposer mais pas dans cet lit minable d'hôpital. Et puis, nous devons être avec les autres pour le moment venu.
  • Il reste encore un peu de temps ..
  • C'est toi qui me dit ça ? Certes tu as raison, mais je n'aimes pas les savoir seul. Imagine qu'ils complotent contre nous ? Et puis, j'ai laissé Lucy seule.

C'était salaud de sa part de lui dire ça, mais il savait que dès qu'elle entendrait le prénom de son ex femme, elle se lèverait aussitôt. Lui aussi il avait envie de rester avec elle, mais comme il lui avait dit pas dans cet endroit. Se levant il allait partir car il remarqua que la jeune femme ne le suivait pas. Elle était entrain de farfouiller dans une armoire pour trouver une grande bande velpo. Elle commença alors à s'entourer la cheville avec tout en lui disant que ça paraîtrait assez suspect si elle était guérie par miracle. « Pas bête la petite bête. » C'est vrai qu'il n'y avait pas pensé, se préoccupant juste de sa douleur. Tapant du pied, il souria quand il remarqua à quel point elle jouait bien la comédie, ayant même prit une béquille pour s'appuyer. Ils remontèrent alors ensemble dans la salle de conférence. Tout le trajet elle avait joué avec sa béquille et il avait eu peur qu'elle ne se fasse mal avec. « Elle est pas en sucre » « Rappel moi combien de fois elle est tombée depuis hier ? » « Pas faux, mais ça ne veut pas dire qu'elle est empotée pour tout. » Quand ils rentrèrent dans la pièce, tout le monde accourut vers la jeune femme pour lui poser des questions. Sauf deux personnes, qui n'était d'autre que le fameux Nicholas et Lucy qui étaient en grande discussion. Gardant cela du coin de l’œil, il retourna son attention sur la jeune femme qui malgré ses sourires se sentait mal à l'aise. Se fut à son tour de la tirer de devant en disant qu'elle était quand même encore fatiguée et qu'il lui fallait un peu de repos. Alors le président Rixon proposa d'aller dans le petit salon de réception en attendant l'heure. Toute la troupe sortit alors pour le rejoindre. C'était une salle assez cosie, avec de gros fauteuils, un bar à alcool et un piano. Quand il aperçut le regard de la jeune femme dérivée sur l'instrument de musique et il émis un petit sourire. Il savait très bien qu'elle n'avait pas besoin de leurs autorisation pour en jouer et il était curieux de voir ce que cela pourrait donner. Surtout que les autres chefs d'états venaient de s’asseoir dans les fauteuils moelleux avec leurs verres d'alcool à la main. Les premières notes résonnèrent dans la salle et tout le monde se tut. Au moins, il n'aurait pas à les tuer tout de suite pour que sa muse puisse jouer tranquillement. Quand elle reprit, il ferma les yeux, se détendant entièrement. Au fur et à mesure qu'elle jouait, la mélodie qu'il avait dans la tête se déclencha. Elle collait parfaitement avec les notes de la jeune femme. Choquée, il ouvrit les yeux et quand il rencontra celle de la télépathe, la musique s'amplifiait, les tambours par dessus. Il voyait bien qu'elle était entrain d'y mettre tout son cœur, tout son âme. Pour lui. Et d'un coup, quand il entendit la note la plus aiguë, en raccord avec la sienne, il entendit un petit clic dans sa tête et un flot de souvenir étaient entrain de lui revenir.

Les herbes rouges de Gallifrey se balançaient tranquillement au rythme du vent stellaire. Il était étendu dessus, regardant les trois soleils. Ils brillaient de milles feux et la douce chaleur qu'ils degaigent étaient agréable. Il était heureux. La guerre du temps n'avait pas éclaté. Alors qu'il allait s'endormir paisible, il entendit les rires d'une petite fille, qui se rapprochait de plus en plus. Jusqu'a ce que l'impact arriva. Ouvrant les yeux, il entreprit de dégager la touffe rousse qui lui cachait la vue. Il savait très bien à qui ses cheveux appartenaient et il enserra délicatement le corps de la petite fille qui avait a présent la tête dans son cou.

  • Tu m'a tellement manqué.
  • Moi aussi ma belle, moi aussi.

Tout en disant ça, il s'était relevé avec la fillette toujours accrochait à son cou. Ses yeux rieurs le rendaient encore plus heureux que les soleils de sa planète. Elle commença alors à parler, comme à chaque fois qu'il avait l'occasion de l'a voir. Une vraie pipelette. Ses parents avaient rendez vous au conseil pour des raisons administratives concernant leurs deux peuples. Et à chaque fois, il le savait, elle remuait ciel et terre pour être avec lui. Elle était entrain de lui dire qu'elle avait harcelé Thêta pour qu'il lui dise où il était. Le connaissant, il avait du rapidement céder sous les menaces de la rouquine. D'ailleurs celle ci était déjà entrain de le faire bouger pour qu'ils aillent tous les deux dans les montagnes sachant pertinemment qu'elle n'avait pas le droit. Les règles sont faites pour être transgresser lui disait elle. Il ne pouvait lui non plus résister et c'est courant comme deux enfants qu'ils étaient qu'ils partirent en direction de ce qu'ils convoitaient. Il l'aida plusieurs fois à se relever et il rigolait toujours quand il l'a voyait trébucher. Il l'a taquinait avec ça et elle faisait mine de lui envoyer un regard noir avant de lui sauter dessus pour le chatouiller et ils reprenaient le chemin des montagnes qu'ils atteignaient rapidement. Puis l'escalade commençait. La montée était rude pour la jeune fille et il l'aidait du mieux qu'il pouvait, et après plusieurs heures ils arrivaient enfin à leurs destination. La vue était magnifique et la coupole de la cité des seigneurs du temps était majestueuse à travers les champs rouges. Les tourelles de la nation trônaient sous le dôme et on pouvait voir les vaisseaux des visiteurs se poser à l'aérodrome et puis de l'autre, les terres cultivés à perte de vue, avec celle de la maturation des tardis. Le spectacle l'émouvait toujours autant et le fait qu'elle soit dans ses bras le rendait encore plus heureux. Il n'avait même plus la notion du temps, écoutant la jeune fille lui racontait sa vie chez elle. Comme toutes les bonnes choses ont une fin, il fut déçue quand celle ci lui annonça que ses parents avaient finis. Ils venaient de la prévenir. Le sentiment de déchirement était à chaque fois le même. Il sentit alors des doigts chauds passer sur son visage. Elle le regardait avec un sourire à faire pleurer un ange.

  • Un jour, nous serons ensemble pour l'éternité.
  • Tu crois ?
  • Bien sur, que j'y crois. Rien ne peut nous séparer et en plus on le fera aussi.
  • Théta sera jaloux ..
  • Je m'en fous. Si c'est une des seuls façons pour que l'on reste à jamais ensemble je le ferais ce processus.

Le chaste baiser qu'elle lui donna confirma ce qu'elle venait de dire. Il pouvait lire la détermination dans son regard et ça le faisait chaud au cœur. Tout en redescendant de la montagne, il l'écoutait chanter sa mélodie. Enfin leur mélodie comme elle disait. Elle l'avait composé pour eux, pour que même avec la distance ils ne s'oublient jamais. Il lui avait répondu que ce n'était pas nécessaire, qu'elle serait toujours avec lui. Il n'appelait pas ça de l'amour même si son meilleur ami disait le contraire. Il ne savait pas ce que c'était, une bonne chose. Une chose qui le faisait se sentir heureux, complet. Son âme sœur en quelque sorte. La séparation était toujours difficile et quand il voyait son vaisseau partir au loin, c'était avec le cœur lourd qu'il rentrait chez lui. Mais la douleur était trop forte et il se sentait mal, dévastant tout sur son passage. Il n'y avait que le temps qui l’apaisait un peu.

Il n'eut pas le temps d'analyser ce qu'il était entrain de lui arriver qu'un autre souvenir beaucoup plus violent que le précédant se déversa dans sa tête, alors que la musique qui résonnait dans la pièce venait d'entamer son passage poignant.

La guerre du temps faisait rage. Le ciel était noir de la fumée des incendies que les Daleks avaient fait pour tuer le plus de personnes. Et lui, il se trouvait au milieu de tout cette désolation. Il était tellement perdu. Sa famille était morte, Théta était introuvable et elle. Il était là pour ça. Il voulait la chercher, l'a voir. Il savait qu'elle était sur la planète quand la guerre avait éclaté. Et maintenant il errait comme une âme en peine pour la retrouver. Il lui avait jurer qu'il l'a protéger quoi qu'il arrive et c'est ce qu'il essayait de faire. Quand il aperçut un Dalek au loin, il courut alors dans la direction opposé, en espérant qu'il ne l'ai pas remarqué. Il passait à côté de corps calcinés et cela lui faisait froid dans le dos. La seule chose qu'il espérait c'est qu'elle ne soit pas là. Heureusement pour lui ce ne fut pas le cas. Il l'a trouva alors caché, au fin fond d'une poubelle entrain de pleurer. Dans cette noirceur, ce fut sa lumière. Il l’extirpa alors, la serrant aussi fort qu'il pouvait, lui jurant encore une fois que tout cela aller fini et qu'il fallait qu'elle soit courageuse. Il sentait que sa présence lui avait redonné la force et à chaque jour qu'ils passaient, il voyait comment elle était entrain de devenir sombre et dur envers les autres. Elle ne faisait confiance à personne et elle avait raison. Elle tuait pour leur survie, a tous les deux. Et il essayait de la réconforter après ça. Jusqu'au jour, où ils se firent réveiller en sursaut par des individus qu'ils n'arrivaient pas à identifier. On lui arracha la jeune femme de ses bras. Ils se débattirent un moment comme des diables mais ce fut s'en vain. Il ne put qu' hurler à s'en arracher les cordes vocales le prénom de la jeune femme qui était entrain de disparaître dans la fumée des incendies, enlevés par des hommes. Son sort n'en était pas là. Toute la rage, la tristesse, la douleur lui donnèrent la force de se libérer et de poursuivre ces ravisseurs. Mais alors qu'il n'avait fait que deux pas, son esprit s’arrêta net de le contrôler. Il était paralysé dans sa course et il ne pouvait plus rien faire. Une voix résonna alors dans sa tête, une voix douce qu'il essaya de le rassurer, lui disant que c'était pour son bien et que s'il tenait vraiment à elle, il devrait ne pas la chercher. Qu'elle serait sauvée de cette guerre. Sa conscience rigola alors net tout en insultant l'esprit qui le manipulait. Il venait de faire une grave erreur, car il se sentit partir alors, sombrer dans le noir le plus complet. Quand il se réveilla, il ne comprenait pas pourquoi il était en plein milieu d'une route déserte qui sentait la mort à plein nez. Il ne comprenait pas pourquoi il avait une énorme migraine, les tambours battant au plus fort. Il avait l'impression qu'on venait de lui arracher une partie de son âme. Il était tellement mal qu'il ne put retenir la bille que son estomac rejetait. La douleur était insoutenable mais dans ces ténèbres, alors qu'il fuyait pour sauver sa peau, une petite mélodie résonna à ses oreilles et il pensa alors que tout n'était peut être pas perdu.

Il ne s'était même pas rendu compte que la musique c'était arrêté, que tout le monde était entrain de le regarder presque inquiet. Il ne s'était même pas rendu compte qu'il avait un sillon de larmes sur ses joues. Levant la tête, il croisa le regard déboussolé de la jeune femme. Se levant d'un bond, il l'attrapa alors par le poignet, violemment, peut être trop violemment et l’entraîna au dehors. Loin de toute cette mascarade. Il se fichait des autres car il savait qu'ils seraient mort dans quelques heures. Il n'écouta même pas les protestations de la jeune fille qu'il amena dans sa chambre. Fermant la porte à clé, il l'a plaqua alors contre le mur, prenant ses mains qu'il posait sur ses tempes, il appuya alors fortement sur son front. : - C'est toi. Amy,je t'ai retrouvé. Sans dire plus, il lui envoya tous les souvenirs qu'il venait d'avoir sans écouter sa conscience. Il était tellement bouleversé qu'il se fichait de tout. Il voulait qu'elle sache qu'il l'avait retrouvé. Que tout n'était que des signes et qu'il aurait du faire le rapprochement. Quand il ouvrit les yeux et qu'il rencontra son homologue, celle ci pleurait aussi, s'agrippant à ses mains. Il l'a serra alors, aussi fort qu'il pouvait. Plus fort que quand il l'avait retrouvé avant qu'on lui enlève. Cette fois il se jura que personne ne lui ferait de mal. Il avait trop attendu pour ça. Il préférait mourir que devoir être séparé d'elle et comme pour sceller ce qu'il s'était dit, il l'embrassa alors brutalement, lui faisant passer toute la souffrance qu'il avait eu sans elle, lui faisant passer combien il avait été malheureux. Il lui mordit même sa lèvre, comme pour se prouver qu'il n'était pas dans un rêve, que son esprit ne lui jouait pas un tour. Il arrêta quand il sentit le sang perlait. Se détachant un peu, il regarda la jeune femme. Comment n'avait il pas fait pour la reconnaître. Ses mêmes yeux, ses cheveux flamboyants. « Après tout, tu as été manipulé par les télépathes, donc on peut pas t'en vouloir. » Il entraîna la jeune femme qu'il sentait à travers ses émotions bouleversés sur le lit. Tombant à la renverse, il lui attrapa la tête pour pas qu'elle ne se fasse mal. Elle l'a calla d'elle même contre son torse, comme avant et le silence s'installa doucement pour que chacun puisse digérer ce qu'ils venaient de voir. Ils étaient tous les deux entrain de pleurer mais il ne savait pas si c'était de tristesse d'avoir revu ces souvenirs ou justement, de bonheur car il avait enfin comprit qui elle était pour lui, le verrou de cette porte dans ses souvenirs ayant enfin sautés. Il l'a regarda alors, se demandant comment il avait fait pour résister à la douleur de sa perte. « Tu as tué, torturé ect .. je continues. » N'écoutant pas sa conscience, il voyait bien que les larmes de la jeune femme n’arrêtait pas de couler et il sentait son désespoir. Se relevant, en lui prenant les mains, il l'obligea à se confier d'un signe de tête.

  • Je … je ne me souviens pas. Je n'y arrives pas.

Elle continuait de pleurer alors que le Maître restait bouché bée. Elle était tellement déboussolée. Elle avait joué cette mélodie comme ça, parce que c'était l'une des seules qu'elle connaissait et qu'il avait l'étrange pouvoir de lui remonter le moral dans n'importe qu'elle situation. Alors quand elle avait vu ces larmes coulaient sur les joues de son compagnon, elle n'avait pas comprit. Elle n'avait même pas écouté les applaudissements, se dirigeant maladroitement vers lui pour essayer de savoir. Elle n'avait pas pu retenir le cri quand il était sortit de sa torpeur en l'empoignant. Elle ne comprenait pas pourquoi ils couraient comme ça et pourquoi il l'amenait dans ce qui semblait être sa chambre. Et puis d'un coup, sans s'y attendre, la porte qu'elle avait vu verrouiller dans l'esprit du Maître s'était ouverte et elle avait comprit. Elle même, elle essaie de chercher dans sa mémoire mais elle n'en avait aucune trace et ça lui faisait mal. Elle avait ressentit la puissance de leur lien rien qu'a travers un souvenir et elle voulait elle même savoir. Même sa conscience qui venait de partir explorer les méandres de sa tête n'avait rien trouvés à par un vieux coffre en bois verrouillé. Elle savait que c'était là. Toutes les questions à ses réponses se trouvaient là mais pour l'instant elle n'arrivait pas à l'ouvrir. Et elle se sentait totalement impuissante face à ça. Quand il commença à la bercer en la rassurant, elle se détacha de lui tout en lui hurlant.

  • Moi aussi je veux me rappeler. MOI AUSSI JE VEUX COMPRENDRE .
  • Essaie de fouiller dans ta mémoire, ça va te revenir.
  • Non, c'est bloqué. Je l'ai vu, dans ma tête. C'est bloqué, tu m'entends. Jamais je ne saurais comme toi.

Lui non plus ne comprenait pas pourquoi elle ne se souvenait pas. « Regarde ce que tu as eu ce jour là. Imagine ce qui ont du lui faire pour qu'elle oublie. » Effectivement, sa conscience n'avait pas tord. Se repassant à toute vitesse ce souvenir affreux, il comprit qu'ils avaient fait ça en beaucoup plus puissant pour la jeune femme. Pour pas qu'elle ne revienne le chercher dans cette sanglante guerre. Et il eut une révélation. Son souvenir avait sauté à cause du choc de la mélodie qu'elle avait joué enfin pour lui. Il devait lui faire un choc beaucoup plus puissant pour qu'elle puisse aussi ce souvenir. « Oh, tu veux faire ça maintenant ? Alors qu'elle n'a pas beaucoup d’énergie ? » « C'est maintenant ou jamais. » « Bon, ça sera maintenant. » Attrapant à nouveau les deux bras de la jeune femme, il planta son regard dans le sien tout en lui disant qu'elle devait lui faire confiance. Il repeta cette phrase une autre fois avant de lui dire un désolé et de lui demander d'ouvrir entièrement son esprit. Collant son front contre le sien, il ferma les yeux et il commença alors à répéter en boucle une phrase en Gallifrényen. Son esprit envahit celui de la jeune femme qui commençait à s'agiter. Plus il répétait la phrase et plus il sentait que toutes ses entités étaient entrain de sortir pour aller à la rencontre de la jeune femme. Il remarqua que l'inverse était aussi entrain de se produire parce qu'il ressentait dans son esprit l'aura de la conscience de la jeune femme. Jusqu'à ce dernier mot qu'il prononça. Le temps semblait s’être arrêté et puis d'un coup, les âmes de chacun rentrèrent en contact, ils hurlèrent alors tout les deux. Il devait rester conscient même si la douleur était insupportable. Il entendait les tambours dans sa tête, qui cognait de plus en plus fort, jusqu'au fin fond de son âme. Il sentait l'âme de la jeune femme qui se baladait dans la sienne et inversement, se mélangeant, se reconnaissant chacune comme des jumelles. Une fois l'imprégnation faite, chacune retourna dans son corps avec une étrange marque, symbolisant ce qu'elles venaient de faire. Le choc de la réintégration fut si brutal qu'ils se séparèrent alors, tomba tout deux à la renverse. Il entendit la jeune fille tombait lourdement sur le sol mais il n'arrivait pas à y aller, sombrant dans une douce léthargie. Il se réveilla quelques minutes plus tard, obligeait par sa conscience qui était entrain de lui hurler dans sa tête. Se relevant rapidement, il se sentait très bizarre,presque nauséeux. « Rassures toi tu n'es pas enceinte. » Se fichant de ça, il se précipita alors sur le sol, là ou la jeune femme gisait. Quand il vu ça, il se sentit d'un coup mal, se dépêchant de voir si elle respirait toujours. Soufflant, c'était le cas, mais le sang qui coulait par son nez ne lui disait rien qu'y n'aille. L'a portant délicatement sur le lit, il l'a regarda alors plus en détail. Venez t'il vraiment de faire le processus ? Il n'en revenait pas lui même. « Coup de tête bonsoir. » « Ferme là un peu tu vois bien que ce n'est pas le moment. » « Je t'avais prévenu qu'elle ne tiendrait peut être pas le coup ». Il hurla dans la pièce un grand oui, elle le tiendra le cou. Passant sa main sur son visage, il était déjà entrain un peu de regretter ce qu'il venait de faire, mais comme lui avait dit sa conscience plutôt, c'était irréversible. Mais ce n'était pas pour ça, il était ravie d'être enfin liée à celle qu'il aimait depuis au moins 8 siècles. Il regrettait parce qu'il avait peur pour la santé de la jeune femme. Comme il venait de le constater, il avait consommé une grande quantité d'énergie et Améliane était déjà faible au vu du peu qu'elle s'était reposée et de sa cheville. Mais c'est alors qu'il remarqua qu'elle était entrain d'osciller faiblement des paupières. Agrippant sa main, il l'encouragea mentalement pour qu'elle y arrive. Qu'elle ne fut pas sa surprise quand il entendit alors résonnait dans sa tête : « Je te détestes mais je t'aime aussi. » « Amy, ne dépenses pas ton énergie, tu auras tout le temps de me détester après. » « C'est toi qui me parles je te signale » « Mais non, je ne peux pas entrer sans te toucher en contact avec toi. » « Maintenant si. On ne t'a jamais rien apprit à l'école sur le processus ?. Tu peux acquérir une fraction du don de la personne avec qui tu te lies. » « Donc toi, tu as du prendre le sens du temps maintenant. » «  Hahah très drôle. Allez laisse moi agoniser en paix. » « Attends, attends, tu as dit quoi avant ? Qu'on ne m'a jamais rien apprit à l'école ? Mais ça veut dire que tu te souviens alors ? » « C'est pour ça que je t'aime en plus de tes autres qualités. Mais je penses que tu devrais peut être me laisser me reposer un petit peu pour que je puisses ressaser tout ça tranquillement. Et puis, tu va devoir t'expliquer avec les autres. » « Tu te souviens de ce que je t'ai dit hier ? Problème = solution. Et c'est exactement le cas présent. » 


To Be Continued .... 

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